"Le FMI refait les mêmes erreurs"

[Fonck1]

Le FMI n'apprend pas de ses échecs. D'après Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie 1991, le Fonds monétaire international (FMI) et les institutions internationales répètent "les mêmes erreurs" que lors de la crise asiatique de 1997. Ils imposent des conditions trop restrictives aux pays touchés par la crise et auxquels il octroie des prêts, a estimé en substance l'économiste américain.

"Quand le Fonds monétaire international prête comme actuellement de l'argent au Pakistan, à l'Islande, à l'Ukraine, il leur impose des taux d'intérêt élevés et une politique monétaire restrictive", a souligné Joseph Stiglitz lors d'une rencontre avec des journalistes. "C'est exactement l'opposé des politiques expansionnistes menées par la France ou le Royaume-Uni (…). Le résultat c'est que cet argent prêté, assorti de telles conditions, va probablement affaiblir l'économie" de ces pays et rendre "plus difficile pour eux de rembourser ces fonds". Dans un pays comme le Pakistan, de telles politiques risquent même "d'accroître le soutien aux talibans", a-t-il ajouté.

Et l'économiste d'asséner que les institutions internationales "limitent ce que ces gouvernements peuvent faire et nuisent à la démocratie" tout comme à "l'efficacité" des politiques.

[Crapulax]

Strauss Kahn fait en fonction de ses propres besoins,sexuels compris.

[MICHEL31]

Il n'y a pas que le FMI qui n'apprend rien de ses erreurs. Le monde économico-politique où nous vivons ne fait pas mieux !
Tout ce beau monde, se déméne pour ranimer un systéme bancaire raplapla, pour remettre la machine en chauffe et repartir de plus belle, sans changer quoique ce soit et sans tenir compte du séisme que nous venons de vivre.
L'animal est malade, quà cela ne tienne, ce n'est pas grave : On se voile la face, on lui administre une potion magique et ça repart ( pas comme en 14 mais comme en 2009 )
Ca me rappéle cette image de corrida où le cheval du picador se fait éventrer par la corne du taureau, malgré le carapaçon. On lui remonte les viscéres, on le sangle, on le remet sur ses sabots, le picador l'enfourche et repart au combat comme si de rien n'était.
Et nous, béats, repus, nous allons reprendre nos bonnes vieilles habitudes, comme au temps jadis !!!