Dans la nuit de samedi à dimanche, des malfaiteurs sont passés par les sous sols d'une agence du Crédit Lyonnais, avant de dévaliser les coffres des clients. Un braquage à l'ancienne qui donne beaucoup de travail aux enquêteurs.
Le casse du siècle en a inspiré certains. En 1976, Albert Spaggiari vidait une banque niçoise en passant par les égouts. Le week end dernier, c'est en creusant un tunnel dans les sous-sols d'une agence du Crédit lyonnais (LCL), sur la prestigieuse avenue de l'Opéra, dans le Ier arrondissement de Paris, qu'une équipe de braqueurs a pu vider environ 200 coffres. Le casse n'a été découvert que bien après leur départ.
Du travail de pro, rapide et efficace. Vraisemblablement dans la nuit de samedi à dimanche, des hommes ont percé un trou à droite de la porte blindée pour accéder à la salle des coffres. Un coup bien préparé, comme en témoigne le choix de la banque attaquée. Cette succursale du Crédit lyonnais était en effet fermée pour rénovation et automatisation. Durant les travaux, seuls les coffres forts des clients sont resté sur place car "on ne peut malheureusement pas les déménager pendant les travaux", explique le LCL. Les malfaiteurs savaient parfaitement où ils mettaient les pieds.
Des "virtuoses" de la cambriole

en tout cas, bien informés.