Parfois, le président Nicolas Sarkozy massacre la langue française. Le week-end dernier, Le Parisien a publié un petit best-of de ses dernières trouvailles syntaxiques.
Par exemple, défendant le bouclier fiscal devant des ouvriers d'Alstom, dans le Doubs :
« Si y en a que ça les démange d'augmenter les impôts… »
Ou alors parlant des études des élites :
« On se demande c'est à quoi ça leur a servi ? »
Plus couramment, il ampute la moitié des négations, comme dans :
« J'ai pas été élu pour augmenter les impôts. »
Petites corrections
Or que se passe-t-il quand Nicolas Sarkozy est publié ? Son français est corrigé.
Quand Nicolas Sarkozy dit « j'ai pas été élu pour augmenter les impôts », Le Monde corrige en « je n'ai pas été élu ».
Puis « s'il y en a que ça démange d'augmenter les impôts » (Le Monde n'est quand même pas allé jusqu'à écrire « que cela démange »), La Tribune et Le Figaro remettent aussi le Président en français dans le texte.Sarko et ses fautes de langage
On pourra se dire que c'est l'usage de repeigner du français oral pour qu'il soit lisible à l'écrit. Parfois, quand un bout de phrase est trop incompréhensible, le journaliste peut s'en sortir d'un lâche « (…) », ou d'un recours au style indirect.
Tiens, par exemple à Rue89, pour présenter la vidéo de cet épisode, on écrit « Sarkozy se demande à quoi servent les études » plutôt que « Sarkozy se demande “c'est à quoi ça leur a servi” ».
Plus honnête de le publier tel quel ?
Mais n'y a-t-il pas deux poids, deux mesures ? Quand c'est la vraie France qui parle, la presse tend à laisser des vrais grumeaux d'authenticité, voire des « sic » attestant d'un article contenant des vrais morceaux de terroir.
Rue 89 se pose la question :Les médias doivent-ils réécrire Sarkozy quand il fait des fautes ?
dans un autre article que j'ai du lire dans le NO , Daniel Fabre , lui , pense que notre président parle correctement et que ses fautes de syntaxes sont volontaires , et que s'adressant au "bon peuple " il se met à l'unisson
qu'en pensez -vous ? et que devient la fonction présidentielle , lorsque son représentant se complait dans une posture caricaturale et populiste de comptoir ?
je pense que c'est un rustre, il n'a pas les capacités à l'oral certes, mais dans la gestuelle non plus; ses manières de pointer le doigt et parfois même sous le nez ou vers la poitrine de son interlocuteur je trouve ça très désagréable.
Est ce que ça sera suffisant pour le remplacer au bout de son mandat?
Si ce n'avait été lui ça aurait été une frappadingue ...
je ne sais d'ailleurs pas si on ne dit pas frappadinde dans ce cas
Malheureusement l'oral du président trahit un manque de rigueur linguistique. Mal structurer ses discours, pour quelqu'un qui veut exprimer des idées, c'est embêtant. Il y a une différence entre vouloir vulgariser un discours pour le rendre accessible et charcuter la langue française.
Sov Strochnis a écrit : Malheureusement l'oral du président trahit un manque de rigueur linguistique. Mal structurer ses discours, pour quelqu'un qui veut exprimer des idées, c'est embêtant. Il y a une différence entre vouloir vulgariser un discours pour le rendre accessible et charcuter la langue française.
Bon paris16, si vous jouez à dévier le sujet sur l'orthographe des uns et des autres
je vais m'occuper de vos posts, il y a de quoi rire..
on stoppe là ok ?
Dans 2 ans, il n'y aura plus de SDF ! (Naguy de Bosca)
Dans 2 ans il n'y aura plus de Naguy de Bosca ! (gecko)
GECKO a écrit : Bon paris16, si vous jouez à dévier le sujet sur l'orthographe des uns et des autres
je vais m'occuper de vos posts, il y a de quoi rire..
on stoppe là ok ?
je faisais remarquer que personne étant irréprochable, à l'oral comme à l'écrit , il était préférable de ne pas se moquer de son prochain, même si son prochain est notre président., car l'on s'expose à un retour de baton!
Moi même je fais pas mal de fautes , surtout des fautes de frappes, car n'ayant plus ma secrétaire et n'ayant jamais été un virtuose du clavier , je tente de me débrouiller
paris16 a écrit : je faisais remarquer que personne étant irréprochable, à l'oral comme à l'écrit , il était préférable de ne pas se moquer de son prochain, même si son prochain est notre président., car l'on s'expose à un retour de baton!
Moi même je fais pas mal de fautes , surtout des fautes de frappes, car n'ayant plus ma secrétaire et n'ayant jamais été un virtuose du clavier , je tente de me débrouiller
créez un topic sur votre cas, içi ce n'est pas le sujet...
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Il est sensé représenter la France et même en faisant abstraction de ce qu'il est politiquement, je me sens très mal représenté lorsque je le vois prononcer un discours à l'étranger ou devant des personnalités étrangères. Sa gestuelle est aussi très déplaisante.
Paris16, si on ne pouvait critiquer les gens que sur des domaines que l'on maîtrise...ma foi, je pense que personne ne puisse critiquer personne. Vous avez raison de dire qu'il y a un retour de bâton, mais je l'assume parfaitement, le président s'exprime mal un point c'est tout.
Ca me fait d'ailleurs penser au comics de Batman. Joker veut prouver que tout le monde peut tuer alors il provoque en allant tuer et persécuter la famille du commissaire (j'sais plus son nom). Celui-ci s'exclame : "Non je ne tuerais pas Joker, je ne tomberais pas dans le piège de lui donner raison en montrant que tout le monde peut tuer."
C'est un idéal assez beau, mais à bien y réfléchir c'est vraiment con. Tuer Joker, quitte à lui donner raison, sauverait la vie de plusieurs personnes.
Je pense que quitte à avoir un retour de bâton il ne faut pas s'empêcher d'avoir un esprit critique sur les choses. Même si le parallèle avec Batman est un peu exagéré.
Modifié en dernier par Sov Strochnis le 02 mai 2009 19:11, modifié 2 fois.
J'ai souvent remarqué, qu'en parlant, lorsque l'on s'exprimait mal sans faire l'effort de rectifier
c'était parce que l'on n'aimait pas ses interlocuteurs....
j'ai connu des gens s'excuser de mal s'exprimer...mais ils captaient leur auditoire..
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GECKO a écrit : J'ai souvent remarqué, qu'en parlant, lorsque l'on s'exprimait mal sans faire l'effort de rectifier
c'était parce que l'on n'aimait pas ses interlocuteurs....
j'ai connu des gens s'excuser de mal s'exprimer...mais ils captaient leur auditoire..
il y a différent procédés. J'ai moi même entendu à plusieurs reprises un "maitre du barreau" bégayer, mais c'était à un moment crucial de sa plaidoirie et dans le but de capter encore plus l'attention des juges.
paris16 a écrit : ]il y a différent procédés. J'ai moi même entendu à plusieurs reprises un "maitre du barreau" bégayer, mais c'était à un moment crucial de sa plaidoirie et dans le but de capter encore plus l'attention des juges.
je comprends pourquoi, certains radotent sur les mêmes sujets..tout s'éclaire..
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Bof, tout est question d'habitude. Giscard jouait de l'accordéon... Bonsoir Madame.. Bonsoir Monsieur...
Mitterrand, fin lettré (le seul, avec Le Pen, à manier avec bonheur l'imparfait du subjonctif)et surnommé, très justement, "Le Florentin", en hommage à Machiavel, entourloupait son monde avec brio. Chirac, populaire on ne peut plus... rad/soc et roi fainéant ( c'est pas moi qui le dis) ... il nous fallait un rustaud pour changer un peu... Nous avons ce que nous méritons...
Ne doutons pas que sa majesté Nicolas sache parler... Il est avocat.. N'est ce pas cette profession qu'on nomme "les bavards" en langue verte..?
Mais pour "faire peuple" que ne ferait-on pas...? Sauf que pour "parler populo"... faut les avoir cotoyés un peu... sinon, on se mélange les pinceaux et on a l'air de ce qu'on est...
On est arrivé sur l'autre rive quand on a compris qu'on y était depuis toujours. Mais pour le comprendre... il faut faire la traversée.
Et surtout....
N'abusez pas de l'alcool, il détruit le foie et perturbe l'entendement.. surtout après 20 heures.
