Quelqu'un peut m'expliquer, car ca devient surréaliste.. :roll:
Décidément, le navire de la Rue de Valois tangue ! Après avoir réfuté les accusations de pédophilie, Frédéric Mitterrand est aux prises, depuis vendredi matin, avec une seconde affaire. C'est en lisant le Quotidien de La Réunion que le ministre de la Culture découvre un fac-similé de l'un de ses courriers, datant du 18 mars dernier, époque où il dirigeait la Villa Médicis, mandaté par l'Élysée. Dans cette lettre manuscrite, il se porte témoin de moralité pour deux mineurs violeurs en réunion, condamnés en première instance à 10 ans de prison.
Il propose au président du tribunal de La Réunion, qui doit les juger en appel en octobre prochain, d'aider à leur réinsertion : "En tant que directeur de l'Académie de France à Rome, je m'engage personnellement à faciliter toute mesure de réinsertion." Puis, il précise : "Je dispose d'un certain nombre de contrats qui pourraient être mis à profit."
Contacté par lepoint.fr, le cabinet du ministre conçoit que Frédéric Mitterrand a agi, ici, avec une certaine légèreté, n'écoutant que son "bon coeur". N'empêche, la lettre crée un immense malaise. Frédéric Mitterrand, directeur de la Villa Médicis, projette ici d'utiliser les moyens de l'État pour se porter au secours de deux violeurs condamnés. La victime, une jeune fille âgée de 16 ans, a été l'objet d'une tournante sous la menace d'un couteau...
L'un des deux condamnés est le filleul de Mitterrand. "C'est en fait le fils de sa gouvernante réunionnaise, explique son cabinet. Frédéric Mitterrand assure qu'il ne l'a jamais vu depuis ses premiers mois. Il a produit ce témoignage lorsqu'il a été contacté par son ancienne gouvernante au printemps dernier." Contacté par lepoint.fr vers 19 h 15, l'Élysée, pris de court, découvrait l'histoire. Une réaction est attendue après concertation avec Nicolas Sarkozy et François Fillon.