Les budgets des universités augmentent, leurs missions aussi

[Fonck1]

Valérie Pécresse a présenté, hier au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, les moyens alloués aux universités en 2010. Des budgets de fonctionnement en hausse constante, + 6 % par rapport à 2009, qui correspondent aussi à un élargissement des attributions.

Les chiffres bruts, livrés par une Valérie Pécresse visiblement fatiguée par sa campagne acharnée des régionales en Île-de-France, paraissent aussi séduisants que complexes. Face aux présidents des universités dans un amphi du ministère, elle annonce une augmentation des moyens de fonctionnement de 112 millions d'euros, soit une progression de 6 % par rapport à 2009 et 16 % depuis 2007.

La poursuite du plan « Réussite en licence », l'équivalence horaire des travaux pratiques et des travaux dirigés et le rééquilibrage des dotations entre établissements font dire à la ministre réjouie : « Plus que jamais, l'université et la recherche sont au coeur des priorités du gouvernement. Personne n'a jamais fait autant. »
L'obscurité des chiffres

Il faut ajouter à cette pluie de millions supplémentaires 26 pour le bonus aux universités qui passeront à l'autonomie, 44 pour la revalorisation des carrières des personnels et 70 pour des travaux de mise en sécurité des bâtiments. La ministre insiste : « Sur trois ans, les moyens de mon ministère ont augmenté chaque année de 2,1 milliards d'euros. » Les présidents des universités, qui sont élus par les enseignants-chercheurs et non nommés par l'État, relativisent l'enthousiasme. Ils reconnaissent volontiers les avancées financières et une certaine volonté politique (le secteur n'est pas concerné par le remplacement d'un fonctionnaire sur deux) mais veulent du temps pour analyser si l'augmentation des charges (plan licence, stages, TP...) ne dévore pas l'essentiel de l'accroissement. Quant aux 2,1 milliards annuels, certains rappellent qu'une bonne partie sert à des dépenses étalées sur trente ans... Un président d'une université parisienne grimace : « Même nous, n'avons pas une vue précise... » Tenons-nous en donc aux chiffres dans leur savante obscurité. Pour la région, l'université de Lille II apparaît comme la deuxième de France (derrière Angers) au titre de l'augmentation des moyens de fonctionnement depuis 2007 (+ 43,5 %). Lille I (7,5 %), Artois (11 %), Littoral (12,3 %), Valenciennes (13,2 %) sont en dessous de la moyenne nationale de 16 % Lille III juste au-dessus (17,4 %). Tandis que Lille I fait partie du peloton qui bénéficie le plus des investissements pour la sécurité (5,6 millions d'euros depuis 2007, y compris grâce au plan de relance).

Valérie Pécresse se félicite plus globalement de la stratégie universitaire dans le Nord et le Pas-de-Calais : « Ça bouge bien dans le Nord, dans le bon sens du terme. Une réflexion commune entre les universités lilloises et celles de la région qui se sont développées, Artois, Littoral et Valenciennes, se dirigent vers une vraie logique de territoire. Il est important que la région travaille ensemble en lien avec les grandes écoles, les pôles de compétitivité. C'est ça, le mouvement d'avenir. »

[Rananen]

et le pipo continu )

[Fonck1]

non,c'est vrai cette info,mais il faudra peser la balance en fin d'année,pour l'instant il n'y a aucune balance de faite.par contre nous avons plus de pression au travail,c'est normal quand on deviens autonome.ca nous permets également de sortir de ce système sclérosé qui ne fonctionne absolument pas,et ou rien de se fait a part au ralenti.
quand je suis arrivé en fac,j'avais l'impression de travailler en russie communiste :lold

[Rananen]

et quand est il de l égalité de traitement des citoyens sur le territoire ?

[Fonck1]

et quand est il de l égalité de traitement des citoyens sur le territoire ?

tu veux dire de forcer ceux qui foutent rien dans l'administration a bosser comme ceux qui travaillent ,normalement?

[Rananen]

non je veut dire que l etudiant du nord aurat il la meme qualité de prestation que l etudian du sud .

tu sait l autonomie je connais puisque chaque CPAM est autonome et c'est un des gros pont noir du système . c est d ailleurs quelque chose que la cnam tente de remettre en cause progressivement .

pensez que l autonomie est une solution au probleme de l université est une bêtise , dans un premier temps ça pourra en donnez l impression mais a final ça va déséquilibrez le système . ce qu il faut c'est la reformez en profondeur et investir dedant .

[Fonck1]

non je veut dire que l etudiant du nord aurat il la meme qualité de prestation que l etudian du sud .

tu sait l autonomie je connais puisque chaque CPAM est autonome et c'est un des gros pont noir du système . c est d ailleurs quelque chose que la cnam tente de remettre en cause progressivement .

pensez que l autonomie est une solution au probleme de l université est une bêtise , dans un premier temps ça pourra en donnez l impression mais a final ça va déséquilibrez le système . ce qu il faut c'est la reformez en profondeur et investir dedant .

en attendant,on aura plus a attendre 8 ans pour que la moindre chose bouge.l'intérêt d'un directeur de fac,je te le rappelle,c'est d'avoir des élèves.

[Rananen]

en attendant,on aura plus a attendre 8 ans pour que la moindre chose bouge.l'intérêt d'un directeur de fac,je te le rappelle,c'est d'avoir des élèves.

ça s'etait avant maintenant ça va être d avoir des financements , et c'est très différent .

[Fonck1]

ça s'etait avant maintenant ça va être d avoir des financements , et c'est très différent .

du fric,yen a c'est pas un problème,yen a même beaucoup.