O doux baiser cabotin,
Poupin, sucrin, tourterin,
Qui sur tes lèvres décloses
Vas pressant, effleurant,
Grignotant et suçotant
L'oeillet, le lys et les roses.
Ces menus soupirs larrons
Ont laissé sur les fleurons
De ta vulve tendre et molle
Mon âme qui, de plaisir
Saoule, ne voudrait choisir
D'autre lieu, tant elle en est folle.
Mais, baiser, si tu voulais
Une autre fois m'arroserais
De cet humus familier,
Je suis sur qu'au gré de l'Amour
Bientôt je serais de retour
En ton logis premier.
"Vulve molle" pas mal comme injure...je le note...
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
De puis que je baisais sa bouchette emperlée
Et de son beau tétin le bouton rougissant
Depuis que je baisais le crêpe jaunissant
En cent flocons retors de sa tresse annelée
Depuis que je baisai la neige amoncelée
Sur sa gorge d'ivoire et son sein blanchissant,
Depuis que je baisai ce bel oeil languissant
Qui tient de ses attraits mon âme ensorcelée :
Depuis je n'eus repos, et le soucis mordants
L'espérance et la peur on gagné le dedans
De mon coeur fol banni des faveurs qu'il désire
Ah ! qui vit malheureux, qui se travaille en vain
Et qui sans espérer allonge de sa main,
Et vivant et mourant le fil de son martyre.