Hirsch veut consacrer 1,5 mlrd d'€ à l'embauche des jeunes

[Fonck1]

EMPLOI - Le Haut commissaire à la Jeunesse propose de participer à 100.000 contrats en alternance...
Le Haut commissaire à la Jeunesse Martin Hirsch a proposé dimanche que l'Etat dépense 1,5 milliard d'euros pour l'embauche par les entreprises de 100.000 jeunes en contrats en alternance pendant deux ans, avant de se rembourser par baisse «minime» des allègements de cotisations.

Détaillant devant le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI les mesures qu'il compte présenter mardi à la commission de concertation jeunesse, il a «proposé que les entreprises embauchent toute de suite» et que «pendant deux ans on (les pouvoirs publics, ndlr) paye la prise en charge plus grande du salaire».

Le Medef n'est «pas très chaud»

En contrepartie le Haut commissaire à la Jeunesse a proposé de réduire de 1% «les cinq années suivantes» les «30 milliards d'euros d'allègement de charges» donnés chaque année par l'Etat aux employeurs. «Cela rembourse le milliard et demi», selon lui, même si «c'est un remboursement minime» revenant à renchérir de 5 centimes l'heure de travail.

Précisant que le Medef n'était «pas très chaud», il a pour sa part estimé que c'était «la meilleure formule pour tout le monde» car «il y a aujourd'hui 200.000 jeunes supplémentaires sur le carreau dont beaucoup sont formés et ont envie de travailler» et «de l'autre des entreprises qui n'ont pas les moyens d'embaucher des jeunes aujourd'hui, mais dont la survie dépendra d'avoir des jeunes formés avec une première expérience d'ici deux ou trois ans».

[Barbapoutre]

Les aides de l'état peuvent parfois avoir des effets pervers.

D'une part les jeunes sortent de l'école, mais ne sont pas toujours ou forcément employables avec les formations qu'ils reçoivent parce que le corps enseignant estime que ce n'est pas son rôle de former de la "chair à patrons".

Précisant que le Medef n'était «pas très chaud», il a pour sa part estimé que c'était «la meilleure formule pour tout le monde» car «il y a aujourd'hui 200.000 jeunes supplémentaires sur le carreau dont beaucoup sont formés et ont envie de travailler» et «de l'autre des entreprises qui n'ont pas les moyens d'embaucher des jeunes aujourd'hui, mais dont la survie dépendra d'avoir des jeunes formésavec une première expérience d'ici deux ou trois ans».

D'autre part il y a sur le marché du travail de plus en plus de personnes qui ne sont pas forcément jeunes mais qui aimeraient avoir une formation et ne l'obtiennent souvent pas, ou pas de façon satisfaisante pour changer de métier ou évoluer. La formation continue a souvent été une vache à lait pour tout un tas d'organismes qui ne voyaient surtout que le moyen de capter de l'argent, sans commune mesure avec les enseignements dispensés.

(La formation est financée par des prélèvements proportionnels aux salaires on peut donc dire que c'est un salaire différé sur lequel ceux qui ont cotisé et ont des besoins pourraient tirer)

Alors il peut y avoir un effet pervers si les entreprises trouvent plus d'intérêt à se faire financer un jeune plutôt qu'un autre chômeur, dans lequel cas il faudra trouver une autre forme d'aide pour celui-ci.
Malheureusement des effets pervers nous en avons vu d'autres! La contribution Delalande par exemple qui pénalisait le licenciement des plus de 50 ans mais qui provoquait des licenciements pour ceux qui avaient 49 ans.
Alors le fonds de ma pensée c'est que l'état ne devrait pas s'occuper de ça, les entreprises n'ont pas besoin d'aide, il faut les laisser travailler.

[Crapulax]

Depuis des années tout ces types de contrat une fois finis n'aboutissent pas,y'a pas de taf à la sortie,c'est un camouflé de plus pour le chomage,le Medef ne fait rien pour les salariés alors pour les jeunes?