Le déficit commercial a atteint un niveau historique en 2008

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Fonck1
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Le déficit commercial a atteint un niveau historique en 2008

Message par Fonck1 »

La secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, devrait annoncer aujourd'hui un nouveau déficit commercial record en 2008, entre 55 et 56 milliards d'euros. L'automobile enregistre son premier déficit.


A force de mauvaises nouvelles, le simple ralentissement d'un déficit finit par être accueilli avec soulagement. Ce matin, la secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, devrait mettre en avant la décélération du déficit commercial observé en décembre. « Le repli des cours du pétrole ne s'était pas vu dans la facture énergétique jusqu'en octobre. L'effet est plus massif en décembre », indique-t-on ainsi à Bercy, où l'on souligne aussi l'apport des ventes d'Airbus. Avec un cours du baril à 97 dollars en moyenne l'an dernier, la facture énergétique s'est dégradée d'environ 15 milliards d'euros (à 60,6 milliards d'euros sur un an en novembre) en 2008 par rapport à 2007. Elle explique à elle seule environ 85 % de l'aggravation du déficit commercial l'an dernier. Cinquième année d'affilée de déficit, 2008 affiche un nouveau record : le solde entre les exportations de biens (380 milliards sur les onze premiers mois de l'année) et les importations (433 milliards d'euros) devrait s'établir entre 55 et 56 milliards d'euros - contre 40 milliards d'euros en 2007 -, soit 3 points de PIB.
« Espoir déçu »

Au-delà du pétrole, le déficit traduit la crise de l'automobile : encore excédentaire à hauteur de 12 milliards d'euros en 2004, le secteur affichait, en novembre, un déficit de 3 milliards sur un an. « Nous pensions que 2008 serait au moins une année de stabilisation, c'est clairement un espoir déçu », commente- t-on à Bercy. Un retournement lié, au-delà de la conjoncture, aux changements de stratégies de localisation de la production. En miroir, les services (tourisme, transports...), dont le bilan annuel des échanges commerciaux sera publié la semaine prochaine par la Banque de France, devraient avoir maintenu leur niveau d'excédent (14 milliards d'euros en novembre sur un an) l'an dernier. « Hors énergie et hors automobile, les choses ne vont finalement pas trop mal après des années de dégradation », juge-t-on ainsi à Bercy. « Mais le paysage est tellement brouillé qu'il ne faut rien prendre pour acquis cette année. »
Impact de la crise

En 2009, le gouvernement compte avant tout sur le pétrole pour améliorer le solde commercial. « Si le baril reste inférieur à 50 dollars cette année, on va économiser de 25 à 30 milliards d'euros l'an prochain », calcule-t-on à Bercy. Mais au-delà du solde commercial, la crise pèse déjà lourdement sur les volumes d'échanges avec les premiers partenaires commerciaux de la France : Allemagne (environ 15 % des exportations françaises), puis Italie, Espagne, Belgique et Royaume-Uni (autour de 8 % chacun), avant les Etats-Unis (autour de 6 %). Tous sont en récession. « On avait oublié combien le commerce avait besoin des banques », note aussi l'entourage d'Anne-Marie Idrac. La reconquête des parts de marché françaises à l'export pourrait ainsi passer au second plan, l'objectif premier étant aujourd'hui de faire aboutir, sans trop de délai ni de dégâts, les contrats déjà signés. Les grands contrats signés avec les pays émergents ont totalisé l'an dernier 30,9 milliards d'euros, contre 37 milliards en 2007, mais 20 milliards en 2006.
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MICHEL31
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Re: Le déficit commercial a atteint un niveau historique en 2008

Message par MICHEL31 »

La tendance se confirme et nous ne sommes pas prêts de relever le défi puisque nous ne sommes pas capables ou disposés à faire les modifications et les sacrifices qui s'imposent.
Ce n'est pas encore demain que nous allons sortir du rouge et commencer à rembourser notre dette colossale.
La France est attentiste, nous ne sommes plus compétitifs, nous n'avons pas les matières premières de base.
Le président a dit " Nous n'avons pas de pétrole, nous n'avons pas de gaz mais avec nos centrales nucléaires, nous allons pouvoir vendre notre électricité atomique....mais alors, comment ? Puisque nous n'avons même pas un gramme d'uranium à nous !!! Et qu'à force de vendre des centrales, tous ces pays vont aussi se retrouver sur le marché de l'uranium; comme la chine, l'Inde, le Brésil et l'Iran entre autres.
Même notre matière grise n'est pas au top de sa forme. Nos chercheurs sont moroses et même malades.
Les seuls domaines où nous sommes bien dotés sont le solaire et surtout l'agriculture si l'on ne laisse pas Bruxelles lui mettre des bâtons dans les roues.
Alors ! à quand le retour aux champs ??? :content101
Il est mieux de savoir que de croire
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