Le nouveau salaire moyen des français: 1.605 euros

[Fonck1]

Une étude de l'Insee tire le portrait du salarié français, et note que les inégalités persistent.

Combien gagnent les salariés français ?
D'après une étude de l'Insee portant sur tous les travailleurs, ils touchent en moyenne 1.605 euros par mois, soit 19.270 euros par an ou 63 euros pour une journée de travail, selon les chiffres de 2009, rapporte Le Parisien. L'Insee note que pour les 50% des Français les moins bien payés, le salaire atteint 1.441 euros par mois. Europe1.fr dresse, avec l'Insee, le portrait du salarié-type.

Des rémunérations en baisse.
Les cadres sont la catégorie dont le salaire a été le plus touché par la crise. En cause, la baisse de la part variable, c’est-à-dire de l'intéressement et des primes à la performance, beaucoup plus difficiles à obtenir en période de crise.

Du côté des ouvriers, les résultats sont plus contrastés. Globalement, les salaires ont légèrement augmenté. Mais, à y regarder de plus près, on constate que les ouvriers les moins qualifiés ont été licenciés. Du coup, ceux qui sont restés, les plus qualifiés, ont été augmentés.

Toujours des inégalités hommes-femmes...
A temps de travail équivalent, les femmes gagnaient 20% de moins que les hommes dans le secteur privé, en 2009. "En 2009, le salaire net moyen en équivalent temps-plein des femmes atteint 80% de celui des hommes dans le secteur privé et 87% dans le secteur public", écrit l'Institut de la statistique. Une situation "due pour partie à une structure des qualifications différentes", note l'Insee.

Mais même au sein de chaque catégorie socioprofessionnelle, "les écarts demeurent". Chez les cadres du privé, le salaire des femmes est inférieur de 23% et de 21% dans le public. Pour l’Insee, cet écart "peut s'expliquer en partie par un effet de ‘plafond de verre’, mais aussi par d'autres éléments, comme les choix de spécialité de formation, les secteurs d'activité ou les déroulements de carrière".

... mais qui se réduisent.
La jeune génération semble cependant moins concernée par les inégalités de salaires hommes-femmes. Cet écart chez les cadres est "beaucoup moins important chez les moins de 25 ans que chez les seniors", ajoute encore l'Insee. Ces inégalités "sont moins élevées dans les autres catégories socioprofessionnelles", précise l’institut. Les différences entre les sexes sont également visibles dans les taux d'activité et les temps de travail. Si 70% de la population ayant entre 15 et 64 ans est active au sens du Bureau international du travail, le chiffre tombe à 66,1% pour les femmes et monte à 75% pour les hommes.

Cet écart s'est beaucoup réduit entre 1975 et 2009, passant de 31 points à 9 "sous l'effet conjugué de la hausse du taux d'activité féminine et d'une diminution de l'activité masculine". Il s'explique "pour une large part" par la présence de jeunes enfants au foyer: "dans les familles d'au moins deux enfants dont l'un a moins de trois ans, le taux d'activité des mères est de 54% alors que celui des pères est de 92%".

Une plus grande mobilité.
L’étude souligne également une hausse de la mobilité professionnelle. A 40 ans aujourd’hui, un travailleur a déjà eu au moins quatre employeurs. A titre de comparaison, la génération antérieure avait au même âge uniquement changé une seule fois d'entreprise dans leur carrière. Les employés d’aujourd’hui sont donc davantage mobiles et confrontés au chômage. Une personne sur deux traverse en effet une période plus ou moins longue sans emploi, contre une sur dix dans la génération de ceux qui arrivent à la retraite.

Des jeunes sous pression.
Enfin les jeunes, entre 20 et 30 ans, se sentent beaucoup sous pression au travail que leurs ainés, notamment les cadres. En cause : le manque de reconnaissance, les tensions avec les collègues ou encore la difficulté à concilier vie privée et vie professionnelle.

[Fonck1]

Je ne sais pas pour vous,mais pour moi,ces chiffres ne veulent rien dire!

[sacamalix]

Je ne sais pas pour vous,mais pour moi,ces chiffres ne veulent rien dire!

C'est vrai. En plus, on ne sait pas quel était ce "salaire moyen" dans les études précédentes... Et puis, ça date de 2009...

[agone]

Donc d'apres l'etude, je ferai parti des salaires moyen des français , euh non des pauvres.... cadres , euh non des pauvres tout cours
en fait j'arrive pas me situer
donc tu as raison , ces chiffres ne veulent pas dire grand chose

Tous comme les chiffres sur le panier moyen des français , le taux d'endettement moyen, les sondages d'intention de vote etc ....

je suis d'accord avec toi

[patriote51]

Moi j'ai pas honte de mon salaire, mon taux horaire brut est de 9,735 € de l'heure dessus je touche 3,37 € net de prime de panier pour une vacation et je touche 0,973 € de l'heure de nuit.
Bref pour l'année 2011 je déclare au impôt 16357€ soit une moyen net pas mois de 1363 €.

[agone]

Moi j'ai pas honte de mon salaire, mon taux horaire brut est de 9,735 € de l'heure dessus je touche 3,37 € net de prime de panier pour une vacation et je touche 0,973 € de l'heure de nuit.
Bref pour l'année 2011 je déclare au impôt 16357€ soit une moyen net pas mois de 1363 €.

Heureusement que tu n'as pas honte , c'est pas le salaire qui fait la Qualité de l'Homme

[sacamalix]

Moi j'ai pas honte de mon salaire, mon taux horaire brut est de 9,735 € de l'heure dessus je touche 3,37 € net de prime de panier pour une vacation et je touche 0,973 € de l'heure de nuit.
Bref pour l'année 2011 je déclare au impôt 16357€ soit une moyen net pas mois de 1363 €.

C'est pas une question de honte, moi par exemple je suis à peine au-dessus de cette moyenne grâce à diverses primes... Sauf que je n'ai aucun référentiel pour savoir comment lire vraiment cette moyenne... A-t'elle augmenté ou diminué ? De combien ? Combien sont au-dessus, combien en-dessous ? :roll:

[patriote51]

Heureusement que tu n'as pas honte , c'est pas le salaire qui fait la Qualité de l'Homme

Oui je sais mais dé fois les fins de mois mais bon y pire que moi donc je me plaint pas.

[katy]

le salaire moyen annoncé me paraît cohérent, si je regarde autour de moi,
s'il y a problème de pouvoir d'achat c'est surtout les loyers qui ont "flambé", et comme par ailleurs les banques ne prêtent que difficilement maintenant pour accéder à la propriété, on ne peut pas y échapper.

quand j'ai commencé à bosser, au smic donc en 1985, mon loyer pour un T2 correct représentait un tiers de mon salaire,
aujourd'hui au smic, les loyers représentent tjs pour un T2 plus de la moitié. (j'habite le sud de la france)

si on considère les salaires seuls, ils ont évolué correctement avec quelques ralentissements mais bon entre un smic à 3.89€ en 1985 et un smic à 9.22€ en 2012, tout cela reste cohérent
par contre si on les rapproche des loyers : environ 120€ pour un T2 sur marseille en 1985 et 650€ actuellement, c'est beaucoup moins cohérent,

[Sergent Major]

Ce sont en effet les loyers et toutes les énergies qui ont explosé. En contrepartie la bouffe, l'équipement, et l'habillement sont plus accessibles qu'il y a quarante ans. Le problème c'est que des premiers on ne peut se passer et ne sont pas sujet à discount alors que l'on peut mieux gérer les autres en fonction des promotions.

A propos il me semble tout de même que la règle du 1/3 est toujours appliquée ...

[sacamalix]

Ce sont en effet les loyers et toutes les énergies qui ont explosé. En contrepartie la bouffe, l'équipement, et l'habillement sont plus accessibles qu'il y a quarante ans. Le problème c'est que des premiers on ne peut se passer et ne sont pas sujet à discount alors que l'on peut mieux gérer les autres en fonction des promotions.

A propos il me semble tout de même que la règle du 1/3 est toujours appliquée ...

Je crois me souvenir que l'on tourne plutôt autour de 40 à 50% aujourd'hui...

[GEORGES]

Rapporté à ce que gagnent certains patrons du CAC 40, c'est pineuts.
Cherchez pourquoi certains s'enrichissent et d'autres crèvent au boulot.

[katy]

Ce sont en effet les loyers et toutes les énergies qui ont explosé. En contrepartie la bouffe, l'équipement, et l'habillement sont plus accessibles qu'il y a quarante ans. Le problème c'est que des premiers on ne peut se passer et ne sont pas sujet à discount alors que l'on peut mieux gérer les autres en fonction des promotions.

A propos il me semble tout de même que la règle du 1/3 est toujours appliquée ...

la règle des 1/3 n'est plus réellement appliquée sinon la plupart des ménages ne pourraient même plus accéder aux logements. elle l'est virtuellement, puisque certaines agences prennent en compte les garants, et tiennent compte des allocations que pourront avoir les locataires potentiels, certaines conseillent même de déclarer prendre l'appartement à 2 ce qui permet de prendre en compte deux revenus, alors que bien souvent la personne est seule.
je ne généralise pas, si des candidats à la location ont des revenus suffisants, la balance pèse de leur côté, mais certaines agences louent "à tout prix".
pour ma part, en tant que propriétaire, je n'ai pas pratiqué d'augmentation de loyer depuis 2006, sinon mes locataires retraités auxquels je tiens ne pourraient plus payer, et l'une d'entre eux a 93 ans autant dire qu'elle ne trouverait pas à se loger ailleurs.
on a de très bons rapports, j'ai des revenus corrects, cela me suffit.

[Jarod1]

La fin de ton intervention est très intéressante sur la question du logement (non pas que le reste ne le soit pas ).

Tu pratiques un loyer modeste à des locataires fiables et tout le monde s'y retrouve.

[sacamalix]

La fin de ton intervention est très intéressante sur la question du logement (non pas que le reste ne le soit pas ).

Tu pratiques un loyer modeste à des locataires fiables et tout le monde s'y retrouve.

Un comportement plus socialiste que libéral...