c'est à l'automne que les langues se délient sur le Tour de France..

Que ne le font elles au moment où a lieu le show.. :roll: bizarre..
Journalistes où êtes vous ?
Dans la gamelle ? Ah pardon..
C'est vrai, cette année Astana a donné à manger à tout le monde, même à ses détracteurs..

J'aime bien : "un nouveau pavé dans la mare"
je rajouterais "la mare glauque"..
L'AFLD jette un nouveau pavé dans la mare en affirmant, dans un rapport sur le déroulement des contrôles antidopage sur le Tour de France, que la formation Astana aurait été favorisée par les officiels de l'Union cycliste internationale (UCI).
Le rapport a été envoyé ce lundi à l'UCI, à l'Agence mondiale antidopage (AMA), aux ministres de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot et Rama Yade, ainsi qu'à Amaury Sport Organisation (ASO), organisateur et propriétaire de l'épreuve. Deux médecins missionnés par l'Agence française ont rédigé un document de dix pages à partir de leurs journaux de bord tenus durant l'épreuve. L'UCI, organisatrice des prélèvements urinaires sur l'épreuve, en prend pour son grade avec des révélations accablantes.
Le Monde.fr cite plusieurs passages du rapport de l'agence basée à Châtenay-Malabry, dans les Yvelines, et retrace le traitement de faveur dont a bénéficié la formation kazakhe. Par exemple, le 11 juillet, les inspecteurs de l'UCI n'avaient pas autorisé la présence des médecins de l'AFLD, pourtant obligatoire afin que les coureurs ne procèdent pas à des manipulations. Ce même jour, les coureurs de la formation kazakhe ne s'étaient pas présentés immédiatement au contrôle, comme le stipule le règlement, et avait bénéficié de la clémence de l'organisation mondiale qui leur avait accordé un délai de 45 minutes pour se soustraire aux tests. Le 25 juillet, aucun prélevement sanguin n'avait été réalisé, l'UCI arguant du fait qu'elle n'avait pas bien estimée le temps de transport entre la ligne d'arrivée et l'hôtel, situé à 60 kilomètres. Le rapport va plus loin en indiquant que toutes les informations sur la localisation des équipes avant le Tour pour procéder à des contrôles avaient bien été transmises. Toutes, sauf celles concernant Astana !
L'UCI informait les coureurs des contrôles
Les inspecteurs de l'UCI sont également accusés de ne pas avoir caché les noms des coureurs convoqués aux contrôles à la fin de l'étape. Les coureurs étaient régulièrement prévenus une demi-heure avant l'arrivée d'une étape. Un laps de temps important qui peut « favoriser ainsi des manipulations sur les paramètres des échantillons devant être prélevés ». Un coureur a même été prévenu avant le départ du contre-la-montre par équipes le 7 juillet. Plus étonnant encore, les révélations sur le mode de conservation archaïque des échantillons, parfois laissés dans le coffre de voitures en plein soleil. Un procédé rendant « difficile des analyses en raison de leur détérioration ».
Les inspecteurs de l'UCI ont qualifié à tort de « contrôles hors compétition » ceux pratiqués le matin ou le soir des étapes. Or, la liste des substances interdites « hors compétition » est beaucoup moins importante que celle « en compétition ». Les révélations en chaîne jettent à nouveau le discrédit sur la Grande Boucle, épargnée par les cas de dopage en 2009. L'AFLD avait déjà noté des dysfonctionnements en avril lors d'un contrôle antidopage de Lance Armstrong. L'Américain, qui ne porte pas l'Agence française dans son cœur, avait éludé le sujet. Les révélations de l'AFLD entretiennent aussi le flou sur les connivences suspectes entre l'UCI et le septuple vainqueur du Tour de France. En attendant les réactions des différents acteurs, le cyclisme n'en sort toujours pas grandi.