l'UE va aider l'Irlande

[tisiphoné]

Les ministres européens des Finances ont accueilli "favorablement" dimanche soir la demande d'aide de l'Irlande

La présidence de l'UE a précisé que cette aide serait inférieure à 100 milliards d'euros. Elle serait comprise entre 80 et 90 milliards d'euros selon Reuters.

Le Fonds monétaire international a salué la réponse apportée par les autorités européennes à la crise irlandaise.


Il s'est dit prêt à apporter sa contribution à cet effort, notamment par le biais de l'octroi d'un prêt sur plusieurs années.

L'Irlande avait officiellement demandé dimanche une aide à l'UE et au FMI dans le cadre d'un plan de sauvetage de ses banques.

Objectif : rassurer les marchés lundi
Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, devrait faire un communiqué à l'issue de la conférence téléphonique, de manière à rassurer les marchés avant leur ouverture lundi matin.

Cette réunion sera suivie de peu par une autre conférence téléphonique, cette fois-ci des ministres des Finances du G7, qui réunit les Etats-Unis, le Japon, le Canada, le Royaume-uni, la France, l'Allemagne et l'Italie.

L'intérêt du G7 témoigne de le dimension internationale qu'a prise la crise financière en Irlande : l'endettement astronomique de son secteur bancaire, durement affecté par l'éclatement d'une bulle immobilière, fait craindre une contagion non seulement en Europe mais au-delà.

Créer un fonds de prévoyance pour l'Irlande
Le ministre irlandais des Finances a précisé que le but était de créer un "fonds de prévoyance" dans lequel l'Irlande pourrait puiser afin de venir en aide aux banques de l'île qui ont toutes les peines à se refinancer au niveau international.

Le tout est de "faire en sorte que nous ne vivions pas un effondrement du secteur bancaire" irlandais, a-t-il averti. "Les fonds ne seront pas forcément utilisés: le chiffre servira à démontrer le soutien disponible pour garantir le système bancaire irlandais au sein de la zone euro", a-t-il expliqué, ajoutant qu'une "partie de l'argent pourrait servir à la recapitalisation des banques".

Le ministre a rappelé que les banques irlandaises avaient dû emprunter des sommes "massives" à la Banque centrale européenne (BCE) mais qu'une solution à plus long terme était nécessaire. "En raison du degré de leur dépendance... il est indispensable que nous approfondissions notre approche afin de régler les problèmes structurels du système bancaire", a-t-il reconnu.

Un nouveau plan de rigueur sera annoncé cette semaine en Irlande
Le ministre a par ailleurs confirmé que sera annoncé "en début de semaine prochaine" un nouveau plan de rigueur, préalable à l'aide internationale. Ces mesures d'austérité visent à économiser 15 milliards d'euros sur quatre ans, soit près de 10% de l'ensemble du produit intérieur brut (PIB) irlandais. Le plan a pour objectif de ramener le déficit public record, actuellement de 32% du PIB, à 3%, conformément aux exigences de l'UE.

[papirenard]

Cette crise irlandaise a de quoi nous inquiéter, n'étant pas un expert en ce domaine je me garderai bien de toute position dans un sens ou dans l'autre, mais tout de même lorsque j'entends nos politiques de tous bords nous dire que la France ne peut pas connaitre cette situation et compte tenu de leur habituelle "clairvoyance" je ne suis encore moins rassuré!! (Le dernier en date à en avoir parlé est un député, Jérôme Cahuzac sur Europe1 ce matin, lui aussi croit la France à l'abri!)

[Fonck1]

j'en reste toujours à bce que je pense:

cet afflux d'argent,c'est juste pour justifier un déplacement d'"argent...pour pouvoir mieux se servir .....

du reste le CAC40 a accueilli avec beaucoup d'optimisme cette annonce....

[Jarod1]

Le message aux banques est clair de toute façon : faites n'importe quoi, le con-tribuable sera toujours là...

[supprimé 1]

Le message aux banques est clair de toute façon : faites n'importe quoi, le con-tribuable sera toujours là...

Dis donc dis donc ! Tu te rebiffes ?
Nan, je suis mauvaise langue.

Le fait est que c'est toujours, comme le dit si bien Jarod, le contribuable (= péquin moyen, loin de ce genre d'histoires souvent) qui paye les pots cassés de mauvais administrateurs ou d'irresponsables ayant les yeux plus gros que le ventre, voir les deux...

[Jarod1]

Dis donc dis donc ! Tu te rebiffes ?
Nan, je suis mauvaise langue.

Le fait est que c'est toujours, comme le dit si bien Jarod, le contribuable (= péquin moyen, loin de ce genre d'histoires souvent) qui paye les pots cassés de mauvais administrateurs ou d'irresponsables ayant les yeux plus gros que le ventre, voir les deux...

Non, j'ai toujours été un ardent défenseur du libéralisme qui implique la non intervention de l'Etat dans les affaires. Le libéralisme implique la responsabilité, quand tu foires tu disparaîs. J'avais adopté la m^me posture quand le gouvernement français a renfloué les banques françaises. Je suis d'ailleurs contre toutes formes de subventions aux entreprises, mais également contre le matraquege fiscal dont elles font majoritairement l'objet.

[supprimé 1]

Non, j'ai toujours été un ardent défenseur du libéralisme qui implique la non intervention de l'Etat dans les affaires. Le libéralisme implique la responsabilité, quand tu foires tu disparaîs. J'avais adopté la m^me posture quand le gouvernement français a renfloué les banques françaises. Je suis d'ailleurs contre toutes formes de subventions aux entreprises, mais également contre le matraquege fiscal dont elles font majoritairement l'objet.

Logique économique : pourquoi prélever un impôt élevé si on ne fait rien avec ?
Oh si j'ai la réponse !!! Payer nos créanciers !
Nan sérieusement, c'est ce que voudrait la logique libérale de base, qui est bonne en théorie. Mais aucun marché n'est parfait (et je pourrais te fournir une liste d'arguments...) donc il faut toujours un minimum d'interventionnisme. Après, le tout est de savoir quand et comment. Mais l'excès d'interventionnisme peut créer un blocage administratif (cf. Humboldt, qui l'explique plutôt bien !).

[Jarod1]

Intervenir peut-être par la Loi, pour offrir un cadre, mais sûrement pas par l'argent public.

[supprimé 1]

Intervenir peut-être par la Loi, pour offrir un cadre, mais sûrement pas par l'argent public.

Ça c'est une question de doctrine. Et puis, tout dépend du bourbier économique...
Le situation de monopole, on peut faire ça par la loi, par exemple...
Les situations de survie des individus, là, parfois on n'a pas le choix !

Après, trop d'aide peut tuer la qualité de l'intervention, on peut le penser, mais ne jamais exclure toute idée possible sur la base d'une doctrine. En tout cas, c'est mon idée de la chose.

[VERNON]

L'enfant gâté de l'Europe est mal en point

L'IRLANDE a grandi trop vite ; ses banques ont prêté de l'argent à tout-va et ont sûrement fait du soutien abusif.

Dur , dur le réveil quand on a vécu au-dessus de ses moyens ; et , dans cette situation , on est satisfait que les frères et soeurs viennent à votre secours.

[tisiphoné]

L'enfant gâté de l'Europe est mal en point

L'IRLANDE a grandi trop vite ; ses banques ont prêté de l'argent à tout-va et ont sûrement fait du soutien abusif.

Dur , dur le réveil quand on a vécu au-dessus de ses moyens ; et , dans cette situation , on est satisfait que les frères et soeurs viennent à votre secours.

longtemps, on nous a vendu l'Irlande comme l'eldorado de l'europe, facile elle profitait des subsides de lUE

[Jarod1]

longtemps, on nous a vendu l'Irlande comme l'eldorado de l'europe, facile elle profitait des subsides de lUE

Comme l'Espagne ... qui souffre d'à peu près les mêmes maux.

[miragen]

Ces dernières années l'Irlande était devenue l'Eldorado européenne, plus de chômage, çà embauchait à tout va et son économie était prospère paraît il .
Aujourd'hui, même si ce n'est pas le même contexte que la Grèce on se rend bien compte qu'un tel changement de richesse aussi rapide ne pouvait pas durer, l'Irlande est pauvre et c'est comme çà depuis toujours . Grâce à l'Europe, elle peut un peu augmenter son train de vie, mais çà doit s'arrêter là .
Je partage totalement l'avis de Cahuzac, la France n'a rien à voir avec l'Irlande, même si elle connaît quelques déboires, elle n'ira pas mendier chez les autres .
Elle a quand même un bas de laine assez rassurant je crois .

[VERNON]

Comme l'Espagne ... qui souffre d'à peu près les mêmes maux.

Je mettrai un petit bémol.

L'Espagne n'a pas fait rapatrier des entreprises espagnoles de l'Etranger ; elle a voulut profiter du bien-être après la chape de plomb du franquisme.

L'Irlande a voulu faire rapatrier des entreprises irlandaises en les exonérant de taxes et charges pendant 10 ans . J'irai même jusqu'à dire que c'était de la concurrence déloyale vis-à-vis de ses partenaires européens . Quand la croissance est là , tout va très bien ; mais dès que la récession apparaît , force est de constater que cette pseudo-croissance reposait sur du sable.

[Fonck1]

je crois que plus personne depuis longtemps rapatrie les entreprises d'ou qu'elles soient,les seules destinations a l'heure actuelle,c'est l'europe de l'est,et la chine voire l'inde.....