les salariés menacent de faire sauter leur usine

[Sov Strochnis]

Travailler à son compte demande de l'expérience pour survivre dans un monde de requins. La stratégie humaine me semble la plus appropriée pour les entreprises, elles ne savent juste pas s'y prendre.

[tisiphoné]

Travailler à son compte demande de l'expérience pour survivre dans un monde de requins. La stratégie humaine me semble la plus appropriée pour les entreprises, elles ne savent juste pas s'y prendre.

il serait profitable et judicieux aussi que les salariés connaissent tous les rouages d'une entreprise avant de prendre en otage leur patron.

[coincetabulle]

il serait profitable et judicieux aussi que les salariés connaissent tous les rouages d'une entreprise avant de prendre en otage leur patron.

à quand, des cours d'économie en secondaire ?

[95D]

il faut aussi comprendre que tout le monde n'est pas apte à assumer sa propre affaire, loin de la. on fait quoi pour eux ? on les laisse crever ?
et ceux qui décident tout simplement de rester employer par choix de vie, on doit les considérer comme des chiens pour autant ?

Tous les choix ont des avantages et des inconvénients. Celui d'être salarié aussi.
On peut pas demander le beurre et l'argent du beurre.

je pense que plutôt que pousser les gens à s'affranchir de l'entreprise, on devrait pousser les entreprise à rester humaine dans leur stratégie. enfin je suppose que c'est trop dingue comme idée pour être appliqué à l'économie sencé être au service de l'humanité.
au lieu de ça, c'est l'homme, qui doit courir après une machine qui s'emballe, sous peine de crever sur le bord de la route.

La question n'est pas de s'affranchir de l'entreprise !!! Mais de s'affranchir d'un patron.
Et ce n'est pas l'entreprise ou l'économie qui pose problème mais la relation inter-personnelle qui se noue entre 1 salarié et 1 patron !!!
Quand un salarié vit mal son salariat, ce n'est jamais à cause de l'économie... Mais à cause de son patron ou de son chef direct !!!
Dans ce cas, la meilleure chose à faire ce n'est pas de changer d'économie, mais de changer de patron... Ou de s'en passer totalement !!!

C'est toujours rigolo d'imaginer une entreprise comme une entité différente des hommes qui la composent. Si une entreprise doit rester humaine, il ne faut pas en parler à "l'entreprise" (???) mais aux hommes qui la composent.
Une entreprise qui n'est plus humaine n'est jamais qu'une entreprise où les gens qui travaillent ont renoncé à être humains !!!

[max56]

Il faudra bien un jour ou l'autre quitter l'Euro et protéger notre industrie par des frontières, défendre notre emploi, salaire et nos acquis sociaux.

[dinosaure]

Il faudra bien un jour ou l'autre quitter l'Euroet protéger notre industrie par des frontières, défendre notre emploi, salaire et nos acquis sociaux.

Je ne vois pas le rapport. Les pays où on délocalise sont justement ceux qui n'ont pas l'Euro.

[max56]

Je ne vois pas le rapport non plus. Je n'ai jamais dis ça.

[dinosaure]

Je ne vois pas le rapport non plus. Je n'ai jamais dis ça.

[Fonck1]

Un accord a été signé mardi entre les syndicats de l'équipementier automobile Sodimatex de Crépy-en-Valois (Oise) et la direction, prévoyant 22.000 euros de prime extra-légale pour chaque salarié, a annoncé le ministère de l'Industrie.

Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, "constate que le retour du dialogue social (...) a permis d'obtenir une amélioration significative de l'accompagnement des salariés avec, notamment, un financement à hauteur de 51.000 euros en moyenne pour chaque salarié en fonction de son ancienneté, dont 22.000 euros au-delà des indemnités prévues par la loi", indique le ministère dans un communiqué.

Par ailleurs, "700 000 euros destinés à la formation des salariés ont été dégagés au titre du Fonds national de l?emploi et le Forthac, l?organisme collecteur des crédits de la formation professionnelle dans l?industrie textile, s?est engagé à accompagner les efforts de formation développés par l?Etat et l?entreprise", ajoute le communiqué.

Les 92 salariés de l'usine - qui produit des moquettes pour automobile - réclamaient une prime extra-légale de licenciement de 21.000 euros.

Le 1er avril dernier, ils avaient menacé de faire exploser une citerne de gaz, après l'intervention des gendarmes mobiles pour disperser une manifestation, au cours de laquelle les ouvriers avaient bloqué un rond-point de la zone industrielle de l'usine.

Conclusion:le dialogue social en france ne se résume que par la force.

[Rananen]

et comme quoi ils ont eu raison vu que leur patron les prenais pour des cons !

[dinosaure]

Conclusion:le dialogue social en france ne se résume que par la force.

Ca c'est pas un scoop malheureusement.
En France un gestionnaire est considéré comme "bon" s'il casse les syndicats (quand il y en a) et fait plier les salariés dans une épreuve de force.
En Allemagne, il est considéré comme "bon" s'il dialogue intelligemment et maintient la paix sociale dans l'entreprise.

Les résultats économiques respectifs devraient peut-être amener certains à remettre en question leurs pratiques managériales.

[95D]

En France un gestionnaire est considéré comme "bon" s'il casse les syndicats (quand il y en a) et fait plier les salariés dans une épreuve de force.
En Allemagne, il est considéré comme "bon" s'il dialogue intelligemment et maintient la paix sociale dans l'entreprise.

Les résultats économiques respectifs devraient peut-être amener certains à remettre en question leurs pratiques managériales.

En France, un syndicaliste est considéré comme bon s'il arrive à mettre en place une grève dans sa boite (quel qu'en soit le motif) et mauvais s'il prend en compte les besoins économiques de l'entreprise pour fixer ses revendications. D'ailleurs, s'il négocie avec l'ennemi de classe (le patron), il sera vite considéré comme un traitre à la cause ouvrière...

En Allemagne, un syndicaliste est considéré comme bon s'il prend en compte dans ses revendications la survie économique de son entreprise... Donc de l'emploi qui y est lié.

Le taux comparé de syndiqués dans les 2 pays devrait amener certains à se poser des questions que leurs pratiques syndicales.

[dinosaure]

En France, un syndicaliste est considéré comme bon s'il arrive à mettre en place une grève dans sa boite (quel qu'en soit le motif)

Mensonge typique de gens qui n'ont jamais bossé dans le privé.
Sans intérêt.

[Rananen]

En France, un syndicaliste est considéré comme bon s'il arrive à mettre en place une grève dans sa boite (quel qu'en soit le motif) et mauvais s'il prend en compte les besoins économiques de l'entreprise pour fixer ses revendications. D'ailleurs, s'il négocie avec l'ennemi de classe (le patron), il sera vite considéré comme un traitre à la cause ouvrière...

En Allemagne, un syndicaliste est considéré comme bon s'il prend en compte dans ses revendications la survie économique de son entreprise... Donc de l'emploi qui y est lié.

Le taux comparé de syndiqués dans les 2 pays devrait amener certains à se poser des questions que leurs pratiques syndicales.

oui mais faut pas oubliez qu en France ce syndiquez dans beaucoup de boite est synonyme de licenciement . ce qui explique aussi peut être le faible taux de syndiquez dans le privé .

[95D]

Mensonge typique de gens qui n'ont jamais bossé dans le privé.
Sans intérêt.

Justement, je bosse dans le privé et suis confronté entièrement à ce problème !!!