dinosaure a écrit :
Ce que tu décris c'est le cas de la personne qui n'a pas d'assurance et qui se constitue un bas de laine pour les "coups durs".
Dès l'instant où tu adhère de gré (système volontaire US et mutuelles individuelles françaises) ou de force (système obligatoire CPAM et mutuelles d'entreprise françaises) à un système d'assurance, tu met un peu d'argent dans un pot commun avec la possibilité en cas de pépin de faire payer par ce pot commun tes dépense de santé.
La différence c'est que dans un système d'assurance privé il est nécessaire de prévoir une rémunération des actionnaires qui n'existe pas dans les mutuelles ou à la CPAM.
Vous oubliez (volontairement???) un détail qui a son importance. Une assurance pulbique par définition ne regardera jamais votre comportement individuel : un séropo héroinomane ne paye pas plus qu'une personne en bonne santé... Ce qui n'est pas le cas d'une assurance.
Il faut croire que vous n'avez jamais souscrit d'assurance auto, sinon vous sauriez uqe le tarif est individualisé suivant votre comportement propre. Il s'agît d'un système qui s'appelle le bonus/malus !!!
dinosaure a écrit : Quand aux système de retraite, il ne s'agit pas d'assurance.
Encore une grosse connerie su Dino !!!
Mettre de l'argent de coté pour couvrir un risque futur, c'est le principe même de l'assurance !!! Et la retraite, c'est archétype d'une assurance.
La mutualisation du risque n'est qu'un effet secondaire et non nécessaire de l'assurance :
1) quand vous prenez une assurance auto, la mutualisation est largement pondérée par votre risque propre (principe du bonus/malus),
2) quand vous prenez une mutuelle-maladie, je vous laisse imaginer pourquoi vous remplissez un questionnaire-santé !!!
3) dans une assurance-vie, il n'y a jamais aucune mutualisation : ce que vous aurez à la fin n'est jamais que ce que vous avez mis au début : personne n'a payé pour vous !!!