Radovan Karadzic est désormais accusé par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie de deux génocides
L'ancien chef des Serbes de Bosnie est désormais accusé de deux génocides (ndlr: au lieu d'un) au cours de la guerre de Bosnie-Herzégovine (1992-1995), a annoncé lundi le TPI.
"Le premier concerne les crimes commis en Bosnie-Herzégovine en 1992 et le second le massacre de Srebrenica en juillet 1995".
Une chambre préliminaire du TPI a approuvé en partie une nouvelle version de l'acte de l'accusation contre Radovan Karadzic, qui avait été présentée par l'accusation en septembre 2008. Deux chefs d'accusation n'ont pas été retenus par la chambre, ceux de complicité de génocide et de violation de la Convention de Genève.
Radovan Karadzic, 63 ans, avait été arrêté en juillet 2008 à Belgrade, après treize ans de cavale. La précédente version de l'acte d'accusation datait de 2000.
Le procureur du TPI, le Belge Serge Brammertz, avait annoncé à l'arrivée de Radovan Karadzic au centre de détention du TPI à La Haye le 30 juillet 2008 qu'il allait actualiser l'acte d'accusation en fonction des procès passés et des évolutions de la jurisprudence. La nouvelle version réduit à 27, contre 41 auparavant, le nombre de lieux en Bosnie-Herzégovine où ont été commis les crimes pour lesquels Radovan Karadzic est poursuivi.
Les principales accusations retenues contre Radovan Karadzic, poursuivi également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, concernent le "nettoyage ethnique" en Bosnie et la "campagne de terreur" pendant le siège de Sarajevo, qui a fait quelque 10.000 morts en 44 mois. A Srebrenica, près de 8.000 hommes et garçons musulmans avaient été massacrés par l'armée des Serbes de Bosnie, en juillet 1995.
Radovan Karadzic, qui assure sa défense seul, doit être entendu vendredi par la chambre préliminaire qui lui demandera s'il plaide coupable ou non coupable. Il avait refusé de se prononcer lors de sa deuxième apparition devant le TPI le 29 août 2008, arguant qu'il préférait attendre la nouvelle version de l'acte d'accusation annoncée par le procureur. Conformément à la procédure, le juge avait alors plaidé non coupable en son nom.
"Tarif de groupe",pour l'ensemble de ses boucheries.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
