Les pays du nord, eux aussi se radicalisent...

[Fonck1]

Les Suédois élisent un nouveau parlement.souvent cités par l'extrême gauche pour leur gestion rigoureuse et leurs aides généreuses,vont aussi passer dans la radicalisation politique.

Comme quoi tout n'est pas tout rose,les causes à effets probablement d'abus.

Les Suédois vont aux urnes dimanche pour élire un nouveau parlement

Selon les sondages, ce parlement devrait reconduire au pouvoir un gouvernement de centre-droit et installer l'extrême-droite pour la première fois dans la nouvelle assemblée

7,1 millions de Suédois sont inscrits dont un nombre record de jeunes qui voteront pour la 1ère fois. La participation, forte en Suède, avait été de 82% aux dernières élections

Le premier ministre Fredrik Reinfeldt, 45 ans, veut entraîner sa coalition de quatre partis dans un second mandat de quatre ans ce qui serait une première pour un gouvernement de droite en près d'un siècle. Sa victoire constituerait pour les Sociaux-démocrates une rupture dans l'exercice du pouvoir en Suède où ils ont dominé la scène politique ces 80 dernières années et ils sont considérés comme les gardiens de l' Etat-providence suédois.

Trois sondages publiés samedi donnent l'alliance du premier ministre favorite avec 4 à 9 points de pourcentage d'avance sur la coalition de gauche même si l'écart entre les deux blocs s'est réduit ces derniers jours.

La chef de file Sociale-démocrate et leader de l'opposition Mona Sahlin, 53 ans, a réaffirmé samedi son espoir de devenir la première femme à la tête d'un gouvernement en Suède.

La fin de la campagne a été centrée sur l'économie et l'avenir de l'Etat-providence mais les deux dirigeants ont surtout insisté sur l'importance d'obtenir une majorité de gouvernement pour contrer la poussée extrémiste de droite des Démocrates de Suède dont les sondages prédisent l'entrée au parlement. Même avec quelques sièges ce parti d'extrême-droite pourrait jouer un rôle d'arbitre dans un parlement composé de blocs minoritaires. Il se pourrait même, affirment des analystes, que de nouvelles élections doivent être convoquées pour permettre au pouvoir de s'exercer.

Les trois sondages de samedi attribuent entre 49,2 et 51,2 % d'intentions de vote au gouvernement sortant ce qui lui donnerait cependant une majorité suffisante d'au moins 175 sièges sur les 349 du Riksdag. Les Démocrates de Suède qui avaient recueilli 2,6% des voix au dernier scrutin législatif en 2006, en obtiendraient entre 3,8 et 5,9% selon ces sondages.

A noter que le gouvernement déjà en place a une gestion déjà rigoureuse qui ferait pâlir et faire passer pour un extrémiste les sociaux-démocrates Suédois aux yeux du citoyen français.

[Agatha]

Oui, il n'y aura là rien de surprenant....

[Fonck1]

ben a force de laisser prendre la mayonnaise,aucune raison qu'elle prenne pas,la peur au ventre,les gens voteront.
c'est pâs pour cela que ca en fera un peuple plus ou moins accueillant.
le radicalisme de masse,et le populisme général n'a jamais été la solution.

ca passe par des règles,et de l'éducation.

[supprimé 1]

ben a force de laisser prendre la mayonnaise,aucune raison qu'elle prenne pas,la peur au ventre,les gens voteront.
c'est pâs pour cela que ca en fera un peuple plus ou moins accueillant.
le radicalisme de masse,et le populisme général n'a jamais été la solution.

ca passe par des règles,et de l'éducation.

C'est un phénomène classique en Europe : dès qu'il y a une crise sociale et économique, le populisme grimpe, ainsi que l'extrémisme politique ou religieux. L'objectif est de trouver LE "coupable" pour le punir d'avoir fait payer les "honnêtes gens". Mais les pays du nord ne sont pas complètement bon : pour eux, l'Afrique, c'est juste en dessous d'Hambourg (Allemagne du Nord), donc c'est dire s'il y a un peu de racisme là-bas...

[Fonck1]

Suède: le centre-droit vainqueur, l'extrême-droite au Parlement

De François CAMPREDON (AFP) – Il y a 2 heures

STOCKHOLM — La coalition de centre-droit sortante a remporté les législatives suédoises dimanche mais sans majorité claire au Parlement où l'extrême-droite fait une entrée historique, selon des résultats partiels de la commission électorale.

La coalition du Premier ministre Fredrik Reinfeldt recueillerait 48,8% des voix contre 43,7% pour la gauche de Mona Sahlin et 6,2% pour l'extrême-droite des Démocrates de Suède (SD), selon ces chiffres portant sur près de la moitié des circonscriptions dépouillées.

S'ils sont définitivement confirmés, ces résultats n'excluent pas la perspective d'un gouvernement minoritaire et d'un blocage parlementaire, les deux principales formations ayant fermement renoncé à s'associer avec l'extrême-droite.

Mais pour le politologue Tommy Moeller, une majorité de sièges pour l'Alliance de centre-droit est "toujours possible" au fur et à mesure du dépouillement des bulletins dans la soirée.

Ainsi dans une projection calculée à partir de résultats partiels et diffusée par la télévision publique SVT, la coalition sortante obtiendrait d'extrême justesse les 175 sièges nécessaires à la majorité absolue.

L'annonce de la télévision a suscité le délire à l'hôtel où sont rassemblés les sympathisants du Parti Modéré de Fredrik Reinfeldt.

Mais, à 22h15 (20h15 GMT), aucun chiffre officiel ne venait confirmer ce pronostic.

Quelque sept millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche pour élire les 349 députés du Parlement.

Cette élection, si les chiffres définitifs officiels confirment les premiers résultats, serait inédite à un double titre.

Ce serait la première fois en près d'un siècle qu'un gouvernement de droite serait reconduit dans un pays où les sociaux-démocrates ont largement dominé la scène politique.

La sociale-démocrate Mona Sahlin qui, à 53 ans, espérait devenir la première femme chef du gouvernement de Suède et qui se posait en gardienne du célèbre Etat-providence suédois, échoue dans sa tentative.

Ce serait aussi la première fois que l'extrême droite entrerait au Parlement, avec les Démocrates de Suède au-dessus de la barre des 4% de voix requis.

Les dizaines de sympathisants SD réunis dans un restaurant de Stockholm choisi pour fêter leur entrée au Parlement ont accueilli ce résultat historique par des cris de joie et des embrassades.

Alexandra Brunell, une grande blonde de 20 ans, affiche un sourire radieux, car, elle en est persuadée: "Ce sera beaucoup mieux en Suède maintenant".

Le secrétaire général de SD, Björn Söder, l'un des idéologues du parti, a dit espérer des négociations avec les vainqueurs. "Nous espérons être contactés demain (lundi) par les autres partis", dit-il.

Si la fin de la campagne a été largement centrée sur l'économie et l'avenir du modèle social, Fredrik Reinfeldt et Mona Sahlin ont surtout insisté sur l'importance d'obtenir une majorité de gouvernement pour contrecarrer la poussée de la formation d'extrême droite des Démocrates de Suède (SD).

M. Reinfeldt, comme Mme Sahlin, ont rejeté toute perspective d'accord avec les SD, qui veulent stopper la forte immigration en Suède, actuellement de plus de 100.000 personnes par an.

Les SD dont le programme "xénophobe et populiste" a été dénoncé par M. Reinfeldt, n'ont cessé de progresser au sein de l'électorat suédois. Ils n'avaient recueilli que 0,37% des suffrages lors des législatives de 1998, puis 2,9% en 2006.

[tisiphoné]

Les Démocrates suédois, qui font une entrée historique au parlement, se défendent d'être racistes mais les deux grands blocs ont exclu de coopérer avec eux. Selon les analystes, le parti a récolté des voix parmi les chômeurs dont le nombre a grimpé lors de la crise économique mondiale.
Très critique des musulmans, le parti trouve ses racines dans le mouvement skinhead et entend réduire l'immigration.
"Aujourd'hui nous avons écrit l'histoire politique. Je pense que c'est fantastique", a dit Jimmie Akesson.
Les Démocrates se sont inspirés du succès danois du Parti du peuple qui apporte un soutien parlementaire indispensable au gouvernement en place.
La Suède a été l'un des pays de l'Union européenne les plus accueillants pour les demandeurs d'asile. Elle a accueilli des réfugiés des guerres des Balkans, dans les années 1990 et de nombreux Irakiens après l'invasion de leur pays par les forces américaines.
Selon un rapport des Nations unies sur l'immigration, les immigrants constituaient en 2009 14% de la population suédoise contre 12,4% en moyenne en Europe du Nord.