les revenus prévisionnels des agriculteurs
- tisiphoné
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les revenus prévisionnels des agriculteurs
Les revenus des agriculteurs français ont chuté de 34 % en 2009, selon les comptes prévisionnels de l'agriculture publiés lundi 14 décembre par l'Insee. En 2008, ces revenus avaient baissé de 20 %, en raison de la chute des prix agricoles. Le revenu annuel moyen des agriculteurs devrait se situer en 2009 à 14 500 euros, soit près de moitié moins que le record de 28 500 euros enregistré en 2007. Le niveau des revenus de 2009 est également en-dessous de celui du début des années 1990.
La baisse des prix de la plupart des productions agricoles explique en grande partie cette dégringolade, que le recul des coûts de production (énergie, alimentation animale…) n'a pas suffi à compenser.
Avec un recul de 16 % des prix du lait et une production en diminution, les éleveurs laitiers figurent parmi les plus touchés. Leurs revenus s'effondrent de 54 % par rapport à 2008. De même les arboriculteurs (– 53 %), ainsi que les producteurs de céréales et oléoprotéagineux (– 51 %).
Les exploitations maraîchères et horticoles décrochent pour leur part de 34 % par rapport à 2008, selon ces prévisions. Elles atteignent un niveau de revenu inférieur à celui du début des années 1990. Ces exploitations sont souvent plombées par leurs coûts d'exploitation et surtout un coût de la main-d'œuvre plus élevé que celui de leurs concurrents européens.
Parmi les productions qui tirent un peu mieux leur épingle du jeu figure une partie de la viticulture, celle des vins de table et de pays (+ 39 %). A l'inverse, les exploitations de viticulture d'appellation, en baisse depuis 2000, perdent encore 8 % en 2009.
Les élevages de bovins se redressent (17 %) mais cette évolution positive ne rattrape pas encore les fortes baisses des deux années précédentes. De même pour l'élevage ovin dont la progression (22 %) ne comble pas le retard pris depuis 2002.
La baisse des prix de la plupart des productions agricoles explique en grande partie cette dégringolade, que le recul des coûts de production (énergie, alimentation animale…) n'a pas suffi à compenser.
Avec un recul de 16 % des prix du lait et une production en diminution, les éleveurs laitiers figurent parmi les plus touchés. Leurs revenus s'effondrent de 54 % par rapport à 2008. De même les arboriculteurs (– 53 %), ainsi que les producteurs de céréales et oléoprotéagineux (– 51 %).
Les exploitations maraîchères et horticoles décrochent pour leur part de 34 % par rapport à 2008, selon ces prévisions. Elles atteignent un niveau de revenu inférieur à celui du début des années 1990. Ces exploitations sont souvent plombées par leurs coûts d'exploitation et surtout un coût de la main-d'œuvre plus élevé que celui de leurs concurrents européens.
Parmi les productions qui tirent un peu mieux leur épingle du jeu figure une partie de la viticulture, celle des vins de table et de pays (+ 39 %). A l'inverse, les exploitations de viticulture d'appellation, en baisse depuis 2000, perdent encore 8 % en 2009.
Les élevages de bovins se redressent (17 %) mais cette évolution positive ne rattrape pas encore les fortes baisses des deux années précédentes. De même pour l'élevage ovin dont la progression (22 %) ne comble pas le retard pris depuis 2002.
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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
Attention : on parle bien d'agriculteurs exploitants, c'est-à-dire des chefs d'entreprise qui prennent le risque commercial lié à toute entreprise : riches quand tout va bien, ruinés quand tout va mal.
Pas de raisons de plus les plaindre que les petits commerçants qui mettent tous les jours la clés sous la porte dans nos villes.
S'ils ne supportent pas la situation d'entrepreneur à son compte, ils peuvent faire employé agricole et toucher un salaire !!! Ils ne risqueront plus de faire faillite, juste de se faire licencier par leur patron.
Pas de raisons de plus les plaindre que les petits commerçants qui mettent tous les jours la clés sous la porte dans nos villes.
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- tisiphoné
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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
ce n’est pas parce que l’INSEE enquête sur UNE catégorie qu’il ne faut pas le dire ou même dénoncer un état de fait. Ne rien dire à la suite d’une telle étude tiendrait davantage du discours d’une autruche la tête dans le sol…
Alors non, "Pas de raisons de plus les plaindre que les petits commerçants qui mettent tous les jours la clés sous la porte dans nos villes" mais doit on pour autant ne pas en parler et clore le sujet?
Alors non, "Pas de raisons de plus les plaindre que les petits commerçants qui mettent tous les jours la clés sous la porte dans nos villes" mais doit on pour autant ne pas en parler et clore le sujet?
- mum401
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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
Certes pas plus à plaindre, mais ce qui est difficile à supporter c'est que la matiére premiére de l'agriculteur dépend des marchés en bourse donc fluctuant. D'autre part en ce qui concerne les céréaliers qui n'ont qu'une récolte par an, si les marchés s'écroulent entre le moment des semis et de la récolte....les amortissements sont trés lourds.
- coincetabulle
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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
les agriculteurs et éleveurs, ce ne sont pas seulement les ferme industrielles ou les élevages en batteries. c'est aussi une multitude de petites exploitation familiales.
tenus par des gens qui n'ont que faire de vos obsessions de réussite et de pouvoir. est il possible d'imaginer une fois dans votre vie que ces gens n'ai d'autre but que celui de vivre de leur activité ?
contrairement à ce que vous avancez dans un autre sujet, le marché boursier des matières premières a toujours été sévèrement contrôlé et limité aux seuls intervenants du secteur concerné.
ce n'est que depuis 2000, date à laquelle ce verrou à sauté que les dérives ont commencé. et elle commencent à prendre des proportions inquiétantes.
les petits exploitants prennent de plein fouet les effet catastrophiques de la spéculation de masse sois disant bénéfique au développement de l'agriculture et sois disant sans effet sur le cours des matières premières.
expliquez moi donc comment vous maintenez à flot votre entreprise lorsque vous croulez sous les dettes, et que le prix du quintal varie du simple au double d'une année sur l'autre ? ou comment les producteurs de lait peuvent faire lorsque le prix d'achat du lait est en deçà du coût d'entretien du troupeau et des charges cumulés ?
la vérité, c'est qu'on a lâché le loup dans la bergerie.
tenus par des gens qui n'ont que faire de vos obsessions de réussite et de pouvoir. est il possible d'imaginer une fois dans votre vie que ces gens n'ai d'autre but que celui de vivre de leur activité ?
contrairement à ce que vous avancez dans un autre sujet, le marché boursier des matières premières a toujours été sévèrement contrôlé et limité aux seuls intervenants du secteur concerné.
ce n'est que depuis 2000, date à laquelle ce verrou à sauté que les dérives ont commencé. et elle commencent à prendre des proportions inquiétantes.
les petits exploitants prennent de plein fouet les effet catastrophiques de la spéculation de masse sois disant bénéfique au développement de l'agriculture et sois disant sans effet sur le cours des matières premières.
expliquez moi donc comment vous maintenez à flot votre entreprise lorsque vous croulez sous les dettes, et que le prix du quintal varie du simple au double d'une année sur l'autre ? ou comment les producteurs de lait peuvent faire lorsque le prix d'achat du lait est en deçà du coût d'entretien du troupeau et des charges cumulés ?
la vérité, c'est qu'on a lâché le loup dans la bergerie.
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
95D a écrit : Attention : on parle bien d'agriculteurs exploitants, c'est-à-dire des chefs d'entreprise qui prennent le risque commercial lié à toute entreprise : riches quand tout va bien, ruinés quand tout va mal.
Pas de raisons de plus les plaindre que les petits commerçants qui mettent tous les jours la clés sous la porte dans nos villes.
S'ils ne supportent pas la situation d'entrepreneur à son compte, ils peuvent faire employé agricole et toucher un salaire !!! Ils ne risqueront plus de faire faillite, juste de se faire licencier par leur patron.
si on écoutez les libéraux au crèverais tous de faim parce que pour eux la nourriture n est qu un marché de plus et pas le plus rentable . il ne trouve aucune utilité économique ( et comme c est leur seul critère les crétins ) au agriculteur ...
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- Posteur Giganovesque
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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
Mais parlons-en !!!tisiphoné a écrit : ce n’est pas parce que l’INSEE enquête sur UNE catégorie qu’il ne faut pas le dire ou même dénoncer un état de fait. Ne rien dire à la suite d’une telle étude tiendrait davantage du discours d’une autruche la tête dans le sol…
Alors non, "Pas de raisons de plus les plaindre que les petits commerçants qui mettent tous les jours la clés sous la porte dans nos villes" mais doit on pour autant ne pas en parler et clore le sujet?
Je dis juste que ce sont des entrepreneurs comme les autres, qu'à ce titre ils prennent des risques pour atteindre un niveau de vie qu'ils ne pourraient pas atteindre en restant salariés (par exemple fonctionnaires à la sécu)... Et que quand on prend des risques, parfois on se plante.
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- Posteur Giganovesque
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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
Quand on ne sait pas gérer une entreprise, on fait fonctionnaire : çà fait bouffer toute l'année (retraite comprise) sans se poser de questions sur les variations de cours de matières premières.coincetabulle a écrit : expliquez moi donc comment vous maintenez à flot votre entreprise lorsque vous croulez sous les dettes, et que le prix du quintal varie du simple au double d'une année sur l'autre ? ou comment les producteurs de lait peuvent faire lorsque le prix d'achat du lait est en deçà du coût d'entretien du troupeau et des charges cumulés ?
- vieux singe
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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
Comme il a été dit sommairement, les situations dans l'agriculture sont très constrastées!
Sans refaire une typographie de ces professions, Je propose deux observations:
1- Il reste dans notre pays un résidu de la vieille agriculture familiale (dernier carré d'une longue histoire) qui arrive au bout du roulot en terme de revenu (mimimum) et d'heures travaillées (maximum) Ceux là sont au bord du gouffre bien qu'ils jouent un double rôle: D'une part certes l'alimentation de la polpulation, au moins en produits frais et légummes , quoique fortement concurrencés (Espagne,Italie, Magrheb,..) mais d'autre part et surtout , ils garantissent à minima un maintien de notre "urbanisme" ou équipement rural , ossature nécessaire à nos payage de campagne et de préservation des natures adjacentes!
Ce rôle est totalement sous estimé et devrait être pris en compte aux différents niveaux politique! Seuls, les sénateurs, (vous savez, ces vieux s'éniles que les djeuns décérébrès méprisent avec candeur!!) permettent un minimum de résistance, bien que selon des critères et des schémas souvent "décalés"!,
Mais l'Histoire nous a toujours enseigné que les villes ont toujours bouffé sur le dos des campagnes...
2- Me semble que , come pour un minimum de structure industrielle de sécurité, il est nécessaire de conserver un minimum de potentiel alimentaire sur notre territoire, ne serait-ce que pour se prémunir d'évènements extérieurs incontrôlables, et au moins pour les amortir! Evidemment , cette perspective concerne aussi les grosses entreprises agricoles, en particulier céréalières, qui relèvent d'une autre approche , compte tenu de leur pouvoir de lobying permanent, en particulier dans des organisations professionnelles pas toujours très "claires" dans leurs couleurs !!
Au final, notre production agricole, dont je rappelle aussi qu'elle abrita longtemps les meilleurs spécialistes agronomes vendus comme experts à l'étranger) est un vrai sujet, sujet vital dans tous les sens du mot!
Plaidoyer pour mon grand père à qui je devais boien ça

Sans refaire une typographie de ces professions, Je propose deux observations:
1- Il reste dans notre pays un résidu de la vieille agriculture familiale (dernier carré d'une longue histoire) qui arrive au bout du roulot en terme de revenu (mimimum) et d'heures travaillées (maximum) Ceux là sont au bord du gouffre bien qu'ils jouent un double rôle: D'une part certes l'alimentation de la polpulation, au moins en produits frais et légummes , quoique fortement concurrencés (Espagne,Italie, Magrheb,..) mais d'autre part et surtout , ils garantissent à minima un maintien de notre "urbanisme" ou équipement rural , ossature nécessaire à nos payage de campagne et de préservation des natures adjacentes!
Ce rôle est totalement sous estimé et devrait être pris en compte aux différents niveaux politique! Seuls, les sénateurs, (vous savez, ces vieux s'éniles que les djeuns décérébrès méprisent avec candeur!!) permettent un minimum de résistance, bien que selon des critères et des schémas souvent "décalés"!,
Mais l'Histoire nous a toujours enseigné que les villes ont toujours bouffé sur le dos des campagnes...
2- Me semble que , come pour un minimum de structure industrielle de sécurité, il est nécessaire de conserver un minimum de potentiel alimentaire sur notre territoire, ne serait-ce que pour se prémunir d'évènements extérieurs incontrôlables, et au moins pour les amortir! Evidemment , cette perspective concerne aussi les grosses entreprises agricoles, en particulier céréalières, qui relèvent d'une autre approche , compte tenu de leur pouvoir de lobying permanent, en particulier dans des organisations professionnelles pas toujours très "claires" dans leurs couleurs !!
Au final, notre production agricole, dont je rappelle aussi qu'elle abrita longtemps les meilleurs spécialistes agronomes vendus comme experts à l'étranger) est un vrai sujet, sujet vital dans tous les sens du mot!
Plaidoyer pour mon grand père à qui je devais boien ça


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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
Gérer une entreprise,gérer une entreprise, y en a marre, faut dire ça aux distributeurs, aux centrales d'achats de ne pas se faire du fric sur le dos des agriculteurs, les marges sont un scandale pour les paysans.....! 

- vieux singe
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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
Là est l'une des origines du "problême" mais n'est pas la seule!véra a écrit : Gérer une entreprise,gérer une entreprise, y en a marre, faut dire ça aux distributeurs, aux centrales d'achats de ne pas se faire du fric sur le dos des agriculteurs, les marges sont un scandale pour les paysans.....!
j'y reviendrai peut être, ?maintenant je pars en répét; justement pour les pedzouls du sud, banda basco bearnaise!
salut :content2
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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
Vous avez raison : quand on n'y arrive pas, il ne faut pas le faire !!!véra a écrit : Gérer une entreprise,gérer une entreprise, y en a marre...

- mum401
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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
:roll: mais bien sur ...on t'attend la cinquante passée, comme salarié ?? et tes emprunts sur ta ferme, ta maison ?? ouais c'est sur, quand on y arive pas on arrête et on se tire une balle dans la tête !
- coincetabulle
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Re: les revenus prévisionnels des agriculteurs
mais non voyons, c'est simple ! sois tu monte ton entreprise et tu es digne d'intérêt et de respect, sois tu monte pas d'entreprise et tu es une sous merde, c'est pourtant pas dur à comprendre ?
et si jamais tu décides de reprendre l'exploitation familiale, ou pire, de te lancer dans l'aventure sans antécédent, ben tu fais comme si tu montais une boite d'informatique ou une épicerie. pour certain, c'est les même motivations, les même circonstances et c'est la même vie de toute évidence
à noter que pour les libéraux, seul le résultat, pardon, le chiffre d'affaire compte. peu importe que tu t'acquitte de ton travail par conviction, tradition ou autre. peu importe que tu ne souhaite que incroyable tare génétique, vivre de ton activité, si tu ne rentre pas dans le moule de la toute puissante loi du plus fort, tu crève, la gueule ouverte. et non content de te voir crever, une foi à terre, tes concurrents viendront de marcher sur la gueule et s'essuyer leurs pompes sur ton cul ! c'est ça la vie ! libérale mec ....
point fort, réussir à caser la bonne vieille rancœur contre le fonctionnaire dans un thread consacré aux prévision de revenus des agriculteurs. la, j'avoue c'est très fort, à ce niveau, on est plus dans l'aveuglement idéologique mais dans le caricatural.
ceci dis, en caricature bête et méchante, j'espère ne pas m'en sortir trop mal sur ce coup la
et si jamais tu décides de reprendre l'exploitation familiale, ou pire, de te lancer dans l'aventure sans antécédent, ben tu fais comme si tu montais une boite d'informatique ou une épicerie. pour certain, c'est les même motivations, les même circonstances et c'est la même vie de toute évidence

à noter que pour les libéraux, seul le résultat, pardon, le chiffre d'affaire compte. peu importe que tu t'acquitte de ton travail par conviction, tradition ou autre. peu importe que tu ne souhaite que incroyable tare génétique, vivre de ton activité, si tu ne rentre pas dans le moule de la toute puissante loi du plus fort, tu crève, la gueule ouverte. et non content de te voir crever, une foi à terre, tes concurrents viendront de marcher sur la gueule et s'essuyer leurs pompes sur ton cul ! c'est ça la vie ! libérale mec ....
point fort, réussir à caser la bonne vieille rancœur contre le fonctionnaire dans un thread consacré aux prévision de revenus des agriculteurs. la, j'avoue c'est très fort, à ce niveau, on est plus dans l'aveuglement idéologique mais dans le caricatural.
ceci dis, en caricature bête et méchante, j'espère ne pas m'en sortir trop mal sur ce coup la

le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
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