Dieu est mort
- Sov Strochnis
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Re: Dieu est mort
La vraie définition du mot science même si la tienne est louable: discours rationnel qui cherche des relations permanentes entre les objets.

- Chayili
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Re: Dieu est mort
Je comprends.Sov Strochnis a écrit :Oui moi je veux. Ma saveur serait d'apprendre éternellement sur les choses et de perfectionner mes passions.
Mais je ne peux m'enlever de l'esprit : à quoi sert l'éternité, si tu ne peux la partager avec les autres ? à quoi sert l'éternité, si c'est pour voir éternellement, les gens souffrir, la détresse, la guerre, etc.?
S'il y a éternité, alors il faut un monde tout autre, un "paradis" (paix intérieure et extérieure)...
Si nous devons devenir "machine" (par rapport, à ce que tu disais : "la technologie avance et l'être humain n'est plus qu'une machine. Ils ont déjà greffés des puces à la place de certains groupes neuronaux et les résultats sont les mêmes.") alors pourquoi aurions-nous besoin de l'éternité ?
Goûterons-nous au plaisir de cette paix intérieure et extérieure ? Ne serions-nous pas plutôt aseptisés ?
La machine n'apprécie rien...
La recherche de perfection, le simple fait d'avoir des passions, sont le propre de l'humanité, si l'humanité perd ce qui fait sa substance, son humanité, alors quand tu auras la vie éternelle en étant machine, tu ne sera plus humain, l'humanité, ne sera plus humanité, alors tes passions et ta recherche de perfection seront vides de sens.
C'est parce qu'on est imparfait qu'on cherche la perfection. C'est parce qu'on est mortel qu'on cherche l'immortalité. C'est parce qu'on est passionnel qu'on a des passions. Si nous sommes machines, tous cela n'a plus de sens.
C'est parce qu'on sait qu'on est mortel et que la vie est courte, qu'on apprécie de vivre, selon moi ; qu'on apprécie la vie.
Une vie qui n'est que souffrance (physique ou mentale), on n'a pas envie (ou peu) de la vivre. Quelqu'un qui n'a rien à perdre ou qui croit n'avoir rien à perdre, n'a pas peur de mourir.
S'il n'y a pas la mort, il n'y a pas la vie.
Si dans l'absolu l'humain est immortel, il n'a pas besoin de se reproduire pour perpétuer l'espèce, puisque l'espèce ne disparaitra pas, puisque lui est là immortel.
D'ailleurs, sans parler de "croyance" (car je n'y crois pas) mais juste du symbolisme qu'on peut en tirer : Adam et Ève quand ils ont l'éternité, dans le jardin d'éden : ils ne pensent pas à se "reproduire", à avoir des enfants. C'est quand ils perdent leur éternité, quand ils sont condamnés à mourir, quand ils perdent le jardin d'éden, qu'ils font des enfants.
Regardes dans la mythologie, les dieux et les déesses (immortels donc), ils ne vont pas vers les femmes ou les hommes dans le but de se reproduire, mais par envie, amour, ce qu'on veut... Et quand l'enfant est élevé par le mortel. Et cet enfant demi-dieux, qui est dans un sens éternel (Hercule, etc.) ils n'ont pas d'enfant. Par contre les héros, genre Ulysse, qui sont mortels, ont un ou des enfants...
Je crois que inconsciemment, l'humain le sait que que l'immortalité est incompatible avec la "reproduction", que la vie ne transmet la vie que parce qu'il y a la mort.
"Savez-vous que je suis femme ? Quand je pense, il faut que je parle."
- Chayili
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Re: Dieu est mort
Non les deux sont justes, c'est une des définitions (et ce n'est pas la mienne mais celle du dictionnaire).Sov Strochnis a écrit :La vraie définition du mot science même si la tienne est louable: discours rationnel qui cherche des relations permanentes entre les objets.
science nom commun - féminin ( sciences )
1. Science discipline scolaire ou universitaire fondée sur le calcul, l'expérimentation et l'observation
une faculté de sciences
2. domaine du savoir humain, qui forme un ensemble organisé de connaissances ayant un objet déterminé
une science expérimentale
3. savoir ou érudition (d'une personne)
Synonyme: culture
étaler sa science
la science locution nominale - féminin ; singulier
1. l'ensemble des connaissances humaines qui obéissent à des lois, découlent de la recherche et sont vérifiables par l'expérience
les avancées de la science
sciences appliquées locution nominale - féminin ; pluriel
1. ensemble des disciplines qui concourent à la recherche de l'usage pratique de la connaissance scientifique et à sa mise au service de la technique
les sciences appliquées et les sciences pures
sciences économiques locution nominale - féminin ; pluriel
1. sciences sociales ayant pour objet l'étude des mécanismes de production, de distribution, d'échange et de consommation des biens et services ou des richesses
une faculté de sciences économiques
sciences exactes locution nominale - féminin ; pluriel
1. sciences qui reposent sur des propositions excluant toute approximation, telles les mathématiques
l'enseignement des sciences exactes
sciences humaines locution nominale - féminin ; pluriel
1. sciences qui ont pour objet l'étude de l'homme et de ses comportements individuels et collectifs
une faculté des lettres et sciences humaines
sciences naturelles locution nominale - féminin ; pluriel
1. sciences qui ont pour objet l'étude et l'observation de la nature
un cours de sciences naturelles
sciences physiques locution nominale - féminin ; pluriel
1. ensemble des domaines du savoir constitués principalement par la physique et la chimie
les subdivisions des sciences physiques
sciences politiques locution nominale - féminin ; pluriel
1. sciences qui ont pour objet l'étude des formes de l'exercice du pouvoir et des structures ou des systèmes politiques
être diplômé en sciences politiques
Sciences Po locution nominale - féminin ; invariable
1. grande école française de l'enseignement supérieur, où l'on enseigne les sciences politiques (familier)
il a fait Sciences Po
sciences pures locution nominale - féminin ; pluriel
1. recherches fondamentales permettant l'acquisition des connaissances scientifiques
un diplôme universitaire en sciences pures
sciences sociales locution nominale - féminin ; pluriel
1. sciences qui ont pour objet l'étude de la société humaine, des comportements qui lui sont propres, son évolution
l'anthropologie est incluse dans les sciences sociales
sciences de la Terre locution nominale - féminin ; pluriel
1. sciences qui ont pour objet l'étude du globe terrestre, son origine, sa nature et son évolution
la géologie fait partie des sciences de la Terre
sciences de la vie locution nominale - féminin ; pluriel
1. sciences qui ont pour objet l'étude de la vie végétale, animale et humaine
les branches des sciences de la vie
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- Sov Strochnis
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Re: Dieu est mort
Mais nous sommes déjà des machines biologiques, il suffit de supprimer deux trois neurones pour ne plus avoir des idées noires. Il suffit de remplacer des organes pour ne plus avoir de cancer. Il suffit de remplacer les choses, en somme, par d'autres qui détermineront un idéal. Mais je ne veux pas de ça, je ne veux pas que tout le monde soit en bisounours.
Mais qu'est-ce qui te fait croire que le propre de l'humanité est de moisir et de tendre à la perfection ?
C'est la notion de mort qui précède ces concepts. En bon existentialiste on pourrait dire: l'existence précède l'essence. C'est à dire, on existe et ensuite on détermine ce que l'on veut faire avec les moyens qu'on a à disposition (oublions de suite la branche du problème du libre arbitre c'est pas de ça dont je parle.)
L'éternité ne signifie pas aseptisé. La machine apprécie si elle est programmée vois-tu. Tu es un machine biologique. Je l'ai déjà dit, on peut être éternel et continuer à avoir nos bonnes névroses du soir. On pourra toujours s'implanter des puces pour être heureux.
Par ailleurs il faudra, si l'espèce humaine devient éternelle, construire de nouvelles valeurs.
Ces histoires d'inconscient ce sont construits avec le temps, des milliers de transformations génétiques, des milliers de combinaisons pour s'adapter à l'environnement.
Mais qu'est-ce qui te fait croire que le propre de l'humanité est de moisir et de tendre à la perfection ?
C'est la notion de mort qui précède ces concepts. En bon existentialiste on pourrait dire: l'existence précède l'essence. C'est à dire, on existe et ensuite on détermine ce que l'on veut faire avec les moyens qu'on a à disposition (oublions de suite la branche du problème du libre arbitre c'est pas de ça dont je parle.)
L'éternité ne signifie pas aseptisé. La machine apprécie si elle est programmée vois-tu. Tu es un machine biologique. Je l'ai déjà dit, on peut être éternel et continuer à avoir nos bonnes névroses du soir. On pourra toujours s'implanter des puces pour être heureux.
Par ailleurs il faudra, si l'espèce humaine devient éternelle, construire de nouvelles valeurs.
Oui, mais on peut toujours faire des enfants et s'installer sur des planètes. Le but numero 1 d'une espèce c'est de se reproduire, et pas parc'que la mort est une éventualité, parc'que c'est la fonction de tout être, de la bactérie à l'homme.Je crois que inconsciemment, l'humain le sait que que l'immortalité est incompatible avec la "reproduction", que la vie ne transmet la vie que parce qu'il y a la mort.
Ces histoires d'inconscient ce sont construits avec le temps, des milliers de transformations génétiques, des milliers de combinaisons pour s'adapter à l'environnement.

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Re: Dieu est mort
Pour moi une machine est équivalent à robot.Sov Strochnis a écrit :Mais nous sommes déjà des machines biologiques, il suffit de supprimer deux trois neurones pour ne plus avoir des idées noires. Il suffit de remplacer des organes pour ne plus avoir de cancer. Il suffit de remplacer les choses, en somme, par d'autres qui détermineront un idéal. Mais je ne veux pas de ça, je ne veux pas que tout le monde soit en bisounours.
Remplacer un organe par un organe "saint", ne fait pas de nous des "robots".
Mettre un pacemaker, dans le cœur d'une personne, ne fait pas de lui un "robot".
Nous ne sommes pas encore à Robocop.
Je n'ai pas compris ce que tu dis ici. Enfin, je réponds par rapport à ce que je comprends.Sov Strochnis a écrit :Mais qu'est-ce qui te fait croire que le propre de l'humanité est de moisir et de tendre à la perfection ? C'est la notion de mort qui précède ces concepts. En bon existentialiste on pourrait dire: l'existence précède l'essence. C'est à dire, on existe et ensuite on détermine ce que l'on veut faire avec les moyens qu'on a à disposition (oublions de suite la branche du problème du libre arbitre c'est pas de ça dont je parle.)
Je ne pense pas que le propre de l'humanité est de vieillir et mourir, ou de tendre à la perfection. Je dis que le fais qu'on soit imparfait, et, surtout, que nous en avons conscience, nous cherchons la perfection.
Si on est parfait, par définition, on ne cherche pas la perfection.
Si on est mortel, et que nous en avons conscience, conscience que l'on va mourir, on cherche à ne pas mourir, on a même conscience du danger, et la peur vient etc.
Un enfant (bas-âge) n'a pas véritablement conscience qu'il peut lui mourir (en dehors du fait qu'il soit malade etc.), il n'a pas conscience de la durée du temps (trop court, trop long).
Souviens toi quand tu étais jeune, quand moi j'étais jeune, "tu feras ça quand tu seras grande", ça paraissait extrêmement lointain. La science fiction même. Maintenant qu'on est adulte, c'était pas si lointain que ça... Les jours paraissaient très longs, maintenant les heures files à une vitesse !
Qu'on cherche à vivre le plus longtemps possible et le mieux possible est tout à fait naturel. Qu'on cherche l'éternité même en soi est naturel.
Mais c'est justement parce que nous ne l'avons pas que nous la cherchons, parce que nous avons conscience que nous sommes finalement éphémères que nous voulons l'éternité.
Plus on prend de l'âge, plus on "grandit" ou "vieillit", plus on prend conscience de la mort, de la vie courte, etc.
C'est la conscience des choses qui nous poussent à vouloir autre chose, et l'humanité pour moi, ce qui la définit par rapport à la machine, c'est la conscience.
En toute honnêteté, en dehors des périodes où j'avais des problèmes particuliers, la mort n'a et n'est pas dans ma pensée. Je n'y pense pas. La vieillesse, la retraite, etc. ça me parait loin.
Quand j'aurais trente, quarante voire cinquante ans, peut-être y penserais plus. Mais pour l'instant, je ne me dis pas, je peux mourir demain. Fut un temps où j'avais même l'impression que c'était impossible, non pas dans l'absolu : tout le monde meurt. Mais c'est un peu comme pour une maladie, genre le sida, ça peut arriver à tout le monde, mais pas à moi. Tu vois ce que je veux dire ? On sait que ça existe, mais pour avoir conscience, pleinement, que ça peut arriver à soi, une grossesse non désirée, une maladie etc., il faut un certain âge. Non pas qu'on est "débile", mais c'est naturel.
D'ailleurs, c'est ce qui cause l'un des problèmes des accidentés de la route, par rapport à la jeunesse. Elle prend des risques parfois inconsidérées. Non pas qu'elle a envie de mourir sur la route, de spécialement braver l'interdit ou quelque chose du genre, mais simplement parce que ça ne peut pas lui arriver. Et plus on grandit, vieillit, muri, plus on entre "" s'assagit. Des attitudes à risques qu'on prend quand on est jeune, on ne les prend plus quand on l'est moins ou quand on est vieux. Et ceux qui gardent ces attitudes, souvent on dit qu'ils refusent de vieillir ou de grandir.
Je ne parlais pas de l'éternité, mais de la machine, si on est machine, nous sommes aseptiséSov Strochnis a écrit : L'éternité ne signifie pas aseptisé.
Je ne me considère pas machine, pour moi une "machine" ne peut rien apprécier puisque elle n'a pas de "conscience". Elle est machine.Sov Strochnis a écrit :La machine apprécie si elle est programmée vois-tu. Tu es un machine biologique. Je l'ai déjà dit, on peut être éternel et continuer à avoir nos bonnes névroses du soir. On pourra toujours s'implanter des puces pour être heureux.
S'implanter des puces pour être heureux, on le fait avec la drogue, l'alcool etc. Mais alors on n'est pas machine. Si on est machine on n'est pas humain. Si on est humain on a conscience du manque. Quand on est machine, on est ce que l'autre programme qu'on soit. Il n'y a de manque que pour le programmateur.
Oui tout à fait. Mais la vie aura-t-elle autant de valeur si on ne meurt pas ?Sov Strochnis a écrit :Par ailleurs il faudra, si l'espèce humaine devient éternelle, construire de nouvelles valeurs.
Encore faut-il que les autres planètes soient viables.Sov Strochnis a écrit :Oui, mais on peut toujours faire des enfants et s'installer sur des planètes. Le but numero 1 d'une espèce c'est de se reproduire, et pas parc'que la mort est une éventualité, parc'que c'est la fonction de tout être, de la bactérie à l'homme.
Ces histoires d'inconscient ce sont construits avec le temps, des milliers de transformations génétiques, des milliers de combinaisons pour s'adapter à l'environnement.
Oui, c'est le but premier, mais parce que de la bactérie à l'homme, on meurt. Plus un animal meurt vite, tôt, plus il se reproduit jeune.
Plus l'humain meurt "tard", "vieillit", tard, plus il se reproduit tard. Plus son taux de mortalité est "jeune", plus il se reproduit jeune.
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Re: Dieu est mort
Eh bien, nous sommes des robots complexes. Qu'est-ce qui te fait penser que nous ne sommes pas des robots biologiques ? Le sentiment d'exister ? Ca s'explique neurologiquement. Imagine un "robot" comme tu dis, constitué de circuits électroniques (nanotechnologies, etc) ainsi qu'un système reproduisant les atomes miroirs et les autres systèmes neurologiques qui nous donne l'impression d'exister, eh bien tu as le même résultat qu'un être humain biologique. Tu pense que l'être humain est bien plus qu'un être fait d'atomes ? Attention je ne dis pas l'être humain n'est pas doté de fabuleuses capacités, simplement il est démontrable que tout cela fonctionne par des combinaisons d'atomes et de mémoire organiques: comme une machine. Tu as une conception réduite du terme "machine" parc'que tu imagines Robocop mais c'est un modèle peu évolué. La simple différence que tu trouveras entre une machine faite de circuits électroniques et un homme tu la trouveras en ouvrant sa carcasse.Pour moi une machine est équivalent à robot.
Remplacer un organe par un organe "saint", ne fait pas de nous des "robots".
Mettre un pacemaker, dans le cœur d'une personne, ne fait pas de lui un "robot".
Nous ne sommes pas encore à Robocop.
Sov Strochnis a écrit :Mais qu'est-ce qui te fait croire que le propre de l'humanité est de moisir et de tendre à la perfection ? C'est la notion de mort qui précède ces concepts. En bon existentialiste on pourrait dire: l'existence précède l'essence. C'est à dire, on existe et ensuite on détermine ce que l'on veut faire avec les moyens qu'on a à disposition (oublions de suite la branche du problème du libre arbitre c'est pas de ça dont je parle.)
Je suis d'accord là-dessus.Je n'ai pas compris ce que tu dis ici. Enfin, je réponds par rapport à ce que je comprends.
Je ne pense pas que le propre de l'humanité est de vieillir et mourir, ou de tendre à la perfection. Je dis que le fais qu'on soit imparfait, et, surtout, que nous en avons conscience, nous cherchons la perfection.
Si on est parfait, par définition, on ne cherche pas la perfection.
Si on est mortel, et que nous en avons conscience, conscience que l'on va mourir, on cherche à ne pas mourir, on a même conscience du danger, et la peur vient etc.
Eh oui, c'est d'ailleurs pour ça que certains ont inventé la religion, sauf si tu y vois quelque chose de plus spirituel, après là dessus on en finira pas de déblatérer.
Il faudrait plus souvent redevenir enfant.Un enfant (bas-âge) n'a pas véritablement conscience qu'il peut lui mourir (en dehors du fait qu'il soit malade etc.), il n'a pas conscience de la durée du temps (trop court, trop long).
Oui depuis que tu es petite tu es conditionnée à devenir quelqu'un à partir d'un certain âge. La société t'instruit et te fait rentrer dans un carcan. Sinon y'avait une théorie toute bête mais j'hésite à la confirmer: Quand tu as deux ans tu es à la moitié de ta vie, le temps te parait donc long. Quand tu considères ensuite une année à l'âge de 40 ans, il est évident qu'elle passe très vite relativement aux 40 années que t'as vécu. Mais si tu n'avais pas de calendrier ni d'heure sur toi, je crois que tu ne penserais pas que le temps passe vite.Souviens toi quand tu étais jeune, quand moi j'étais jeune, "tu feras ça quand tu seras grande", ça paraissait extrêmement lointain. La science fiction même. Maintenant qu'on est adulte, c'était pas si lointain que ça... Les jours paraissaient très longs, maintenant les heures files à une vitesse !
La conscience c'est le traitement des informations extérieurs, le système de mémorisation des organes te permet de les consulter et le système d'intelligence te permet de les manipuler.C'est la conscience des choses qui nous poussent à vouloir autre chose, et l'humanité pour moi, ce qui la définit par rapport à la machine, c'est la conscience.
Une machine serait consciente qu'elle traite des informations si elle était constituée d'atomes miroirs. Objectivement les chercheurs sont en train de découvrir comment implanter ça aux machines. La conscience c'est pas quelque chose de sensationnel. La conscience ce n'est qu'un traitement des informations, mais vu tous les réglages foireux que notre corps a, il est évident que cette conscience passe pour quelque chose d'incroyable...
Idem, la mort n'est plus pour moi qu'un manque profond d'un être cher que j'obvie volontiers dans le sourire des vivants.En toute honnêteté, en dehors des périodes où j'avais des problèmes particuliers, la mort n'a et n'est pas dans ma pensée. Je n'y pense pas. La vieillesse, la retraite, etc. ça me parait loin.
Je ne me considère pas machine, pour moi une "machine" ne peut rien apprécier puisque elle n'a pas de "conscience". Elle est machine.
Voir plus haut mais encore une fois ça montre bien que tu perçois la conscience comme une entité spéciale. Conscience= traitement d'informations. Une machine peut (pourra) avoir une conscience.

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Re: Dieu est mort
La perception d'exister, est la perception la plus étrange, la plus fabuleuse, la plus angoissante
qu'il m'est été donné de cotoyer.
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Dans 2 ans, il n'y aura plus de SDF ! (Naguy de Bosca)
Dans 2 ans il n'y aura plus de Naguy de Bosca ! (gecko)
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Re: Dieu est mort
Pour l’enfant, cela ne vient pas de l’éducation, mais de son cerveau, idem chez l’adolescent... Je ne sais pas comment l’expliquer, car ce sont des trucs scientifiques que j’ai dû mal à maitriser et donc à retranscrire avec mes mots et je n’ai pas trouvé sur le net un site ou un article qui parle de l’incapacité du cerveau des enfants et des ados à se projeter dans le temps, mais dans des revues ou des documentaires scientifiques, ils en parlent : ça a un rapport avec le cerveau et non avec l’éducation. J’ai trouvé un article intéressant qui pourra sans doute te donner une idée, de la différence du cerveau des moins de vingt-cinq ans et celui des plus vieux : Le cerveau des ados décrypté.Sov Strochnis a écrit :Oui depuis que tu es petite tu es conditionnée à devenir quelqu'un à partir d'un certain âge. La société t'instruit et te fait rentrer dans un carcan. Sinon y'avait une théorie toute bête mais j'hésite à la confirmer: Quand tu as deux ans tu es à la moitié de ta vie, le temps te parait donc long. Quand tu considères ensuite une année à l'âge de 40 ans, il est évident qu'elle passe très vite relativement aux 40 années que t'as vécu. Mais si tu n'avais pas de calendrier ni d'heure sur toi, je crois que tu ne penserais pas que le temps passe vite.
Moi qui m’imagine être souvent une femme étrange… ravie de savoir que je ne suis pas seule dans la marginalité ! Ta conception des choses est intéressante, en tous les cas pour moi.Sov Strochnis a écrit :Eh bien, nous sommes des robots complexes. Qu'est-ce qui te fait penser que nous ne sommes pas des robots biologiques ? Le sentiment d'exister ? Ca s'explique neurologiquement. Imagine un "robot" comme tu dis, constitué de circuits électroniques (nanotechnologies, etc) ainsi qu'un système reproduisant les atomes miroirs et les autres systèmes neurologiques qui nous donne l'impression d'exister, eh bien tu as le même résultat qu'un être humain biologique. Tu pense que l'être humain est bien plus qu'un être fait d'atomes ? Attention je ne dis pas l'être humain n'est pas doté de fabuleuses capacités, simplement il est démontrable que tout cela fonctionne par des combinaisons d'atomes et de mémoire organiques: comme une machine. Tu as une conception réduite du terme "machine" parc'que tu imagines Robocop mais c'est un modèle peu évolué. La simple différence que tu trouveras entre une machine faite de circuits électroniques et un homme tu la trouveras en ouvrant sa carcasse.
(…)La conscience c'est le traitement des informations extérieurs, le système de mémorisation des organes te permet de les consulter et le système d'intelligence te permet de les manipuler.
Une machine serait consciente qu'elle traite des informations si elle était constituée d'atomes miroirs. Objectivement les chercheurs sont en train de découvrir comment implanter ça aux machines. La conscience c'est pas quelque chose de sensationnel. La conscience ce n'est qu'un traitement des informations, mais vu tous les réglages foireux que notre corps a, il est évident que cette conscience passe pour quelque chose d'incroyable...
(…)Eh oui, c'est d'ailleurs pour ça que certains ont inventé la religion, sauf si tu y vois quelque chose de plus spirituel, après là dessus on en finira pas de déblatérer. (…)
(…)Idem, la mort n'est plus pour moi qu'un manque profond d'un être cher que j'obvie volontiers dans le sourire des vivants.
(…)Voir plus haut mais encore une fois ça montre bien que tu perçois la conscience comme une entité spéciale. Conscience= traitement d'informations. Une machine peut (pourra) avoir une conscience.
Je te définis les choses, telles que je les conçois (je ne pense pas être la seule à les concevoir ainsi, n’y vois rien de mystique, de religieux et autre, je te parle abstraction faite de toute notion divine ou religieuse) :
- Une machine est un appareil simple ou complexe, créée par l’humain, utilisant une énergie extérieure et capable d’effectuer des tâches ou de remplir des fonctions sous commande humaine ou de façon autonome.
- La conscience est la conviction intime de ce qui est moralement et humainement bien ou mal. C’est une présence à l’esprit d’une idée, d’une notion ou d’une réalité sensible. Un état de veille des sens et des facultés mentales. La capacité mentale à produire des représentations abstraites ou des jugements à partir des informations ou des sensations perçues. Une incarnation de l’attachement d’une collectivité à des idéaux d’ordre éthique. Ce n’est pas quelque chose de matériel, palpable, comme un circuit électrique ou un organe humain.
- L’Humain est un être doué de raison qui constitue le sous-ordre le plus évolué de l’ordre des primates.
Ce souci, cette sollicitude n’ont pas d’équivalent chez les animaux et donc encore moins chez une machine. Les « cimetières » d’éléphants appartiennent à la légende et même s’il est vrai que des animaux peuvent, dans une certaine mesure, avoir le pressentiment de leur mort, nous n’en avons jamais vu s’occuper de manière réglée du corps inerte de leurs congénères.
Un philosophe allemand, Heidegger, dira ainsi que l’homme est l’être des lointains : lointains dans l’espace (nos ancêtres se déplaçaient sur des distances considérables, des milliers, voire des dizaines de milliers de kilomètres), lointains dans le temps (la pensée du passé, grâce à la mémoire, et la pensée du futur, grâce à l’imagination). À la différence de l’animal et à plus forte raison d’une machine, en effet, l’homme est l’être qui ne se contente pas de vivre dans le lieu et l’instant présents.
S’il n’y a plus mort, l’humanité n’est plus humanité. Alors peut-être que c’est l’évolution etc., peut-être que c’est ce qui nous attends dans le futur. Mais nous ne serons plus Homo sapiens sapiens.
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- Sov Strochnis
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Re: Dieu est mort
Petites rectifications: c'est néandertal qui est le premier à avoir fait des sépultures il y a 100 000 ans. Les homo sapiens n'en faisaient pas jusqu'à alors. Par ailleurs néandertal et homo sapiens ne pouvaient pas engendrer entre eux. (Deux théories se confrontent encore mais celle de deux espèces différentes est plus probable)L’un des principaux marqueurs d’humanité, et l’un des plus anciens, est le comportement face au mort. « La Mort » est une expression bien générale et bien abstraite et il n’est pas du tout sûr que Homo sapiens sapiens (nous), le dernier rejeton de la famille Homo, ait eu tout de suite une idée de « la mort ». En revanche, ce dont le monde scientifique est certain, grâce aux sépultures dont on a découvert les vestiges, c’est que Homo sapiens sapiens, il y a une centaine de milliers d’années, a été le premier à prendre un soin particulier des corps des morts.
Pour le reste tu as très bien résumé ce qui traverse l'humanité depuis si longtemps. Mais justement, la beauté de cet avenir, de l'immortalité: c'est justement ce changement majeur. Depuis si longtemps l'homme se préoccupe de la mort et là il va devoir changer toutes ses valeurs. Les philosophies changeront, les religieux aussi. Notre système de pensée qui s'est ainsi construit va être bouleversé...et ça...c'est beau. Quand Nietzsche parle de construire de nouvelles valeurs, c'est ça ! C'est bouleverser tout notre petit univers cognitif !
Et encore une chose nous serons toujours homo sapiens sapiens, ce qui différencie deux espèces c'est qu'elle ne peuvent pas se reproduire entre elles. Mais ce serait intéressant de voir si les chercheurs pourront permettre la reproduction inter-espèces ( d'ici quelques millions d'années peut-être que l'homme se sera scindé en deux espèces voire plus, comme il exista plusieurs espèces au pliocène.)
Pour la conscience...est la conviction de ce qui est moralement et humainement bien ou mal...oui ça c'est triste d'ailleurs. Il n'y a que l'homme pour créer des concepts aussi niais que le Bien et le Mal, sans nier bien entendu qu'il existe des actes désagréables et d'autres plus agréables ou qui aillent à l'encontre de la reproduction ou sont nihilistes. Et comme tu dis, la conscience n'est pas matérielle, comme je l'ai dit c'est un traitement. Tout comme tes organes traitent les informations de telle sorte qu'ils vont avoir telle ou telle émotion. La conscience c'est une organisations d'informations et d'atomes. Crois-tu que la mémoire ou la conscience soit un flux inter dimensionnel ? La conscience c'est un changement de l'agencement des atomes de l'organisme (du corps tout entier, du moindre atome existant).
Ce que j'essaye de te montrer Chayili, c'est que peut-être, tout ce que l'on sait, ce que je sais, ce que tu sais n'a plus de sens au vu des événements à venir. Depuis la naissance de l'homme moderne il y a 200 000 ans (inutile de revenir sur les dates et les termes préhistoriques je suis précis, d'ailleurs je pense faire un sujet en retraçant l'évolution de l'homme à la préhistoire.) des tonnes de valeurs et de concepts ce sont accumulés et mêlés, entrechoqués...et avec l'immortalité, le défi c'est de tout reconstruire, n'est-ce pas là formidable ? Que diable ces idées humanistes ! Qu'importe que l'humanité perde ce dont elle est faite depuis tout ce temps ! Moi je trouve ça grandiose que peut-être l'humanité puisse connaitre un tel changement.

- Sov Strochnis
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Re: Dieu est mort
D'ailleurs si t'as jamais vu L'homme bicentenaire avec robbin williams, c'est un très bon film.

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Re: Dieu est mort
Ce n'est pas ce que j'ai appris, ce que dit mes bouquins d'histoire ! Peu importe, lorsque les homo sapiens sapiens enterrent leur mort (par rapport aux animaux et aux machines) ils entrent dans l'humanité.Sov Strochnis a écrit : Petites rectifications: c'est néandertal qui est le premier à avoir fait des sépultures il y a 100 000 ans. Les homo sapiens n'en faisaient pas jusqu'à alors.
Oui. L'essentiel, c'est ce qui est aujourd'hui, pourquoi par rapport à l'animal nous sommes humains, pourquoi nous sommes dans l'humanité.Par ailleurs néandertal et homo sapiens ne pouvaient pas engendrer entre eux. (Deux théories se confrontent encore mais celle de deux espèces différentes est plus probable)
Oui, remarque, c'est ce que promette les "religieux" l'immortalité...Pour le reste tu as très bien résumé ce qui traverse l'humanité depuis si longtemps. Mais justement, la beauté de cet avenir, de l'immortalité: c'est justement ce changement majeur. Depuis si longtemps l'homme se préoccupe de la mort et là il va devoir changer toutes ses valeurs. Les philosophies changeront, les religieux aussi. Notre système de pensée qui s'est ainsi construit va être bouleversé...et ça...c'est beau. Quand Nietzsche parle de construire de nouvelles valeurs, c'est ça ! C'est bouleverser tout notre petit univers cognitif !
J'espère que nous serons plus "sages" pour mériter cette immortalité ! Pauvre planète et univers sinon !
Oui, dans l'absolu. Mais pas dans le sens philosophique... nous ne serons plus dans l'humanité, telle que la philo la conçoit.Et encore une chose nous serons toujours homo sapiens sapiens, ce qui différencie deux espèces c'est qu'elle ne peuvent pas se reproduire entre elles. Mais ce serait intéressant de voir si les chercheurs pourront permettre la reproduction inter-espèces ( d'ici quelques millions d'années peut-être que l'homme se sera scindé en deux espèces voire plus, comme il exista plusieurs espèces au pliocène.)
Non. Je suis d'accord avec toi pour bien et mal. Je n'y mettais pas le sens moralisateur, comme je le disais (présence à l'esprit d'une idée, d'une notion...).Pour la conscience...est la conviction de ce qui est moralement et humainement bien ou mal...oui ça c'est triste d'ailleurs. Il n'y a que l'homme pour créer des concepts aussi niais que le Bien et le Mal, sans nier bien entendu qu'il existe des actes désagréables et d'autres plus agréables ou qui aillent à l'encontre de la reproduction ou sont nihilistes. Et comme tu dis, la conscience n'est pas matérielle, comme je l'ai dit c'est un traitement.
Je ne sais pas ce que veux dire "flux inter dimensionnel".Tout comme tes organes traitent les informations de telle sorte qu'ils vont avoir telle ou telle émotion. La conscience c'est une organisations d'informations et d'atomes. Crois-tu que la mémoire ou la conscience soit un flux inter dimensionnel ? La conscience c'est un changement de l'agencement des atomes de l'organisme (du corps tout entier, du moindre atome existant).
La mémoire n'est pas pour moi la conscience. Ce sont deux choses distinctes, même si elles peuvent être liées.
La mémoire est pour moi faculté d'acquérir, de stocker et de reconstituer des informations dans le cerveau. c'est presque "physique". Le corps aussi à sa "mémoire"... on le voit quand le corps est "traumatisé".
La conscience, c'est la pensée, c'est abstrait.
Oui, sans doute. Mais philosophiquement parlant, l'humanité ne sera plus l'humanité.Ce que j'essaye de te montrer Chayili, c'est que peut-être, tout ce que l'on sait, ce que je sais, ce que tu sais n'a plus de sens au vu des événements à venir. Depuis la naissance de l'homme moderne il y a 200 000 ans (inutile de revenir sur les dates et les termes préhistoriques je suis précis, d'ailleurs je pense faire un sujet en retraçant l'évolution de l'homme à la préhistoire.) des tonnes de valeurs et de concepts ce sont accumulés et mêlés, entrechoqués...et avec l'immortalité, le défi c'est de tout reconstruire, n'est-ce pas là formidable ? Que diable ces idées humanistes ! Qu'importe que l'humanité perde ce dont elle est faite depuis tout ce temps ! Moi je trouve ça grandiose que peut-être l'humanité puisse connaitre un tel changement.
Le changement est toujours excitant. Nous n'y serons pas dommage, on aurait pu faire la comparaison.
Cela dit, crois-tu que l'humain comme être immortel aura le réel respect de la vie humaine et autre ?
Ne penses-tu pas que l'immortalité de l'humain deviendra l'extermination de tous le reste des vivants ?
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Re: Dieu est mort
non, je ne connais pas.Sov Strochnis a écrit :D'ailleurs si t'as jamais vu L'homme bicentenaire avec robbin williams, c'est un très bon film.
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Re: Dieu est mort
En gros c'est un robot qui évolue et acquiert une conscience (moins formatée que celle d'un humain qui a génétiquement accumulé l'inconscient collectif et autres bricoles, du coup il parait plus robotique mais traite les stimuli comme une conscience humaine.)

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Re: Dieu est mort
Tu parles du film ?Sov Strochnis a écrit :En gros c'est un robot qui évolue et acquiert une conscience (moins formatée que celle d'un humain qui a génétiquement accumulé l'inconscient collectif et autres bricoles, du coup il parait plus robotique mais traite les stimuli comme une conscience humaine.)
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