De six à douze mois avec sursis ont été requis lundi par le procureur du tribunal correctionnel à Marseille à l'encontre de sept gérants et vendeurs de boucherie halal dans les Bouches-du-Rhône, qui falsifiaient de la viande avariée avec du bisulfite de soude.
Le procès, qui a débuté lundi, doit se poursuivre mardi avec les plaidoiries de la défense. Le tribunal devrait mettre sa décision en délibéré.
Le procureur a également demandé à ce que les sept commerçants, tenant commerces à Marseille, Port-de-Bouc et Martigues, versent de 3.000 à 10.000 euros d'amende et soient interdits d'exercer leur profession. A l'encontre d'un huitième prévenu, 200 jours-amende à 50 euros chacun ont été requis.
Les prévenus comparaissaient pour "falsification de denrées alimentaires nuisibles à la santé, vente de denrées alimentaires falsifiées nuisibles à la santé et tromperie sur la marchandise entraînant un danger pour la santé de l'homme".
Trente mois de prison, dont dix-huit avec sursis, ainsi que 10.000 euros d'amende, ont par ailleurs été requis contre le fournisseur du produit chimique utilisé dans l'escroquerie, dixième prévenu de l'affaire. C'est lui qui fournissait les bouchers en bisulfite de soude, permettant que la viande hachée avariée, celle des merguez notamment, retrouve une couleur lui donnant l'apparence d'être comestible.
Ce Marseillais d'origine libanaise de 61 ans est poursuivi pour "complicité de falsification de denrées alimentaires nuisibles à la santé, complicité de vente de denrées alimentaires falsifiées nuisibles à la santé, tromperie sur des marchandises entraînant un danger pour la santé de l'homme et exécution d'une activité dissimulée".
Il avait été mis en examen en avril 2009, après avoir été dénoncé en 2006 par son épouse avec qui il était alors en instance de divorce, à la suite de l'ouverture d'une information judiciaire le 5 décembre 2007.
L'enquête, menée par la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, avait permis d'établir que le trafic durait depuis plusieurs années: le sexagénaire, sans antécédent judiciaire, achetait des produits chimiques, dont du bisulfite de soude, un "additif alimentaire" que l'on trouve légalement notamment dans des jus d'orange ou des alcools et qui limite l'oxydation des produits, et les livrait aux boucheries halal.
Plaidant que l'ingestion de la viande trafiquée avait été préjudiciable à leur santé, deux clients, ainsi que l'association UFC-Que choisir, se sont portés parties civiles.
ils falsifiaient de la viande avariée avec du NaHSO3
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nankurunaisa
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Re: ils falsifiaient de la viande avariée avec du NaHSO3
pas cher payé.
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"nul bien sans peine".....
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Re: ils falsifiaient de la viande avariée avec du NaHSO3
effectivement...Fonck1 a écrit : pas cher payé.
voila que la justice nous ivente le droit d'empoisoner.

si maupassant est devenu fou , c'est parce que il avait une conscience aigüe de la matiére , du néant et de la mort.
"extension du domaine de la lutte".michel houellbecq
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