en attendant un rappel des faits..

on se perd en conjectures... :roll:
Le palais princier de Monaco a
engagé une procédure judiciaire aux Etats-Unis contre un ressortissant américain, Robert Eringer, qui affirme avoir effectué un travail d'"espionnage" pour le compte du prince Albert de Monaco entre 2002 et 2007. "Le palais princier tient à rappeler qu'une procédure judiciaire est à ce jour en cours aux Etats-Unis à l'encontre de M. Eringer", selon un communiqué du palais.
L'avocat du prince, Me Thierry Lacoste, a précisé que la procédure était "en train d'être lancée" devant un tribunal de Los Angeles. Dans un entretien publié cette semaine par Paris Match, Robert Eringer affirme avoir organisé à la demande du prince Albert une agence d'espionnnage baptisée "Monaco Intelligence Service" (MIS) qui ne rendait compte qu'au souverain monégasque.
M. Eringer affirme avoir enquêté sur "beaucoup de gens qui travaillaient autour de lui", notamment un homme d'affaires réputé, un haut fonctionnaire, un promoteur immobilier. Il ajoute qu'il effectuait également un "travail d'infiltration" dans la presse : "Il adorait savoir qui informait les journaux", dit M. Eringer.
"AUCUNE STRUCTURE PORTANT LE NOM DE MIS N'A JAMAIS EXISTÉ"
Le palais princier affirme que ces déclarations sont infondées et "tient à faire part de son indignation face aux nombreuses assertions mensongères et diffamatoires formulées à l'encontre de SAS le prince Albert II de Monaco, qui salissent son image et le renom de la principauté de Monaco".
M. Eringer affirme que ses relations avec le prince se sont achevées en 2007 sans que ce dernier l'ait prévenu de sa volonté d'y mettre un terme. "Il m'a laissé travailler et je lui ai envoyé des factures qu'il n'a pas honorées", assure-t-il, affirmant avoir déposé plainte devant un tribunal de Santa Barbara (Californie) pour rupture abusive de contrat.
Le prince Albert, en sa qualité de chef d'Etat, dispose d'une immunité diplomatique. "Les accusations de M. Eringer ne reposent sur rien. Il n'y a pas un seul élément de preuve. C'est du vent", a déclaré Me Lacoste.
De son côté, le gouvernement monégasque a publié, vendredi 6 novembre, un communiqué indiquant qu'il n'existait au sein de l'Etat aucun organisme nommé MIS : "Le gouvernement princier tient à faire savoir qu'au sein des Services de l'Etat monégasque aucune structure portant le nom de MIS n'a jamais existé."
Paris Match publie une carte portant le nom MIS, barrée aux couleurs rouge et blanche de Monaco, avec la photo de Robert Eringer et une signature du prince Albert de Monaco dont rien n'indique qu'elle soit authentique. "Toute carte portant cette mention n'a jamais eu aucune existence légale en principauté de Monaco ni de ce fait aucun caractère d'authenticité", assure le texte du gouvernement monégasque.