http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-0 ... 96676.htmlAu troisième jour de son procès d'assises, Nicolas Cocaign a décrit mercredi "la montée d'adrénaline" qui l'a conduit à tuer son co-détenu, à Rouen, et à manger une partie de ses poumons "pour goûter de la chair humaine".
Mais ça, ça fiche encore plus la trouille :
Les experts psychiatres ont ensuite présenté mercredi des conclusions divergentes sur Nicolas Cocaign : les uns, majoritaires, l'estiment accessible à une sanction pénale malgré ses troubles mentaux, d'autres assurent, au contraire, que son discernement était aboli au moment des faits. Au nom d'un collège de trois experts qui ont examiné en novembre 2008 l'accusé, le Dr Jean-Claude Archambault estime que son discernement était simplement "altéré" mais non "aboli"le 2 janvier 2007, jour du drame. "Nous concluons à une atténuation de sa responsabilité compte-tenu de son fonctionnement psychotique", explique-t-il en insistant sur le caractère "dangereux" de Nicolas Cocaign.
A l'inverse, les Dr Pierre Lamothe et Jean-Claude Chanseau, les deux experts qui ont examiné Nicolas Cocaign juste après les faits estiment que sa responsabilité était complètement "abolie" au moment des faits et que sa place est dans un hôpital psychiatrique et non en prison. Pour le Dr Lamothe, Nicolas Cocaign souffre de schizophrénie, une forme très grave de psychose, tout en reconnaissant que le diagnostic n'était pas facile à poser. "J'ai tranché : Nicolas Cocaign n'avait pas le contrôle de ses actes, dans la nuit
Qu'il se trouve un médecin pour considérer qu'un assassin cannibale n'est pas totalement "déglingué du cigare" !!!!




Comme me disait un ami psychiatre : "Dans les asiles on met des blouses aux médecins pour bien les distinguer des malades."