New Fabris, Nortel: Faire sauter son entreprise?

[Barbapoutre]

Pour rappel, dans le monde réel les employés sont bel et bien des "pions sur l'échiquier", des outils de travail au service de l'entreprise, et pas le contraire.
Bien sûr, on peut tomber sur des patrons/dirigeants/actionnaires plus humanistes que d'autres, mais en général quand on monte une boîte, quelle qu'en soit la taille, c'est pour gagner du pognon, et s'il faut embaucher pour cela, alors on embauche, et quand on doit se séparer de tout ou partie des employés pour gagner plus, et bien on le fait.

Quand on signe un contrat de travail à durée indéterminée, le fameux CDI que certains voudraient généralisé, cela veut dire qu'il peut s'arrêter à tout moment, de la volonté propre de l'employeur ou de l'employé. Malheureusement, comme pour beaucoup d'autres documents, beaucoup de gens le signent sans savoir ce qu'il signifie, ils croient que "durée indéterminée" signifie "à vie".

Un détail : si vous ne voulez plus travailler pour une boîte, vous êtes contents de pouvoir démissionner sans donner de raison, juste en effectuant un préavis, et sans payer aucun dédommagement à votre employeur qui n'arrive pas toujours à vous remplacer ? Alors pourquoi l'employeur n'aurait pas le droit de mettre fin au contrat de son côté ? Et en plus, lui, il est obligé de vous indemniser...
Alors qui est à plaindre ?

Tu dis vrai lorsque tu parles du cdi, des finalités et objectifs des entreprises.
D'ailleurs quelle que soit la stratégie du management l'objectif reste le profit.
En même temps Il faut bien reconnaître que le code du travail rééquilibre un rapport de force qui serait à l'avantage de l'employeur.
Historiquement on sait ce qui se faisait au siècle de Zola et même plus proche de nous ...

Pour en revenir aux salariés de New Fabris, ils ont désamorcé la bombe pour pouvoir parler au ministre Estrosi, en menaçant de la réamorcer éventuellement mais bon ça ne se fera sans doute pas ... en même temps ils ne se font plus d'illusions ils savent qu'ils n'obtiendront pas ce qu'ils revendiquent

[tisiphoné]

Les 366 salariés de New Fabris ont accepté une prime de licenciement supplémentaire de 12.000 euros nets

C'est la somme proposée par le ministère de l'Industrie vendredi -au lieu des 11.000 euros brut promis la semaine dernière- en plus de l'indemnisation légale de licenciement comprise entre 17.500 et 19.000 euros.

Un vote des salariés en faveur du "oui" a eu lieu ce matin, alors que la revendication initiale portait sur 30.000 euros par salarié.

Le vote, organisé à bulletin secret dans l'usine du sous-traitant automobile de Châtellerault (Vienne), devrait mettre fin au conflit ouvert par la mise en liquidation de l'entreprise en juin.

Le "oui" à la proposition gouvernementale l'a emporté par 204 voix contre 24, six bulletins nuls et un blanc, ont annoncé les syndicats.

Guy Eyermann porte-parole CGT des salariés de l'équipementier automobile placé en liquidation judiciaire, s'était pourtant dit "déçu" par la nouvelle proposition d'aide du gouvernement, portée à 12.000 euros net, la jugeant "toujours aussi minable".

Les salariés de New fabris ont manifesté jeudi à Châtellerault (Vienne). Rejoints par plusieurs délégations d'entreprises en difficulté comme Continental, Molex, Renault, SBFM et Goodyear, ils étaient 1.800 selon la police et au moins 3.500, selon les syndicats. Ils veulent obtenir une prime de départ de 30.000 euros, faute de quoi ils menacent de faire sauter leur usine.

Ces indemnités seraient financées par le rachat des quatre millions d'euros de stocks par Renault et PSA, leurs anciens clients. Les syndicats jugent la proposition insuffisante. Les salariés de New Fabris voulaient 30.000 euros d'indemnités, en plus des versements légaux, pour chacun des 366 salariés, soit dix millions d'euros au total.

Pour obtenir 30.000 euros, les employés de New Fabris, usine de la Vienne liquidée en juin, avaient placé des bouteilles de gaz sur le site à la mi-juillet. Les salariés ont retiré les bouteilles après une première rencontre avec le ministre de l'Industrie Christian Estrosi le 22 juillet, tout en maintenant leur ultimatum au 31 juillet.

[Barbapoutre]

Et bien alors pas de feu d'artifice.

Ça me paraissait couru d'avance! trop grave.

[coincetabulle]

ça finira par arriver un jour ou l'autre si on continue dans cette direction, et c'est le cas semble t il, avec la reprise de la course aux primes dans les sphères financières.

et que dire des augmentations fulgurantes de salaire qui ont suivi de près les annonces de renoncement aux golden parachutes et autre joyeusetés.

ce genre de menace devrait être prise au sérieux à l'avenir imo.

[95D]

Bref, l'humanisme manquant dont tu parles devrait être davantage exploité que les employés

Oui, il faudrait expliquer aux travailleurs qu'ils doivent devenir libres et indépendants de leur entreprise et de leur patron. Que leur patron n'est ni leur père ni le bon dieu et qu'il ne leur doit rien à part un salaire en fin de mois pour le travail rendu. Que la vrai liberté, c'est de ne dépendre de personne et d'être toujours en position de refuser ce qu'on ne veut pas faire.

Beaucoup de salariés ne sont que des carpettes qui ont renoncé à leur fierté et à leur liberté par facilité envers un tiers qui ne leur a rien promis en dehors d'un salaire à la fin du mois.

Il est toujours gerbant de se dire que les mêmes hommes qui vont pleurer que leur patron les largue sans un rond seront capables le lendemain de larguer leur femmes et leurs 3 gosses en toute légalité et en toute sérénité sans se dire qu'eux ils se sont engagés envers les rejetons qu'ils ont fait à leur ex. Il est plus facile et toléré de nos jours de se débarrasser de sa femme que de son employé.

[dinosaure]

Il est toujours gerbant de se dire que les mêmes hommes qui vont pleurer que leur patron les largue sans un rond seront capables le lendemain de larguer leur femmes et leurs 3 gosses en toute légalité et en toute sérénité sans se dire qu'eux ils se sont engagés envers les rejetons qu'ils ont fait à leur ex. Il est plus facile et toléré de nos jours de se débarrasser de sa femme que de son employé.

Si tu crois ça, essaye. Et prie pour que ton épouse aie vraiment un très mauvais avocat...

[95D]

Si tu crois ça, essaye. Et prie pour que ton épouse aie vraiment un très mauvais avocat...

Désolé : la loi n'interdit pas de larguer sa femme, même sans motif "réel et sérieux". Ce qui n'est pas le cas pour se séparer d'un salarié.

Même un bon avocat n'arrivera pas à imposer une "réintégration" de l'épouse larguée dans le couple !!!

[dinosaure]

Oui, il faudrait expliquer aux travailleurs qu'ils doivent devenir libres et indépendants de leur entreprise et de leur patron. Que leur patron n'est ni leur père ni le bon dieu et qu'il ne leur doit rien à part un salaire en fin de mois pour le travail rendu. Que la vrai liberté, c'est de ne dépendre de personne et d'être toujours en position de refuser ce qu'on ne veut pas faire.

Beaucoup de salariés ne sont que des carpettes qui ont renoncé à leur fierté et à leur liberté par facilité envers un tiers qui ne leur a rien promis en dehors d'un salaire à la fin du mois.

Vous n'en avez jamais assez de répéter la même chanson en boucle ?

Il vous échappe certainement que si les salariés ne s'impliquaient pas plus que ça dans la vie de leur entreprise plus rien ne fonctionnerait.
Heureusement, que tout le monde ne raisonne pas comme ça. on en serait encore au silex taillé.

[95D]

Il vous échappe certainement que si les salariés ne s'impliquaient pas plus que ça dans la vie de leur entreprise plus rien ne fonctionnerait.
Heureusement, que tout le monde ne raisonne pas comme ça. on en serait encore au silex taillé.

Si vous le dites !!!

[capitaine]

Il est toujours gerbant de se dire que les mêmes hommes qui vont pleurer que leur patron les largue sans un rond seront capables le lendemain de larguer leur femmes et leurs 3 gosses en toute légalité et en toute sérénité sans se dire qu'eux ils se sont engagés envers les rejetons qu'ils ont fait à leur ex. Il est plus facile et toléré de nos jours de se débarrasser de sa femme que de son employé.

95d , vous me semblez en panne d'arguments pour écrire celà...c'en est même gerbant
car les patrons eux, ne font pas celà à leur famille, n'est ce pas ? ce sont juste les employés qui ralent qui le font..
c'était une petite remarque pour vous faire découvrir que certaines choses ne sont pas corrélées comme vous aimeriez le faire croire.
On pourrait dire aussi que les mêmes patrons, qui préchi précha, comme vous d'ailleurs, le LIBERALISME envers et contre tout,
sont venu lécher les bottes ( et je me censure) de l'ETAT cet ENNEMI JURE.....qui fourre son nez partout..
cela pour dire aussi que dans cette crise , créée par quelques milliers de gens, certains n'ont plus les chemins réguliers de la contestation
pour se faire entendre, et ils en trouvent d'autres..C'EST UN SIGNE DES TEMPS, créé par votre libéralisme dont vous êtes le défenseur..
J'en ai aussi assez de vous entendre dire, "Beaucoup de salariés ne sont que des carpettes qui ont renoncé à leur fierté et à leur liberté par facilité envers un tiers qui ne leur a rien promis en dehors d'un salaire à la fin du mois......
Il ne peut pas y avoir QUE des patrons, il ne peut pas y avoir QUE des employés..ne serait ce que par les facultés, les intelligences, qui font notre personnalité, et à vous lire vous semblez TRES content de vous à n'en pas douter,
alors traiter de carpettes ceux qui ont soit fait un choix, soit pas choisi du tout, me laisse à penser que ces mots vous sont peut être destinés,
car les insultes c'est toujours envers soi même qu'on les profère...
rien de neuf chez vous en tout cas...

[95D]

car les patrons eux, ne font pas celà à leur famille, n'est ce pas ? ce sont juste les employés qui ralent qui le font..

Ne vous en déplaise, les patrons ne sont pas des surhommes. Et il leur arrive aussi de laguer leur famille.

Il ne peut pas y avoir QUE des patrons, il ne peut pas y avoir QUE des employés..ne serait ce que par les facultés, les intelligences,

Renoncer à sa liberté n'est pas une question d'intelligence ou de facultés. C'est une question de fierté et d'honneur.
Et je récuse le droit de se plaindre à ceux qui ont renoncé à leur liberté pour aller à la soupe.

alors traiter de carpettes ceux qui ont soit fait un choix, soit pas choisi du tout,

Justement : chacun DOIT avoir la fierté de choisir pour lui-même. S'il a laissé un autre choisir pour lui, il s'est volontairement transformé en esclave.

[Fonck1]

Renoncer à sa liberté n'est pas une question d'intelligence ou de facultés. C'est une question de fierté et d'honneur.
Et je récuse le droit de se plaindre à ceux qui ont renoncé à leur liberté pour aller à la soupe.

ils ont malheureusement pas toujours le choix.on fait ce que l'on peut,avec ce que l'on a dans l'environnement ou l'on est.

[Photos]

Dans le Journal du Dimanche dernier, Estrosi parle des licenciés de New Fabris à Châtellerault: "Ils vont touher pendant un an 95% de leur salaire. En plus de tout cela , ils auront entre 17500 et 19 000€ d'indemnités de licenciement. Les salariés de New Fabris auront tous les atouts en main pour envisager au mieux l'avenir."
Outre le fait que la prime n'est que de 12 000€ et que les offres d'emplois sont rares, de quoin se plaignent-ils?
Il n'y aurait pas des claques qui se perdent?

[Fonck1]

avec une somme pareille,il peuvent envisager une autre région pour trouver du travail?

[max56]

ils ont raison, c'est la bourse ou l'usine!