le changement d'un préfet est-il le moyen le plus efficace d'endiguer la violence?Après les épisodes de violence du week-end dernier à Grenoble et dans le Loir-et-Cher, le président de la République a annoncé le remplacement de l'actuel préfet de l'Isère.
Le président monte au créneau. Alors que Brice Hortefeux annonçait ce mercredi 21 juillet dans Le Figaro qu'un grenelle de la sécurité n'avait pas d'intérêt, Nicolas Sarkozy s'est fendu d'une longue déclaration et a dégainé plusieurs dispositions d'urgence à l'issue du Conseil des ministres.
Côté mesures, le président a annoncé le remplacement du préfet de l'Isère par Eric Le Douaron, aujourd'hui préfet de la Meuse. Une façon de tourner la page après les violences urbaines de Grenoble.
Nicolas Sarkozy a également annoncé la tenue d'une réunion le 28 juillet à l'Elysée sur les "problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms", après les violences survenues à Saint-Aignan (Loir-et-Cher).
Cette réunion fera le point sur la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière", a-t-il ajouté.
"Une escalade de la violence, en particulier envers les forces de l'ordre"
"Les événements survenus dans le Loir-et-Cher soulignent les problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms", a affirmé le chef de l'Etat.
Le président a, en outre, dénoncé "des événements d'une extrême gravité" dans l'Isère et le Loir-et-Cher, "marquant une escalade de la violence, en particulier envers les forces de l'ordre".
"Le gouvernement mène une lutte implacable contre la criminalité. C'est une véritable guerre que nous allons livrer aux trafiquants et aux délinquants. L'autorité de la loi doit être respectée sur l'ensemble du territoire national", a conclu Nicolas Sarkozy.
