Castres : quatre hommes interpellés après le viol d'une jeune fille
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DDMUne centaine de policiers de la SRPJ de Toulouse, du commissariat de Castres ainsi qu'un escadron de gendarmes mobiles, a investi le camp de gens du voyage de la Pause hier matin à l'aube. Une opération qui a duré trois heures et menée dans le cadre de l'enquête sur le viol d'une jeune fille de 17 ans et de l'agression de deux de ses amis de 19 ans dans la nuit de vendredi à samedi (voir nos éditions de lundi et mardi). Si peu d'éléments matériels auraient été découverts au cours de cette perquisition, quatre individus, âgés de 20 à 28 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue dans les locaux toulousains de la PJ. Selon le vice-procureur de la République de Castres, Philippe Mao, il était encore trop tôt hier soir pour savoir si ces hommes étaient directement impliqués dans ces actes sordides.
Des analyses ADN
« Ils sont au moins susceptibles d'avoir été sur les lieux ou d'apporter des éléments pour identifier les auteurs », explique le magistrat qui précise que les auditions sont en cours et que les suspects pourraient être présentés aujourd'hui devant un juge d'instruction dans le cadre d'une ouverture d'information judiciaire. Des reconnaissances par les victimes devaient avoir lieu ainsi que des analyses ADN afin de tenter d'éventuellement les confondre. Jusque-là, les enquêteurs de la PJ chargés de cette affaire dès samedi matin, travaillaient avec les témoignages « assez précis » des trois victimes. « On a des caractéristiques physiques des agresseurs, et notamment du principal auteur, mais qui peuvent correspondre à beaucoup de monde », précise le procureur qui ajoute cependant que le déroulé des faits est maintenant clair. Samedi, vers 4h du matin, alors qu'ils rentraient de la fête des Salvages, les trois jeunes gens, qui se dirigeaient vers Castres, ont été pris en auto-stop par cinq individus à bord d'une fourgonnette. La jeune fille, originaire d'un village du Sidobre, et les deux garçons de Castres et Labruguière, montent volontairement dans le véhicule. Mais rapidement les trois amis se rendent compte que le conducteur ne prend pas la bonne direction. Alors qu'ils tentent de protester, les deux garçons sont violemment frappés puis contraints de rester dans le fourgon pendant que la jeune fille est emmenée avec force dans un terrain vague, près du camp de la Pause. Elle va être frappée au visage et violée avant d'être abandonnée sur place. Les agresseurs repartent ensuite à bord de leur véhicule, larguent les deux garçons dans le quartier de Lameilhé et disparaissent. Entre-temps, la victime a trouvé refuge chez un riverain qui a alerté la police. Ses deux amis, « sérieusement amochés », rejoignent, eux, le commissariat à pied.
Les enquêteurs doivent aujourd'hui déterminer, parmi les suspects interpellés, « qui a fait quoi ». Car il semble qu'en plus des cinq individus dans le fourgon, d'autres individus du camp de la Pause étaient présents à la fête des Salvages peu avant les faits. Ont-ils participé directement à l'agression ? Ont-ils rejoint ensuite les agresseurs ? En tout cas, ils doivent forcément les connaître.
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DDMUne centaine de policiers de la SRPJ de Toulouse, du commissariat de Castres ainsi qu'un escadron de gendarmes mobiles, a investi le camp de gens du voyage de la Pause hier matin à l'aube. Une opération qui a duré trois heures et menée dans le cadre de l'enquête sur le viol d'une jeune fille de 17 ans et de l'agression de deux de ses amis de 19 ans dans la nuit de vendredi à samedi (voir nos éditions de lundi et mardi). Si peu d'éléments matériels auraient été découverts au cours de cette perquisition, quatre individus, âgés de 20 à 28 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue dans les locaux toulousains de la PJ. Selon le vice-procureur de la République de Castres, Philippe Mao, il était encore trop tôt hier soir pour savoir si ces hommes étaient directement impliqués dans ces actes sordides.
Des analyses ADN
« Ils sont au moins susceptibles d'avoir été sur les lieux ou d'apporter des éléments pour identifier les auteurs », explique le magistrat qui précise que les auditions sont en cours et que les suspects pourraient être présentés aujourd'hui devant un juge d'instruction dans le cadre d'une ouverture d'information judiciaire. Des reconnaissances par les victimes devaient avoir lieu ainsi que des analyses ADN afin de tenter d'éventuellement les confondre. Jusque-là, les enquêteurs de la PJ chargés de cette affaire dès samedi matin, travaillaient avec les témoignages « assez précis » des trois victimes. « On a des caractéristiques physiques des agresseurs, et notamment du principal auteur, mais qui peuvent correspondre à beaucoup de monde », précise le procureur qui ajoute cependant que le déroulé des faits est maintenant clair. Samedi, vers 4h du matin, alors qu'ils rentraient de la fête des Salvages, les trois jeunes gens, qui se dirigeaient vers Castres, ont été pris en auto-stop par cinq individus à bord d'une fourgonnette. La jeune fille, originaire d'un village du Sidobre, et les deux garçons de Castres et Labruguière, montent volontairement dans le véhicule. Mais rapidement les trois amis se rendent compte que le conducteur ne prend pas la bonne direction. Alors qu'ils tentent de protester, les deux garçons sont violemment frappés puis contraints de rester dans le fourgon pendant que la jeune fille est emmenée avec force dans un terrain vague, près du camp de la Pause. Elle va être frappée au visage et violée avant d'être abandonnée sur place. Les agresseurs repartent ensuite à bord de leur véhicule, larguent les deux garçons dans le quartier de Lameilhé et disparaissent. Entre-temps, la victime a trouvé refuge chez un riverain qui a alerté la police. Ses deux amis, « sérieusement amochés », rejoignent, eux, le commissariat à pied.
Les enquêteurs doivent aujourd'hui déterminer, parmi les suspects interpellés, « qui a fait quoi ». Car il semble qu'en plus des cinq individus dans le fourgon, d'autres individus du camp de la Pause étaient présents à la fête des Salvages peu avant les faits. Ont-ils participé directement à l'agression ? Ont-ils rejoint ensuite les agresseurs ? En tout cas, ils doivent forcément les connaître.
Castres. Deux suspects arrêtés pour un viol commis en juin
Faits divers. Les policiers ont fait une descente fructueuse hier matin dans le nouveau camp de nomades. Quatre personnes sont en garde à vue.
DDMLes policiers ont fait d'une pierre deux coups hier matin lors d'une descente de police dans la nouvelle aire d'accueil des gens du voyage de Castres, le long de la rocade. Une opération conjointe entre le commissariat qui cherchait les agresseurs de leur collègue (voir ci-dessous) et la PJ qui traque depuis juin les auteurs principaux du viol d'une jeune fille de 17 ans. Et ce coup de filet, mené à l'initiative du nouveau commissaire castrais, est une vraie réussite puisque toutes les « cibles » ont été trouvées et interpellées.
Cela faisait trois mois que les limiers de la SRPJ cherchaient ces deux hommes, l'un majeur et l'autre mineur, qui avaient participé activement, avec trois autres complices, à la séquestration de trois jeunes gens, deux garçons de 19 ans et d'une fille de 17 ans, et au viol de cette dernière. Les cinq individus, âgés entre 17 et 25 ans, les avient pris en autostop à l'issue de la fête des Salvages vers 4h du matin le samedi 16 juin dernier avant de leur faire vivre un cauchemar. La PJ avait mené plusieurs opérations cet été dans le camp de la Pause, dans un autre camp dans l'Hérault et dans la maison toulousaine de la famille de l'un d'entre eux avant de les arrêter hier matin. Le premier a été cueilli dans l'une des caravanes de la nouvelle aire. Le second a été interpellé par hasard par les hommes du commissariat qui cherchaient l'un des auteurs de l'agression du policier.
Interpellé par hasard
Ne l'ayant pas trouvé dans le camp, ils étaient allés le chercher dans des appartements en ville, près de la gare, occupés par des gens du voyage sédentarisés. À leur arrivée, un homme a pris la fuite, se réfugiant sur le toit de l'immeuble, avant d'être arrêté. Mais il s'agissait du violeur présumé activement recherché par la PJ. Ils ont été placés tous les deux en garde à vue. Même s'ils n'avaient pas complètement reconnu les faits hier soir, ils auraient été confondus par leur ADN prélevé sur la victime. Ils devraient être présentés au juge d'instruction aujourd'hui, être mis en examen pour « viol en réunion, séquestration et violences en réunion » et écroués. Ils rejoindront ainsi deux autres complices arrêtés par la PJ fin juin. Un cinquième, mais moins impliqué, est toujours en fuite.
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Faits divers. Les policiers ont fait une descente fructueuse hier matin dans le nouveau camp de nomades. Quatre personnes sont en garde à vue.
DDMLes policiers ont fait d'une pierre deux coups hier matin lors d'une descente de police dans la nouvelle aire d'accueil des gens du voyage de Castres, le long de la rocade. Une opération conjointe entre le commissariat qui cherchait les agresseurs de leur collègue (voir ci-dessous) et la PJ qui traque depuis juin les auteurs principaux du viol d'une jeune fille de 17 ans. Et ce coup de filet, mené à l'initiative du nouveau commissaire castrais, est une vraie réussite puisque toutes les « cibles » ont été trouvées et interpellées.
Cela faisait trois mois que les limiers de la SRPJ cherchaient ces deux hommes, l'un majeur et l'autre mineur, qui avaient participé activement, avec trois autres complices, à la séquestration de trois jeunes gens, deux garçons de 19 ans et d'une fille de 17 ans, et au viol de cette dernière. Les cinq individus, âgés entre 17 et 25 ans, les avient pris en autostop à l'issue de la fête des Salvages vers 4h du matin le samedi 16 juin dernier avant de leur faire vivre un cauchemar. La PJ avait mené plusieurs opérations cet été dans le camp de la Pause, dans un autre camp dans l'Hérault et dans la maison toulousaine de la famille de l'un d'entre eux avant de les arrêter hier matin. Le premier a été cueilli dans l'une des caravanes de la nouvelle aire. Le second a été interpellé par hasard par les hommes du commissariat qui cherchaient l'un des auteurs de l'agression du policier.
Interpellé par hasard
Ne l'ayant pas trouvé dans le camp, ils étaient allés le chercher dans des appartements en ville, près de la gare, occupés par des gens du voyage sédentarisés. À leur arrivée, un homme a pris la fuite, se réfugiant sur le toit de l'immeuble, avant d'être arrêté. Mais il s'agissait du violeur présumé activement recherché par la PJ. Ils ont été placés tous les deux en garde à vue. Même s'ils n'avaient pas complètement reconnu les faits hier soir, ils auraient été confondus par leur ADN prélevé sur la victime. Ils devraient être présentés au juge d'instruction aujourd'hui, être mis en examen pour « viol en réunion, séquestration et violences en réunion » et écroués. Ils rejoindront ainsi deux autres complices arrêtés par la PJ fin juin. Un cinquième, mais moins impliqué, est toujours en fuite.
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A suivre.