Pékin : des objectifs de réduction de gaz à effet de serre

[Fonck1]

La Chine sera représentée par le premier ministre Wen Jiabao à la conférence de Copenhague sur le climat en décembre, a annoncé jeudi un porte-parole du ministère des affaires étrangères. L'information a été communiquée par le porte-parole Qin Gang lors du point presse régulier du ministère, au lendemain de l'annonce par les Etats-Unis que le président Barack Obama se rendrait lui-même à Copenhague, où la conférence s'ouvre le 7 décembre. La Chine et les Etats-Unis sont les deux plus grands pollueurs de la planète.
Conservez cet article dans votre classeur
Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts
Sur le même sujet
L'annonce de la venue du premier ministre Wen Jiabao à la conférence de Copenhague intervient au lendemain de l'annonce par les Etats-Unis que le président Barack Obama se rendrait lui-même au Danemark.
Les faits Pékin se fixe des objectifs de réduction de gaz à effet de serre
Annoncée officieusement, mercredi 25 novembre, la confirmation de la venue du président américain au sommet de l'ONU sur le climat n'a pas encore été donnée.


La Chine, premier émeteur de gaz à effets, annonce pour la première fois un objectif pour 2020 de réduction chiffrée de ses émissions de gaz à effet de serre par unité de PIB de 40 à 45 % par rapport à 2005, rapporte l'agence Chine Nouvelle. Jusqu'à présent, elle refusait de se fixer des objectifs contraignants en matière de réduction d'émissions polluantes pour ne pas sacrifier sa croissance. En septembre, le président Hu Jintao s'est engagé à réduire la croissance des émissions de CO2 de son pays par point de PIB — intensité carbonique — "de façon notable" d'ici à 2020, sans précisions chiffrées. Mercredi, le représentant spécial de la Chine pour les discussions sur les changements climatiques, Yu Qingtai, a réaffirmé que la priorité de son pays était le développement, accusant par ailleurs les pays industrialisés de ne pas avoir respecté leurs engagements sur le climat.

Les Etats-Unis ont fait, mercredi, deux gestes significatifs pour aider la prochaine conférence internationale sur le climat en annonçant la participation de leur président et en présentant des objectifs chiffrés de réduction de leurs émissions polluantes. Si la participation de Barack Obama à la grande conférence de l'ONU en décembre à Copenhague a généralement été saluée comme étant de nature à donner une impulsion, l'objectif de réduction assigné à court terme à l'un des deux plus gros pollueurs de la planète, avec la Chine, est resté insuffisant pour beaucoup.

M. Obama a décidé de se rendre le 9 décembre à Copenhague parce qu'il a estimé que sa présence "donnera de l'élan aux négociations et, selon nous, augmentera les chances de succès", a dit son conseiller Mike Froman. M. Obama ne se déplacera pas les mains vides. Il mettra sur la table un objectif de 17 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre américaines d'ici à 2020 et par rapport à 2005. L'objectif à long terme de M. Obama est de réduire les émissions de 83 % d'ici à 2050. La feuille de route de son administration pour y parvenir est une réduction de 17 % d'ici à 2020, 30 % d'ici à 2025 et 42 % d'ici à 2030, a dit son administration.

Pour l'organisation Greenpeace, parce que M. Obama arrivera et repartira avant la plupart des autres dirigeants et parce qu'il viendra avec des objectifs insuffisants, son voyage n'est "rien d'autre qu'une séance photo" sur le chemin d'Oslo, où il doit de toute façon se rendre le 10 décembre pour recevoir le prix Nobel de la paix.

[VERNON]

AL GORE = ex vice-président de Bill Clinton ; n'est ce pas sous l'administration de ce dernier que les USA ont refusé de signer les accords de Kyoto ?

OBAMA =président américain en fonction , plus Ponce-Pilate qu'écolo inquiet du devenir de la planète.

TOUS DEUX : prix Nobel de la paix ; ce prix , finalement , n'est il destiné qu'aux " m'as-tu-vu" ?