Les députés de la république se posent des questions (il était temps!),Une députée UMP, Jacqueline Irles, a été saluée par ses collègues pour avoir osé poser au président Nicolas Sarkozy une question sur son "désamour" avec l'opinion, mercredi, lors de la réception des députés UMP à l'Elysée.
"Je lui ai dit que, pendant sa campagne, il a suscité un espoir exceptionnel et que là, on a l'impression que le désamour était proportionnel à l'espoir qu'il avait généré", a expliqué à la presse l'élue des Pyrénées-Orientales en sortant de l'Elysée.
Nouvelle députée élue en 2007, Mme Irles a ensuite demandé au chef de l'Etat, au plus bas dans les sondages (il est passé pour la première fois, selon Sofres-Logica, sous la barre symbolique des 30%), "ce qu'il comptait faire pour remonter sa cote d'amour".
"A la sortie beaucoup de collègues m'ont dit +tu as eu le courage de lui demander ce que l'on pensait tous. On avait besoin qu'il nous rassure là-dessus+", a-t-elle déclaré.
Selon un député UMP, le chef de l'Etat a répondu: "Je ne suis pas là pour être aimé ou mal aimé, je suis là pour faire".
"Il nous a dit qu'il avait besoin de travailler avec nous, que cela lui manquait le travail avec son groupe. Il nous a proposé une réunion mensuelle. C'est lourd comme engagement, on a tous des plannings serrés. C'est un geste d'amour fort en disant +j'ai besoin de vous, il faut que je vous voie tous les mois+", s'est enthousiasmée Mme Irles.
D'après elle, M. Sarkozy a aussi ajouté "que c'était normal à milieu de mandat, qu'il se posait quand même des questions, qu'il avait une responsabilité".
Les apparatchiks seraient ils devenus des moutons sans réflexions?
du PS à l'UMP,les rangs restent serrés..mais n'est ce pas de la faute des français?