Emploi: ce qu'on a retenu de l'année 2010

[patriote51]

Le top : les salariés

Même si le chômage cesse d'augmenter, 2010 n'a pas été une année facile pour l'emploi. Entre un contexte morose dans de nombreux secteurs, une charge de travail qui s'alourdit, et l'augmentation du stress, les salariés arrivent quand même à répondre présents, peut-être aussi parce qu'ils arrivent à développer de nouvelles solidarités. De vrais héros ordinaires, avec une mention spéciale pour les femmes, trop souvent encore discriminées et qui doivent, encore plus que les hommes, compter sur leurs supers pouvoirs pour concilier vie privée et vie professionnelle.

Le flop : les salaires

Les salaires des cadres ont progressé de 2,7% en 2010, et ça ne devrait être encore mieux en 2011. Les entreprises essaient de pallier cette morosité en privilégiant les augmentations individuelles et les autres formes de rémunération, comme l'intéressement. Et espèrent compter sur la communication pour motiver les cadres. Ce ne sera pas suffisant car derrière le prétexte de la crise, il existe une tendance de fond: un partage inégal de la richesse entre les salariés et les actionnaires, comme le notait un dossier de L'Expansion en novembre. Une augmentation générale des salaires est plus que jamais nécessaire pour faire repartir l'économie.

Caroline Politi, journaliste emploi sur L'EXPRESS.fr

Le Top: Les RH 2.0

La recherche d'emploi a évolué avec l'arrivée du web 2.0 et les entreprises s'adaptent. Désormais, les sites de recrutement classiques, trop institutionnels, ne suffisent plus à attirer les salariés les plus diplomés. Les demandeurs d'emplois se renseignent sur les réseaux sociaux et les entreprises sont de plus en plus présentes sur des sites tels que Twitter, Viadeo ou LinkedIn pour participer au dialogue et promouvoir l'image de leur marque.

Flop: Le licenciement à cause de la Facebook

Si les réseaux sociaux facilitent la découverte de nouveaux talents, ils peuvent également précipiter leur chute. Le tribunal des Prud'hommes de Boulogne-Billancourt a, en effet, estimé que le licenciement de trois salariés qui avaient critiqué leur hiérarchie sur Facebook était légal. Ceux-ci avaient commenté sur la page d'un des employés du groupe son statut: "Bienvenue au club des néfastes".

Alexia Eychenne, journaliste emploi sur L'EXPANSION.com

Le top: l'apprentissage

Ce n'est sûrement pas une recette miracle mais il commence à faire ses preuves. L'apprentissage -comme toutes ses variantes qui permettent aux jeunes de mettre un pied dans l'entreprise avant la fin des études- augmente leurs chances de décrocher un emploi. Selon une étude de la Dares, plus des deux tiers des apprentis trouvent un poste à la fin de leur contrat. Ce système est d'ailleurs au coeur des négociations entre le gouvernement et les syndicats sur l'emploi des jeunes. Parmi les pistes évoquées pour atteindre 800 000 apprentis en 2015, le gouvernement réfléchit même à conditionner le versement d'aides publiques à l'embauche d'apprentis par les entreprises.

Le flop: les banlieues toujours exclues de l'emploi

Dans le secteur de l'emploi aussi, la situation des banlieues est au point mort. Selon un rapport de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles révélé par Le Monde, le taux de chômage moyen dans 751 quartiers sensibles était de 18,6% en 2009. Chez les jeunes, il explose: 43% pour les hommes et 37% pour les femmes. Cercle vicieux oblige, une adresse en banlieue sur un CV est maintenant perçue comme un frein à l'emploi par plus d'un Français sur deux.


Quand je lis ça je me dis que l'année 2011 va ressembler énormément à celle de 2010 voir peut être pire.

[miragen]

Pire, je crois que ce n'est pas possible .

Certains secteurs recrutent, c'est indéniaable, après ce ne sont pas forcément les professions que les demandeurs recherchent .
Quant aux salaires, il est certain que si il n'y a pas un sérieux coup de pouce pour les Français moyens, les affaires ne vont pas reprendre .
Le prix dans l'immobilier dans les grandes villes atteint des sommes jamais atteintes, les impôts directs et indirects ne cessent de progresser, les aides de l'état de diminuer, c'est vraiment inquiétant, cette situation .
On a beau se dire que c'est pire chez les voisins européens, le malheur des uns ne fait pas le bonheur des autres .