CHATEL-GUYON — Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a annoncé vendredi à Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme) que 600 agents de sécurité seraient recrutés ainsi que 900 gardiens de la paix d'ici la fin de l'année 2009.
M. Hortefeux, qui présidait une cérémonie de sortie de promotion des cadets de la République, a également réaffirmé que 900 de ces cadets seraient recrutés en 2009.
"600 adjoints de sécurité (ADS) seront recrutés en 2009 de même que 900 gardiens de la paix d'ici la fin de l'année", a déclaré le ministre.
"900 cadets seront recrutés en 2009 et tous ceux qui ont réussi cette année les tests de sélection seront incorporés à partir du 1er octobre", a-t-il ajouté.
"Il a pu y avoir des incertitudes budgétaires ou comptables. Elles sont désormais levées", a ajouté M. Hortefeux, récemment confronté à une controverse sur l'incorporation des jeunes admis dans les écoles des "cadets de la République", à la suite de l'annonce par son ministère du report de cette incorporation pour des raisons budgétaires.
Ce report était dû à "l'organisation administrative", selon le ministre, or "dans une démocratie moderne, ce n'est pas à l'organisation administrative de décider, c'est à l'autorité politique", a-t-il souligné devant les journalistes.
"Ca a été pour moi l'occasion de le rappeler dès ma prise de fonction et je pense que c'est utile", a-t-il conclu sur ce point.
1.050 garçons et filles âgés entre 18 et 25 ans, qui avaient réussi les tests pour entrer le 1er septembre dans les écoles de police afin de devenir cadets de la République, avaient reçu fin juillet un appel téléphonique leur annonçant l'ajournement de cette formation, suivi d'une lettre.
Cette annonce avait provoqué la colère des syndicats policiers et plongé dans le désarroi les futurs élèves ayant tout lâché pour suivre cette formation.
M. Hortefeux avait aussitôt tenté de rassurer les futurs policiers en assurant que 900 d'entre eux seraient bel et bien recrutés à compter du 1er octobre.
Les "cadets de la République" ont été créés par Nicolas Sarkozy, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, pour favoriser la mixité sociale au sein de la police, en offrant à des jeunes non bacheliers une formation en alternance (payée 600 euros par mois) les préparant au concours de gardien de la paix, pour lequel le bac est exigé.
