Le 30 mai 2009, cette assistante maternelle et militante de la Ligue des droits de l'homme (LDH) avait été interpellée au magasin Carrefour de Mérignac après avoir collé un sticker sur une bouteille de jus de fruits qu'elle considérait avoir été produite sur les territoires occupés par Israël.
Sur l'autocollant, on pouvait lire notamment « Boycott apartheid Israël » ainsi que les logos de cinq marques israéliennes au-dessus d'un mur stylisé en code-barre avec une tache de sang.
Deux associations, Avocat sans frontières et la Chambre de commerce France-Israël s'étaient constituées partie civile et ont obtenu 1 euro symbolique chacune de dommage et intérêt.
Le magasin Carrefour avait quant à lui déposé plainte pour dégradation légère. Sa constitution de partie civile a, elle, été jugée irrecevable.
Un vif émoi
À la sortie du tribunal, le jugement a provoqué un vif émoi parmi le comité de soutien de la militante regroupant une quinzaine d'associations dont Palestine 33 et l'Union juive française pour la paix (UJFP). « Je ne reconnais pas cette justice rendue en mon nom », a déclaré un militant.
Me Pierre Landette, l'avocat de Sakina Arnaud qui avait plaidé la relaxe lors de l'audience le 13 janvier dernier a, quant à lui, annoncé l'intention de sa cliente d'interjeter appel. « Que l'on approuve ou non ce qu'a fait ma cliente, il s'agit d'un acte de militantisme, je trouve incroyable que l'on puisse le réprimer », a-t-il ajouté.
« Un acte de discrimination n'est pas incompatible avec des motivations politiques », a rétorqué Me Jean-Claude Dahan, le correspondant bordelais d'Avocat sans frontières qui prône la prévention contre les discriminations.
La militante, s'est elle déclarée « abasourdie » par la décision du tribunal. Sakina Arnaud avait déjà fait l'objet d'une condamnation pour des actes similaires. Les faits avaient alors été qualifiés de simple « dégradation ».
Sur l'autocollant, on pouvait lire notamment « Boycott apartheid Israël » ainsi que les logos de cinq marques israéliennes au-dessus d'un mur stylisé en code-barre avec une tache de sang.
Deux associations, Avocat sans frontières et la Chambre de commerce France-Israël s'étaient constituées partie civile et ont obtenu 1 euro symbolique chacune de dommage et intérêt.
Le magasin Carrefour avait quant à lui déposé plainte pour dégradation légère. Sa constitution de partie civile a, elle, été jugée irrecevable.
Un vif émoi
À la sortie du tribunal, le jugement a provoqué un vif émoi parmi le comité de soutien de la militante regroupant une quinzaine d'associations dont Palestine 33 et l'Union juive française pour la paix (UJFP). « Je ne reconnais pas cette justice rendue en mon nom », a déclaré un militant.
Me Pierre Landette, l'avocat de Sakina Arnaud qui avait plaidé la relaxe lors de l'audience le 13 janvier dernier a, quant à lui, annoncé l'intention de sa cliente d'interjeter appel. « Que l'on approuve ou non ce qu'a fait ma cliente, il s'agit d'un acte de militantisme, je trouve incroyable que l'on puisse le réprimer », a-t-il ajouté.
« Un acte de discrimination n'est pas incompatible avec des motivations politiques », a rétorqué Me Jean-Claude Dahan, le correspondant bordelais d'Avocat sans frontières qui prône la prévention contre les discriminations.
La militante, s'est elle déclarée « abasourdie » par la décision du tribunal. Sakina Arnaud avait déjà fait l'objet d'une condamnation pour des actes similaires. Les faits avaient alors été qualifiés de simple « dégradation ».