13/07/2010 | Mise à jour : 20:02
Jacques Chirac reste en tête du palmarès mensuel de popularité des personnalités politiques en juillet, suivi de Dominique Strauss-Kahn, selon un sondage Ifop pour Paris Match. L'ancien président de la République gagne deux points avec 77% d'opinions favorables. En tête de ce classement depuis mars 2009, il devance de cinq points le directeur général du FMI (72%, +4) qui passe ainsi de la troisième à la deuxième place.
L'ancien ministre PS Jack Lang, à la troisième place, progresse de 7 points (71%). Il est suivi de Bernard Kouchner (66%, +3) et de Bertrand Delanoë (65%, +1). Autre belle percée à gauche, Martine Aubry gagne 7 points (62%) et six places (7ème). En juin elle avait cédé 6 points. En revanche, la secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade chute de 7 points (63%), rétrogradant de la 2ème à la 6ème place et payant ainsi "le prix de la Coupe du Monde" de football, écrit l'Ifop. L'institut relève toutefois qu'"elle demeure la personnalité de droite la plus populaire après Chirac".
"Eric Woerth pourrait se réjouir de gagner un point de bonnes opinions s’il ne devait s’effarer de la montée des mauvaises opinions (+18)", poursuit l'Ifop. Il est 39ème du classement avec 36% d'opinions favorables.
Le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy gagne deux points (39%), passant de la 37ème à la 32ème place. Son Premier ministre François Fillon en cède pour sa part 5 (54%) après avoir déjà reculé de 6 points en juin. Il rétrograde à la 13ème place (contre 8ème).
En plaisantant , Jacques Chirac dit : « On est toujours très populaire quand on n’est plus rien. »
michèle Cotta, elle, tire cette analyse :
D’abord, aussi loin qu’on remonte dans la carrière de Jacques Chirac, les Français l’ont toujours trouvé sympathique. Même lorsque l’Etat-RPR était mis en cause par la gauche, Chirac est toujours apparu comme ouvert aux préoccupations des électeurs, à Paris ou en Corrèze. De tous temps, par exemple, les agriculteurs lui ont réservé un accueil chaleureux au Salon de l’agriculture. Sa façon d’aller au devant des foules pour serrer chaleureusement les mains qui se tendaient vers lui, son comportement avec ses proches, qu’ils soient inspecteurs des finances ou simples salariés de la Mairie de Paris, ont été appréciées, même par ses ennemis.
Mais il y a évidemment autre chose dans la vogue actuelle de Jacques Chirac : il y a comme une nostalgie. Chirac apparait, physiquement, et aussi dans sa conception du pouvoir, des relations avec les Français, comme l’anti-Sarkozy par excellence. Pourtant, depuis trois ans qu’il a quitté le pouvoir, et même dans les mois qui ont précédé l’élection de 2007, on n’a jamais entendu Chirac dire un mot hostile sur son successeur. Il s’est donné comme règle de ne jamais prononcer son nom en public. En privé, il en parle le moins possible. Il ne s’est par exemple pas opposé à ce que son fidèle François Baroin – qu’il doit rencontrer dans les prochains jours- fasse son entrée, à la demande de Nicolas Sarkozy, dans le gouvernement de François Fillon.
Dernière explication à cette popularité : Chirac restera comme un Président finalement plutôt consensuel, qui n’a jamais voulu trop opposer les Français entre eux, qui a défendu le fameux « modèle français », qui a reculé lorsque certaines de ses mesures ont semblé diviser gravement. En plaidant, comme il l’a fait pendant sa campagne électorale la « rupture », il n’est pas sûr que Nicolas Sarkozy n’ait pas fait peur à une partie de son électorat sans en recueillir le moindre du coté de l’opposition.
Au fond, la France de Jacques Chirac était, comme celle du slogan de François Mitterrand, « une France tranquille ». On peut la trouver trop tranquille, peut-être, immobile même. Il n’empêche : la nostalgie est un signe des temps.
S'il n'a pas exagéré beaucoup de choses,il avait le mérite d'écouter,c'est pas pour cela qu'il a fait ce qu'il fallait,mais on peut lui donner un bon point,il a pas explosé les déficit,et la dette aussi gravement que dernièrement...
les français aiment l'homme,pas forcément sa politique.
Je pense que ses prime lui ont plus causé de tort.
et puis un mec qui te tends la main spontanément et qui ne reste pas planqué derrière une compagnie de CRS, c'est tout de suite plus sympathique. je repense à cette phrase qui vaut ce qu'elle vaut et que j'ai lu ou entendu quelques part : "le président Chirac lui, aurai pu se promener dans la rue sans problème de sécurité".
bon y a eu l'épisode du tir à la 22 lors du défilé mais c'est pas vraiment représentatif des passions qu'il déchainait. et pour cause il était transparent. en terme de vie politique, surtout sur son second mandat, je pense que la tirade incolore inodore et sans saveur s'applique assez bien.
mais il a une bonne bouille bien franchouillarde le bonhomme, perso je n'aurai aucun mal à boire un coup avec lui, et tant pis pour son passé.
c'est con hein
mais je suis sur que c'est le cas de pas mal de monde ici
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
Le personnage est sympathique, empathique, convivial, accessible, poli, discret, simple, réfléchi, à l'écoute, cultivé ... tout le contraire de son successeur !
Pour moi aussi, ouvrir une despé et discuter en toute simplicité avec lui ne serait pas pour me déplaire !
Sergent Major a écrit : Le personnage est sympathique, empathique, convivial, accessible, poli, discret, simple, réfléchi, à l'écoute, cultivé ... tout le contraire de son successeur !
Pour moi aussi, ouvrir une despé et discuter en toute simplicité avec lui ne serait pas pour me déplaire !
bon une despe, une corona, une leffe, tisiphoné qu'est ce que tu bois ?
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
qui d'autre pour trinquer avec l'ami jaques ?
prince des voleurs, amis des opportunités, le président qui immunisa la présidence !
c'est pour un sondage de popularité ! fonck1 peut être ?
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
jacques est pas ma tasse de thé.je le préfère a Mitterrand.mais c'est pas ma tasse de thé.j'ai d'ailleurs voté pour jospin en 2002.
c'est plus une meilleur copain qu'un dirigeant souhaité selon moi.
Fonck1 a écrit : jacques est pas ma tasse de thé.je le préfère a Mitterrand.mais c'est pas ma tasse de thé.j'ai d'ailleurs voté pour jospin en 2002.
c'est plus une meilleur copain qu'un dirigeant souhaité selon moi.
moi quand je le regarde, je vois juste un papi courtois, souriant.
c'est sans doute dû au fait que je ne m'intéresse à la politique que depuis très peu de temps mais il a cette image sympathique qui me séduit, en bon naïf que je suis.
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
coincetabulle a écrit : moi quand je le regarde, je vois juste un papi courtois, souriant.
c'est sans doute dû au fait que je ne m'intéresse à la politique que depuis très peu de temps mais il a cette image sympathique qui me séduit, en bon naïf que je suis.
c'était un homme de gauche qui faisait une politique de droite.mitterand etait un homme de droite qui faisait une politique de gauche.
ils n'ont tous les deux pas été des cadeaux pour la france,il y a qu'a voir dans quel état nous sommes.
Fonck1 a écrit : c'était un homme de gauche qui faisait une politique de droite.mitterand etait un homme de droite qui faisait une politique de gauche.
ils n'ont tous les deux pas été des cadeaux pour la france,il y a qu'a voir dans quel état nous sommes.
quelques soient leurs bilans, leurs idéaux, leurs parcours, l'un comme l'autre n'ont pas dénaturé la fonction présidentielle, ils n'avaient pas endossé d'habits trop grand pour eux.
