Le projet de loi sur le statut de La Poste a été adopté par 183 voix contre 152 après 8 jours de débats intenses avec une opposition déterminée contre ce qu'il considère comme la voie à une privatisation de l'opérateur public.
Le ministre de l'Industrie Christian Estrosi veut créer des emplois à La Poste dans les années à venir après la réforme de son statut. Le ministre a assuré mardi 10 novembre sur RMC qu'il "s'engage(ait)" à ce qu'il n'y ait pas de suppressions de postes: "Nous allons au contraire monter en puissance", a-t-il affirmé.
La Poste va conserver ses "17.000 points de contact" à l'issue de cette réforme. Interrogé sur le nombre de bureaux de poste qui seront maintenus, il a estimé que "c'est l'avenir qui le dira, ce n'est pas la loi qui doit le dire". Le ministre a en outre rappelé que La Poste resterait "à 100% publique".
Remise en cause du service public
Le projet de loi sur le statut de La Poste a été adopté par le Sénat après 8 jours de débats intensifs et une bataille d'amendements lancée par l'opposition hostile à cette réforme. Le projet a été adopté par 183 voix contre 152. L'UMP et l'Union Centriste ont voté pour, le PS, le PCF, les Verts et les radicaux de gauche du RDSE ont voté contre.
"Le gouvernement a considéré que nous devions prendre ensemble l'engagement que La Poste quelque soit sa réforme statutaire resterait (...) la principale entreprise publique", avait déclaré le ministre de l'Industrie, évoquant un amendement de la majorité qui selon lui la rend "imprivatisable".
"Ce texte ouvre la voie à une privatisation totale de l'opérateur public sans que ce soit imposé par le droit communautaire", a à contrario déploré Jean-Claude Danglot (CRC-SPG) dans les explications de vote. "C'est le plus ancien et le plus emblématique des services publics qui sera exercé à l'avenir par une société anonyme soumise pour l'essentiel aux règles du droit commun, jamais jusqu'à présent un gouvernement n'était allé si loin dans la remise en cause du service public", a déclaré Michel Teston (PS).
"Mon seul regret est que certains collègues sur les bancs de l'opposition ont préféré répéter qu'approfondir, répéter des angoisses et anxiété que ne partagent pas l'immense majorité de ceux qui font vivre La Poste", a déclaré Gérard Longuet (UMP).
La Poste va conserver ses "17.000 points de contact" à l'issue de cette réforme. Interrogé sur le nombre de bureaux de poste qui seront maintenus, il a estimé que "c'est l'avenir qui le dira, ce n'est pas la loi qui doit le dire". Le ministre a en outre rappelé que La Poste resterait "à 100% publique".
Remise en cause du service public
Le projet de loi sur le statut de La Poste a été adopté par le Sénat après 8 jours de débats intensifs et une bataille d'amendements lancée par l'opposition hostile à cette réforme. Le projet a été adopté par 183 voix contre 152. L'UMP et l'Union Centriste ont voté pour, le PS, le PCF, les Verts et les radicaux de gauche du RDSE ont voté contre.
"Le gouvernement a considéré que nous devions prendre ensemble l'engagement que La Poste quelque soit sa réforme statutaire resterait (...) la principale entreprise publique", avait déclaré le ministre de l'Industrie, évoquant un amendement de la majorité qui selon lui la rend "imprivatisable".
"Ce texte ouvre la voie à une privatisation totale de l'opérateur public sans que ce soit imposé par le droit communautaire", a à contrario déploré Jean-Claude Danglot (CRC-SPG) dans les explications de vote. "C'est le plus ancien et le plus emblématique des services publics qui sera exercé à l'avenir par une société anonyme soumise pour l'essentiel aux règles du droit commun, jamais jusqu'à présent un gouvernement n'était allé si loin dans la remise en cause du service public", a déclaré Michel Teston (PS).
"Mon seul regret est que certains collègues sur les bancs de l'opposition ont préféré répéter qu'approfondir, répéter des angoisses et anxiété que ne partagent pas l'immense majorité de ceux qui font vivre La Poste", a déclaré Gérard Longuet (UMP).