clash Sarkosy / Fogiel
- Jarod1
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clash Sarkosy / Fogiel
Un Président franc et direct ou d'une vulgarité indigne de sa fonction ?
Souvenez-vous, il y a un mois, quelques échos de presse avait signalé que le président de la République s'en était pris violemment à Marc-Olivier Fogiel lors de la cérémonie de remise de la Légion d'honneur à l'inoubliable auteur de la mouche qui pète.
Ces échos avaient inquiété l'animateur et son entourage, à quelques mois du changement de tête présidentielle à France Télévisions.
Ce que l'on vous a dit à l'époque est loin, très loin de la vérité brute. C'est un peu comme l'affrontement entre l'actuel chef de l'Etat et Dominique Strauss-Kahn en marge du G20. Il faut plusieurs salves d'échos avant d'avoir le fin mot de l'histoire.
Hasard de la vie, j'ai croisé hier le chemin de deux témoins qui ont assisté à la scène qui s'est jouée à cinquante centimètres d'eux, il y a un mois au palais de l'Elysée. Ils ont tout vu, tout entendu, mieux que d'autres qui ont raconté aux échotiers ce qu'ils avaient vu et entendu de plus loin.
Plantons à nouveau le décor.
Nous sommes dans la salle des fêtes de l'Elysée. Le président décore Dominique Farrugia, après avoir prononcé le petit discours de rigueur. Il se tient sur une petite estrade, pour les besoins des caméras qui immortalisent le moment, face à un parterre d'invités, tous des copains ou proches de Farrugia. Il y a là Lescure, Chabat et compagnie, le Canal historique comme dirait l'autre.
La décoration accrochée, le président quitte la petite estrade, au pied de laquelle se tiennent mes témoins. Et c'est là que sous leurs yeux se joue la fameuse scène.
La voici telle qu'ils me l'ont narrée:
Au pied de l'estrade, Marc-Olivier Fogiel attend le chef de l'Etat. Tout sourire, il se rue sur lui et lui demande la permission de faire une photo en sa compagnie. Le président est surpris, esquisse un rictus de gêne, de contrariété, mais il accepte.
Fogiel sort alors un appareil photo de sa poche, et demande à un ami de prendre un cliché de sa personne et du président de la République ensemble. C'est l'affaire de quelques secondes, mais visiblement, selon mes témoins, cela agace le président.
La photo prise, le sourire encore crispé, il attrape d'un coup Fogiel par le bras et lui dit: « Dis donc, je voulais te dire, quand tu as reçu ma femme et que tu lui as demandé si elle m'aurait épousé si je n'avais pas été président de la République, laisse moi te dire que je n'ai pas trouvé ça très élégant! ».
Selon mes témoins, à ce moment là, le président ne plaisante plus. Il a les mâchoires contractées, le regard noir. La colère est montée d'un coup, en quelques secondes, et il paraît que le contraste entre le spectacle du président sympa qui plaisantait avec Farrugia sur les tréteaux et celui qui désormais s'en prend à Fogiel est glaçant.
Fogiel tente de minimiser l'affaire et bredouille une formule du genre « Mais enfin, monsieur le président... ». Mais son interlocuteur le coupe, et à voix haute et forte lui dit: « Si je n'étais pas président de la République, je t'aurais démonté la gueule! ». Et il plante là Fogiel, livide, cadavérique, zombifié, au milieu d'une petite bande de sept ou huit personnes qui ont tout vu, tout entendu et qui sont assaillies aussitôt par les uns et les autres, témoins plus éloignées de l'affaire, qui ont perçu dans le brouhaha de la salle des fêtes qu'il se passait quelque chose et viennent aux renseignements.
C'est ainsi que sortira l'affaire dans la presse. Par le biais de témoignages de seconde main, ce qui explique que la réalité du dialogue n'ait pas été rapportée dans sa pureté de cristal.
J'ai été surpris par ce que me rapportait mes témoins. Je leur ai demandé si eux-mêmes avaient eu un contact avec des journalistes afin de raconter l'histoire. Ils m'ont répondu que non, que j'étais le premier à qui ils narraient ainsi l'anecdote, et qu'ils s'étonnaient de ce qu'elle ait été portée à la connaissance du grand public de façon édulcorée, le président vouvoyant Fogiel et lui disant qu'il se souviendrait de ce qu'il avait dit à son épouse, alors que selon eux, il l'a tutoyé et lui a parlé comme Joe Pesci s'adresse à ses victimes dans les films de Scorcese.
Quant à la phrase: "Si je n'étais par président de la République, je t'aurais démonté la gueule!", ils m'ont assuré que c'était mot pout mot ce qu'avait dit le président, ajoutant: "Croyez-vous qu'on puisse oublier un truc pareil?"
On comprend pourquoi Fogiel s'efforce depuis lors de minimiser l'affaire, surtout lorsque Canteloup le vanne à ce sujet dans la matinale d'Europe 1.
"
Souvenez-vous, il y a un mois, quelques échos de presse avait signalé que le président de la République s'en était pris violemment à Marc-Olivier Fogiel lors de la cérémonie de remise de la Légion d'honneur à l'inoubliable auteur de la mouche qui pète.
Ces échos avaient inquiété l'animateur et son entourage, à quelques mois du changement de tête présidentielle à France Télévisions.
Ce que l'on vous a dit à l'époque est loin, très loin de la vérité brute. C'est un peu comme l'affrontement entre l'actuel chef de l'Etat et Dominique Strauss-Kahn en marge du G20. Il faut plusieurs salves d'échos avant d'avoir le fin mot de l'histoire.
Hasard de la vie, j'ai croisé hier le chemin de deux témoins qui ont assisté à la scène qui s'est jouée à cinquante centimètres d'eux, il y a un mois au palais de l'Elysée. Ils ont tout vu, tout entendu, mieux que d'autres qui ont raconté aux échotiers ce qu'ils avaient vu et entendu de plus loin.
Plantons à nouveau le décor.
Nous sommes dans la salle des fêtes de l'Elysée. Le président décore Dominique Farrugia, après avoir prononcé le petit discours de rigueur. Il se tient sur une petite estrade, pour les besoins des caméras qui immortalisent le moment, face à un parterre d'invités, tous des copains ou proches de Farrugia. Il y a là Lescure, Chabat et compagnie, le Canal historique comme dirait l'autre.
La décoration accrochée, le président quitte la petite estrade, au pied de laquelle se tiennent mes témoins. Et c'est là que sous leurs yeux se joue la fameuse scène.
La voici telle qu'ils me l'ont narrée:
Au pied de l'estrade, Marc-Olivier Fogiel attend le chef de l'Etat. Tout sourire, il se rue sur lui et lui demande la permission de faire une photo en sa compagnie. Le président est surpris, esquisse un rictus de gêne, de contrariété, mais il accepte.
Fogiel sort alors un appareil photo de sa poche, et demande à un ami de prendre un cliché de sa personne et du président de la République ensemble. C'est l'affaire de quelques secondes, mais visiblement, selon mes témoins, cela agace le président.
La photo prise, le sourire encore crispé, il attrape d'un coup Fogiel par le bras et lui dit: « Dis donc, je voulais te dire, quand tu as reçu ma femme et que tu lui as demandé si elle m'aurait épousé si je n'avais pas été président de la République, laisse moi te dire que je n'ai pas trouvé ça très élégant! ».
Selon mes témoins, à ce moment là, le président ne plaisante plus. Il a les mâchoires contractées, le regard noir. La colère est montée d'un coup, en quelques secondes, et il paraît que le contraste entre le spectacle du président sympa qui plaisantait avec Farrugia sur les tréteaux et celui qui désormais s'en prend à Fogiel est glaçant.
Fogiel tente de minimiser l'affaire et bredouille une formule du genre « Mais enfin, monsieur le président... ». Mais son interlocuteur le coupe, et à voix haute et forte lui dit: « Si je n'étais pas président de la République, je t'aurais démonté la gueule! ». Et il plante là Fogiel, livide, cadavérique, zombifié, au milieu d'une petite bande de sept ou huit personnes qui ont tout vu, tout entendu et qui sont assaillies aussitôt par les uns et les autres, témoins plus éloignées de l'affaire, qui ont perçu dans le brouhaha de la salle des fêtes qu'il se passait quelque chose et viennent aux renseignements.
C'est ainsi que sortira l'affaire dans la presse. Par le biais de témoignages de seconde main, ce qui explique que la réalité du dialogue n'ait pas été rapportée dans sa pureté de cristal.
J'ai été surpris par ce que me rapportait mes témoins. Je leur ai demandé si eux-mêmes avaient eu un contact avec des journalistes afin de raconter l'histoire. Ils m'ont répondu que non, que j'étais le premier à qui ils narraient ainsi l'anecdote, et qu'ils s'étonnaient de ce qu'elle ait été portée à la connaissance du grand public de façon édulcorée, le président vouvoyant Fogiel et lui disant qu'il se souviendrait de ce qu'il avait dit à son épouse, alors que selon eux, il l'a tutoyé et lui a parlé comme Joe Pesci s'adresse à ses victimes dans les films de Scorcese.
Quant à la phrase: "Si je n'étais par président de la République, je t'aurais démonté la gueule!", ils m'ont assuré que c'était mot pout mot ce qu'avait dit le président, ajoutant: "Croyez-vous qu'on puisse oublier un truc pareil?"
On comprend pourquoi Fogiel s'efforce depuis lors de minimiser l'affaire, surtout lorsque Canteloup le vanne à ce sujet dans la matinale d'Europe 1.
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"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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- vieux singe
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Re: clash Sarkosy / Fogiel
ça, ça sent l'authentique!
Mister hide et Docteur jeckil
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- Patrick_NL
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Re: clash Sarkosy / Fogiel
Si je n'étais par président de la République, je t'aurais démonté la gueule!",
Si il n'etait pas president. il n'aurais pas de protection et ferait moins le roquet
Si il n'etait pas president. il n'aurais pas de protection et ferait moins le roquet
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
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Re: clash Sarkosy / Fogiel
+1Patrick_NL a écrit : Si je n'étais par président de la République, je t'aurais démonté la gueule!",
Si il n'etait pas president. il n'aurais pas de protection et ferait moins le roquet
"L'intransigeance est la vertu des temps difficiles." - Ch. de Gaulle
"Ceux qui peuvent renoncer à une liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité." - Benjamin Franklin
"Ceux qui peuvent renoncer à une liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité." - Benjamin Franklin
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Re: clash Sarkosy / Fogiel
Marc-o je t'aime 

- Steph
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Re: clash Sarkosy / Fogiel
Cela confirme l'extrême élégance et finesse, digne d'un chef d'état comme Nicolas Sarkosy...clint a écrit :
Quant à la phrase: "Si je n'étais par président de la République, je t'aurais démonté la gueule!"






"Il n'y a pas de bon et de méchant sur terre, seulement des riches et des pauvres" JP2
- GEORGES
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Re: clash Sarkosy / Fogiel
Lorsqu'il était maire de Neuilly et qu'il a piqué Cécilia à Jacques Martin il n'a pas tant fait le malin, JM lui a balancé deux pipes dans la gueule et le nain est allé pleurer dans les bras de sa mère.
Aujourd'hui il est courageux parce qu'il a toujours au moins 20 gardes du corps près de lui, tout seul il raserait les murs.
Aujourd'hui il est courageux parce qu'il a toujours au moins 20 gardes du corps près de lui, tout seul il raserait les murs.
"Les batailles de la vie ne sont jamais gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais."
- tisiphoné
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Re: clash Sarkosy / Fogiel
ne parle pas de nain en cette circonstance , J.Martin n'était pas un géant , bon il compensait lui , il avait des *ouillesGEORGES a écrit : Lorsqu'il était maire de Neuilly et qu'il a piqué Cécilia à Jacques Martin il n'a pas tant fait le malin, JM lui a balancé deux pipes dans la gueule et le nain est allé pleurer dans les bras de sa mère.
Aujourd'hui il est courageux parce qu'il a toujours au moins 20 gardes du corps près de lui, tout seul il raserait les murs.

- capitaine
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- Localisation : terre du milieu
Re: clash Sarkosy / Fogiel
C'est quand même curieux,
que TOUT SARKOZY ( pack1 de 2007 à 2008, pack 2 de 2008 à 2009, pack 3 en cours)
se résume à du débat peopolesque, narcissesque, et anecdotique...
Car en fait , il va rester le Président des anecdotes, allant du Fouquet's au Yacht...et bof..ca m'use de citer...
Son comportement perverso-narcissique...ne pouvais s'alimenter QUE par le peopolisme, les médias donc, les célébrités qu'il épouse, la mise en scène,
et tout ce système qui le "met en lumière" ( c'est une image bien sûr...
).
Et quand le système qui le "met en lumière" ( c'est la même image
)
se grippe à l'insu de son plein grès...il le MENACE...faut tuer OU le père, OU le miroir déformant...
bravo à ceux qui avaient décrypté son "psychisme" (Marianne en tête) , il en est le brillant démonstrateur....
les mêmes titraient "SARKOZY est il fou ? ", perso je le pensais , mais pour la République ça craint...
que TOUT SARKOZY ( pack1 de 2007 à 2008, pack 2 de 2008 à 2009, pack 3 en cours)
se résume à du débat peopolesque, narcissesque, et anecdotique...
Car en fait , il va rester le Président des anecdotes, allant du Fouquet's au Yacht...et bof..ca m'use de citer...
Son comportement perverso-narcissique...ne pouvais s'alimenter QUE par le peopolisme, les médias donc, les célébrités qu'il épouse, la mise en scène,
et tout ce système qui le "met en lumière" ( c'est une image bien sûr...

Et quand le système qui le "met en lumière" ( c'est la même image

se grippe à l'insu de son plein grès...il le MENACE...faut tuer OU le père, OU le miroir déformant...


bravo à ceux qui avaient décrypté son "psychisme" (Marianne en tête) , il en est le brillant démonstrateur....
les mêmes titraient "SARKOZY est il fou ? ", perso je le pensais , mais pour la République ça craint...
Dans 2 ans, il n'y aura plus de SDF ! (Naguy de Bosca)
Dans 2 ans il n'y aura plus de Naguy de Bosca ! (gecko)
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