Le coin des œnologues

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MICHEL31
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SAINT-EMILION le feuilleton ...

Message par MICHEL31 » 31 janvier 2009 11:15

Instauré en 1959, le classement des vins de St-Emilion est révisable tous les 10 ans. Le dernier date de 2006.
Mais suite aux contestations de certains prodcuteurs, une ordonnance du tribunal administratif de Bordeaux, en date du 19 mars 2007, avait suspendu l'arrêté interministériel homologant le classement des crus de l'AOC " Saint-Emilion grand cru "
Après bien des péripéties, ce classement a été validé par le Conseil d'Etat en novembre 2007, puis annulé le 1er juillet 2008 par le tribunal de Bordeaux, puis à nouveau rétabli par le Sénat le 9 juillet 2008, suite à un amendement de Luc Chatel, secrétaire d'Etat à la consommation.
Le feuilleton ne s'arrête pas là. Fin décembre 2008, le Conseil Constitutionnel, estimant que cette disposition n'avait pas sa place dans la loi de finance, l'a censurée.
Le 8 janvier 2009, suite à un amendement de J.Paul Garraud, député de la Gironde, l'Assemblée nationale a autorisé les huits châteaux bénéficiant du nouveau classement à utiliser les mentions " grand cru classé " ou " premier grand cru classé " en attendant la suite des événements : retour au Sénat, au Conseil constitutionnel et eventuellement , publication d'un nouveau classement.

Que toutes ces miséres ne vous empêche pas de consommer ( avec modération, il va de soit ) cet excellent vin. :amour88
Il est mieux de savoir que de croire

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Re: SAINT-EMILION le feuilleton ...

Message par Fonck1 » 01 février 2009 20:00

je me demande s'il est bien normal que nos institutions dépensent autant d'argent pour des égocentrismes pareil.
ne serait ce pas a des spécialistes privés de définir cela?
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Re: SAINT-EMILION le feuilleton ...

Message par Alogos » 12 juin 2010 17:38

Non rien
le Piquecaillou je crois que ce n'est pas du St Emilion.
Mais le chateau Fontbrauge , voui ze crois - et c'est bon à boire,Hmm.
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tisiphoné
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Message par tisiphoné » 02 octobre 2010 19:22

Des fûts au bilan carbone neutre pour les grands vins

COGNAC, Charente (Reuters) - Déguster un grand cru de Bordeaux élevé dans un fût en chêne neutre en émissions de gaz à effet de serre, c'est désormais possible.
Référence mondiale de la tonnellerie haut de gamme, l'entreprise Seguin Moreau, en Charente, a lancé cette année les premiers fûts "carbone neutre" au monde qui ont aussitôt séduit les viticulteurs australiens et néo-zélandais soumis à la pression de la grande distribution européenne.
Depuis le début de l'année, plus de 3.000 fûts de ce type sont sortis des ateliers de Seguin Moreau, un succès qui a encouragé l'entreprise à se lancer à l'assaut de l'hémisphère nord au mois d'août et notamment dans le Bordelais, qui représente un tiers de son chiffre d'affaires global.
Les émissions liées à la fabrication des fûts sont compensées par des investissements dans des programmes internationaux de développement des énergies renouvelables à hauteur de trois euros environ à la charge du client.
"On utilise un bois élevé en moyenne 150 ans. Cela nous fait en quelque sorte obligation de s'engager pour la forêt durable, de protéger une nature généreuse avec nous", explique Philippe Rapacz, directeur général de Seguin Moreau.
Le leader mondial du fût en chêne français a également signé en 2007 une convention avec l'Office national des forêts (ONF), s'engageant dans un programme de reboisement sur deux parcelles de forêts en Charente et dans le Loir-et-Cher.
En pointe sur la démarche environnementale, l'entreprise a fait de l'innovation son moteur de développement depuis 30 ans.
Une équipe de recherche et développement travaille avec les deux grands instituts universitaires en oenologie de Bordeaux et de Dijon sur la relation entre le vin et le bois.
ARROSAGE PAR ORDINATEUR
C'est chez Seguin Moreau qu'a été inventé le "bousinage", la cuisson oenologique des fûts, qui permet, au-delà de la chauffe mécanique pour le cintrage du bois, d'attribuer des qualités organoleptiques en fonction de l'attente du client.
Avec une précision de haute couture, des profils de chauffe ont été élaborés pour valoriser l'interaction entre vin et bois selon différents critères liés au cépage, au terroir et au bois.
Des techniques nouvelles ont également vu le jour chez le tonnelier concernant la sélection du bois.
"Nous présenterons un nouveau concept innovant au printemps 2011 portant sur un processus exclusif de sélection analytique du chêne", indique Philippe Rapacz.
Le plus gros utilisateur mondial de chênes de haute futaie s'est fait le chantre de la maturation scientifique du bois.
Une fois le choix effectué et avec la garantie d'une traçabilité tout au long des opérations, la maturation est assurée par un processus permettant de contrôler le séchage notamment par l'apport d'arrosages pilotés par ordinateur.
Ce savoir-faire fait de Seguin Moreau le partenaire de 4.500 domaines viticoles dans le monde, alors que "3% seulement de la production mondiale voit la barrique", selon Philippe Rapacz.
Avec deux sites de production en France et un aux Etats-Unis, des implantations en Australie et au Chili, Seguin Moreau emploie 240 personnes, produit 75.000 fûts et 190 grands contenants (cuves et foudres allant jusqu'à 1.200 hectolitres) pour un chiffre d'affaires de 50 millions d'euros.
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Re: Le coin des œnologues

Message par Fonck1 » 17 octobre 2010 18:24

http://www.automnalesdugrandpicsaintloup.fr/

une petite fiesta à essayer....en famille,ou pas.
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le plus vieux vin du monde a changé de fût

Message par tisiphoné » 22 janvier 2015 12:55

Un blanc sec d'Alsace datant de 1472 a changé de fut mercredi afin de poursuivre sa maturation.

Son dernier "déménagement" datait de 1718. Un vin alsacien, un blanc sec, réputé pour être le plus vieux du monde, a changé de fut pour la troisième fois de son histoire mercredi soir, dans la cave des Hospices de Strasbourg. Il est conservé dans ce lieu depuis sa récolte en 1472.

Une opération de 30 minutes. Ce vin, vieux de cinq siècles, a été transvasé lors d'une opération délicate qui a duré 30 minutes. "L'ancien fût était à bout de course et laissait échapper des fuites", a expliqué Thibaut Baldinger, responsable de la cave des Hospices de Strasbourg. Trois litres s'évaporaient ainsi chaque année, ce qui avait poussé les Hospices à placer le breuvage dans une cuve en inox en avril 2014, en attendant la fabrication d'un nouveau tonneau.

Le nouveau fût est l'œuvre sur mesure de Xavier Gouraud et Jean-Marie Blanchard, tous deux tonneliers chez Radoux en Charente-Maritime et meilleurs ouvriers de France. D'une contenance de 450 litres, il est avec sa forme d'œuf, l'identique du précédent. Le bois utilisé, du chêne de l'Allier, a été choisi pour sa résistance.

Savouré pour la dernière fois en 1944. Le millésime, âgé de 543 ans, conserve toute sa saveur avec un degré d'alcool de 9,4%.

Il a honoré seulement trois fois les palais. En 1576, alors qu'il n'avait que 104 ans, une première dégustation a eu lieu lors de la signature de l'accord d'assistance mutuelle entre Strasbourg et Zurich. La pose de la première pierre de l'hôpital civil en 1718 a offert l'occasion d'y goûter une deuxième fois. C'est le général Leclerc, à la tête de la 2e DB, qui a été le dernier à le savourer, à l'occasion de la Libération de Strasbourg en 1944.
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Re: le plus vieux vin du monde a changé de fût

Message par Eve » 23 janvier 2015 18:15

Et à cette occasion, ils ont du en goûter un petit peu :XD:
Je tiens à mon imperfection, comme à ma raison d'être. Anatole France

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Re: le plus vieux vin du monde a changé de fût

Message par fieldmoose » 23 janvier 2015 21:02

Eve a écrit : Et à cette occasion, ils ont du en goûter un petit peu :XD:
Je pense aussi.

Je serais pas étonné qu'il soit ignoble.
Ceci n'est pas une signature.

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un champagne dégusté après 170 ans au fond de la mer

Message par tisiphoné » 21 avril 2015 09:04

Des bouteilles de champagne français retrouvées dans une épave en mer Baltique ont été analysées… et goûtées.

C'est un champagne qui aurait pu être dégusté par Victor Hugo... Retrouvées dans l'épave d'un navire gisant dans la mer Baltique par 50 m de fond, des bouteilles de champagne français vieilles de 170 ans ont récemment été analysées... et dégustées par des scientifiques.

Le plus vieux champagne jamais goûté ? La cargaison de 168 bouteilles, qui comprenait du Veuve Clicquot-Ponsardin, du Heidsieck et du Juglar selon les bouchons, a été découverte et remontée en 2010, précisent les chercheurs français qui ont analysé chimiquement et goûté le breuvage. Ce champagne, dont les bouteilles sont parmi les plus anciennes connues, est le plus vieux jamais goûté et analysé.

Deux gouttes en guise de dégustation. Les résultats de ces travaux, qui donnent un éclairage sur les méthodes de fabrication et les goûts des amateurs de ce vin prestigieux au milieu du XIXe siècle, sont parus lundi dans les Comptes rendus de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS). "Pour nos analyses on a eu deux millilitres et j'ai dégusté 100 micro litres, soit deux gouttes, déposées sur ma main avec une seringue que j'ai goutées", explique Philippe Jeandet, professeur de biochimie alimentaire à la faculté des sciences de l'Université de Reims, le principal co-auteur de cette recherche.

"Un arôme impressionnant". "L'arôme était assez impressionnant avec un goût de tabac, de cuir. C'était davantage une goutte de nectar que du champagne", a expliqué le chimiste à Europe1.

Citant des œnologues professionnels qui ont pu déguster davantage d'échantillons de ce champagne, Philippe Jeandet l'a qualifié de "très jeune, ayant beaucoup de fraîcheur, un note florale ou fruitée".

"On a vraiment été surpris de constater que le champagne que nous avons testé était parfaitement préservé, que ce soit du point de vue de la composition chimique que de l'arôme", indique encore le scientifique.

Un vin de qualité. Contrairement à ce qui était attendu, il n'y a pas de grandes différences dans les profils chimiques de ces très vieux champagnes par rapport à ceux d'aujourd'hui, concluent ces experts.

"On a été surpris de voir que les teneurs en acide acétique (vinaigre) sont seulement un peu plus élevées que celles des champagnes modernes", souligne le professeur Jeandet, jugeant qu'à l'époque les vignerons de Champagne "devaient assez bien contrôler la qualité du vin". "Du point de vue de la santé du consommateur, je pense que ces champagnes étaient quasiment aussi irréprochables que les vins d'aujourd'hui", même s'il y avait des teneurs un peu plus élevées de cuivre provenant de la sulfatation des vignes contre les champignons notamment.

Les analyses ont aussi révélé la présence de fer provenant des récipients métalliques utilisés à l'époque pour ajouter du sirop de raisin ainsi que des signatures chimiques du bois. La vinification se faisait alors dans des tonneaux de chêne. Aujourd'hui ce processus se fait dans des cuves en inox.

Moins alcoolisé et plus sucré. Les viticulteurs maîtrisaient moins bien les fermentations à l'époque et ce vieux champagne faisait trois degrés de moins (9,5 en moyenne) que ceux d'aujourd'hui (12,5 degrés). Cela peut en partie s'expliquer par le fait que le climat était plus froid au XIXe siècle. Le champagne analysé était aussi très sucré, contenant 150 grammes de sucre par litre, soit trois fois ce qu'on trouve dans une bouteille de Coca Cola !

Mais les archives de Veuve Cliquot notamment montrent que cela correspond aux goûts de l'époque en France ou en Allemagne, poursuit le professeur Jeandet. Cette cargaison ne devait pas être destinée à la Russie où l'on aimait à l'époque des champagnes encore plus sucrés qui contenaient 300 milligrammes de sucre par litre. De nos jours, les champagne demi-secs contiennent environ 50 grammes de sucre par litre. Mais les plus consommés sont champagnes bruts et les ultra-secs, sans aucun sucre ajouté.

Sous l'eau ou à la cave ? Le fait que ces bouteilles de champagne soient aussi bien préservée après 170 ans sous l'eau à une température froide constante et sans lumière a incité des maisons de champagne a répéter cette expérience et ce à la demande d'amateurs prêts à payer plus cher pour cela. Mais, insiste le professeur Jeandet, les caves en Champagne à trente mètres sous le sol avec une température de 10 à 12 degrés dans l'obscurité, restent idéales pour préserver .
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Re: le plus vieux vin du monde a changé de fût

Message par Lofox » 22 novembre 2015 12:06

fieldmoose a écrit :
Eve a écrit : Et à cette occasion, ils ont du en goûter un petit peu :XD:
Je pense aussi.

Je serais pas étonné qu'il soit ignoble.
Dans l’article de Tisiphoné :
"Savouré pour la dernière fois en 1944. Le millésime, âgé de 543 ans, conserve toute sa saveur avec un degré d'alcool de 9,4%"

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Re: le plus vieux vin du monde a changé de fût

Message par Eve » 22 novembre 2015 21:05

Lofox a écrit :
fieldmoose a écrit :

Je pense aussi.

Je serais pas étonné qu'il soit ignoble.
Dans l’article de Tisiphoné :
"Savouré pour la dernière fois en 1944. Le millésime, âgé de 543 ans, conserve toute sa saveur avec un degré d'alcool de 9,4%"
Tu faisais parti des chanceux qui ont pu le goûter ? :lol:
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Le rosé le plus cher du monde est produit... dans le Var

Message par tisiphoné » 29 avril 2016 20:59

Si l'Italie a détrôné la France en tant que premier producteur de vins blanc et rouge dans le monde, d'irréductibles producteurs varois perdurent la tradition du rosé provençal avec maestria.

La France n'est plus le premier pays producteur de vins blanc et rouge dans le monde mais peut toujours compter sur les producteurs de vin du Var.

Le département varois produit le plus de bouteilles de vin rosé dans le monde. Ses territoires viticoles comptent parmi les plus anciens vignobles de France.

La bouteille de rosé la plus chère au monde est également produite dans le département. Mis en bouteille à La Motte, près de Draguignan, dans le Château d'Esclans, la cuvée la plus prestigieuse coûte jusqu'à 90 euros la bouteille.

Ce sont 3.8 millions de bouteilles qui sont produites chaque année dans la propriété viticole varoise.
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