Les premières estimations des élections législatives israéliennes donnent le premier ministre sortant en tête, mais avec moins de sièges que prévu, et un très bon score à Yair Lapid.
Correspondant à Jérusalem
Les premiers résultats des élections législatives israéliennes confirment la victoire annoncée du Likoud de Nétanyahou, en même temps que son net recul en nombre de sièges. Avec 31 élus seulement, contre 42 dans la précédente assemblée, la liste commune formée par le Likoud et Israël Beitenou arrive en tête, mais se trouve bien loin de la victoire écrasante prévue au début de la campagne. Pour Nétanyahou, c'est une victoire à la Pyrrhus, qui le place dans une position de dépendance envers les partenaires de sa future coalition, et notamment l'extrême-droite. Au lieu de lui donner une solide majorité, les élections anticipées qu'il a lui-même décidées placent le Premier Ministre dans une position moins favorable que dans la précédente assemblée, et écornent son image de fin manœuvrier politique.
La grande surprise du scrutin est la percée de Yair Lapid, vedette de la télévision récemment entré en politique. Créé il y a quelques mois à peine, son parti Yesh Atid, pourrait devenir avec 19 sièges le deuxième parti de la Knesset, en même temps qu'un partenaire pour la coalition de Nétanyahou.
Les Travaillistes arriveraient en troisième position avec environ 17 sièges, net progression par rapport à la précédente Knesset, suivis par la liste d'extrême-droite Foyer Juif de Naftali Bennett, l'autre révélation de la campagne, qui remporterait 12 sièges. Kadima, le parti fondé par Ariel Sharon, arrivé en tête aux dernières élections de 2009, pourrait disparaître totalement de la nouvelle assemblée. Meretz, le parti de l'extrême-gauche sioniste, double le nombre de ses élus avec 6 ou 7 sièges au lieu de 3.
Droite et gauche au coude à coude
Donné d'avance vainqueur, Nétanyahou a vu, au fil d'une campagne sans réels débats ni suspense, son avance se réduire au profit de l'extrême-droite nationaliste et religieuse, qui fait son entrée en force à la Knesset.
Mais cette percée de l'extrême-droite s'est accompagnée d'une mobilisation importante de la gauche et du centre. Les premières estimations indiquent que la droite pourrait n'avoir que 61 députés, contre 59 pour la gauche, si l'on inclut les partis Arabes. Les positions sont aussi plus tranchées. Les élus de droite sont plus à droite, et les élus de gauche plus franchement à gauche. Mais malgré ce faible écart, Nétanyahou devrait être désigné par le président Shimon Pérès pour former le nouveau cabinet après la proclamation officielle des résultats. Les membres de la coalition actuelle seront sans doute les prochains partenaires de Nétanyahou, mais la répartition des portefeuilles ministériels devra tenir compte des nouveaux rapports de force. Le score de Naftali Bennett, qui fait son entrée à la Knesset, devrait lui permettre de prétendre à des postes importants. Pour Nétanyahou, les problèmes ne font que commencer, et notamment celui de gouverner à la tête d'un cabinet dominé par l'extrême-droite et les partisans de la colonisation. Risquant un isolement accru international, et des rapports tendus avec les Américains, Nétanyahou devrait logiquement tenter de recentrer sa coalition, en faisant entrer Yair Lapid au gouvernement.
Nétanyahou vainqueur, mais en recul
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Nétanyahou vainqueur, mais en recul
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Re: Nétanyahou vainqueur, mais en recul
Benyamin Netanyahou sort affaibli. Une donnée qui sera prise en compte à Washington et à Bruxelles
Au petit matin de mercredi, le décompte portant sur 99,5% des voix donnait le résultat suivant : Likoud-Beyténou 31, Yech Atitd 19, Travaillistes 15, Shass 11, Foyer juif 11, Judaisme de la Tora 7, Tnoua 6, Meretz 6, Kadima 2 et les trois partis arabes 12.
Dans le courant de la nuit, les travaillistes ont perdu 2 mandats par rapport à la projection de 22h, le Foyer juif 1, Tnoua 1 également tandis que Kadima était crédité de 2 mandats et que les partis arabes en gagnaient deux également. Ce scrutin, qui a enregistré un taux de participation élevé (66,6%) appelle plusieurs remarques.
Et d’une, c’est la première victoire électorale de Binyamin Netanyahou depuis 1996, qui l’avait vu dévancer Shimon Peres d’un souffle. Mais dans le même temps, c’est un échec pour le premier ministre qui repart, en principe pour un nouveau mandat à la tête du pays, mais considérablement affaibli.
La formation Likoud-Beyténou, donnée à 45 mandats lors de sa création se retrouve à 31 mandats, soit 11 mandats de moins que n’en disposaient le Likoud (27) et Israël Beyténou (15) dans la Chambre sortante. Comme quoi 2 plus 2 ne font pas forcément 4. Benyamin Netanyahou sort affaibli de ce scrutin. C’est là une donnée qui sera prise en compte à Washington et à Bruxelles.Qui plus est, le bloc Droite-Ultra-orthodoxie religieuse et le bloc Centre-Gauche plus les partis arabes terminent à égalité, soit 60 mandats chacun. Il faut attendra donc attendre la redistribution des voix découlant des accords entre les partis pour savoir si la balance penchera d’un côté ou de l’autre.
Et de deux, Yair Lapid a créé la surprise, une grosse surprise dans la mesure où l’on attendait Naphtali Bennet mais c’est lui qui, en bout de course, s’en vient contredire tous les sondages qui le plaçaient en 4ème position, naviguant entre 7 et 13 mandats. Un succès historique, il faut le dire, car jamais un nouveau venu sur la scène politique israélienne n’a fait au mieux que 15 mandats.
Ce qui est à retenir et qui va peser sur les négociations, quelqu’elles soient, c’est qu’il a remis sur le devant de la scène les gros problèmes de la société civile, qui ont éclaté à l’été 2001, au détriment du sécuritaire. Dans un sms envoyé à la ronde par deux fois dans la journée d’hier, Yair Lapid disait ceci : “Je ne participerai pas d’un gouvernement avec l’ultra-orthodoxie religieuse et la droite radicale ; je ne renoncerai pas à la justice sociale et à l’égalité des charges, je n’entrerai pas dans un gouvernement qui ne reprendra pas les pourparlers avec les palestiniens”.Et d’ajouter, à l’annonce des résultats qu’il fera de la réforme du système électoral israélien l’une de ses priorités majeures. Le ton est donné.
Et de trois, Naphtali Bennet, lui aussi un nouveau venu, a réussi a replacer le sionisme religieux en bonne position pour reprendre les bastions institutionnels – le Grand Rabbinat, les tribunaux religieux, passés sous le contrôle de l’ultra-orthodoxie sépharade et ashkénaze. C’est une bonne chose, même si le résultat final est en-dessous des prévisions. Ce qui l’est moins, c’est son intransigeance vis-à-vis de la disputation israélo-palestinienne. Il refuse tout compromis, au nom de de ce que les laïcs considèrent comme une extravagance messianique. Son idée : annexer 60% de la Judée-Samarie et peut lui chaut les réactions aux alentours et ailleurs.
Et de quatre, Kadima, premier parti du pays voici quatre ans avec ses 29 mandats, sauve l’honneur en franchissant le seuil de l’éligibilité, fixé à 2% des suffrages valides. Tzipi Livni a, elle, décroché 6 mandats, un résultat qui la condamne à un strapontin dans toute configuration politique, à moins qu’elle se réconcilie avec Shaul Mofaz pour former un groupe parlementaire fort de 8 mandats.
Déception aussi au sein du parti travailliste qui a gagné 7 sièges, mais a dû laisser la 2ème place au parti de Yair Lapid. Enfin, l’ultra-orthodoxie ashkénaze a progressé d’un mandat alors que Shass et le Foyer juif terminent sur la même ligne. Une déception pour l’un et l’autre. le Foyer juif était donné comme 3ème parti du pays par les derniers sondages.
Shass, pour sa part, espérait que son triumvirat – Ychai, Dery et Attias – allait galvaniser les foules. Autre ratage puisque ce parti reste scotché à 11 mandats. Mais voilà qui augure d’une rude bataille entre ces deux-là tant sur le plan religieux que politique. A noter la progression des partis arabes qui totalisent 12 mandats.
Cela dit, quelles sont les options qui s’offrent à Benyamin Netanyahou, qui s’est félicité hier soir, mais peut-être un peu vite, de retrouver son fauteuil de 1er ministre ? Tout dépend de ses propres choix, au plan économique et politique. Va-t-il réviser son credo sur l’un et l’autre point ? C’est-à-dire mettre de l’eau dans son vin ? Une certitude : il devra faire vite. Le pays ne peut rester longtemps encore sans loi de Finances. Et sur le plan international, il s’agira aussi d’enclencher le turbo, afin d’éviter que l’Union européenne prenne sur elle – avec la bénédiction de Washington – d’amener israéliens et palestiniens à s’entendre
Au petit matin de mercredi, le décompte portant sur 99,5% des voix donnait le résultat suivant : Likoud-Beyténou 31, Yech Atitd 19, Travaillistes 15, Shass 11, Foyer juif 11, Judaisme de la Tora 7, Tnoua 6, Meretz 6, Kadima 2 et les trois partis arabes 12.
Dans le courant de la nuit, les travaillistes ont perdu 2 mandats par rapport à la projection de 22h, le Foyer juif 1, Tnoua 1 également tandis que Kadima était crédité de 2 mandats et que les partis arabes en gagnaient deux également. Ce scrutin, qui a enregistré un taux de participation élevé (66,6%) appelle plusieurs remarques.
Et d’une, c’est la première victoire électorale de Binyamin Netanyahou depuis 1996, qui l’avait vu dévancer Shimon Peres d’un souffle. Mais dans le même temps, c’est un échec pour le premier ministre qui repart, en principe pour un nouveau mandat à la tête du pays, mais considérablement affaibli.
La formation Likoud-Beyténou, donnée à 45 mandats lors de sa création se retrouve à 31 mandats, soit 11 mandats de moins que n’en disposaient le Likoud (27) et Israël Beyténou (15) dans la Chambre sortante. Comme quoi 2 plus 2 ne font pas forcément 4. Benyamin Netanyahou sort affaibli de ce scrutin. C’est là une donnée qui sera prise en compte à Washington et à Bruxelles.Qui plus est, le bloc Droite-Ultra-orthodoxie religieuse et le bloc Centre-Gauche plus les partis arabes terminent à égalité, soit 60 mandats chacun. Il faut attendra donc attendre la redistribution des voix découlant des accords entre les partis pour savoir si la balance penchera d’un côté ou de l’autre.
Et de deux, Yair Lapid a créé la surprise, une grosse surprise dans la mesure où l’on attendait Naphtali Bennet mais c’est lui qui, en bout de course, s’en vient contredire tous les sondages qui le plaçaient en 4ème position, naviguant entre 7 et 13 mandats. Un succès historique, il faut le dire, car jamais un nouveau venu sur la scène politique israélienne n’a fait au mieux que 15 mandats.
Ce qui est à retenir et qui va peser sur les négociations, quelqu’elles soient, c’est qu’il a remis sur le devant de la scène les gros problèmes de la société civile, qui ont éclaté à l’été 2001, au détriment du sécuritaire. Dans un sms envoyé à la ronde par deux fois dans la journée d’hier, Yair Lapid disait ceci : “Je ne participerai pas d’un gouvernement avec l’ultra-orthodoxie religieuse et la droite radicale ; je ne renoncerai pas à la justice sociale et à l’égalité des charges, je n’entrerai pas dans un gouvernement qui ne reprendra pas les pourparlers avec les palestiniens”.Et d’ajouter, à l’annonce des résultats qu’il fera de la réforme du système électoral israélien l’une de ses priorités majeures. Le ton est donné.
Et de trois, Naphtali Bennet, lui aussi un nouveau venu, a réussi a replacer le sionisme religieux en bonne position pour reprendre les bastions institutionnels – le Grand Rabbinat, les tribunaux religieux, passés sous le contrôle de l’ultra-orthodoxie sépharade et ashkénaze. C’est une bonne chose, même si le résultat final est en-dessous des prévisions. Ce qui l’est moins, c’est son intransigeance vis-à-vis de la disputation israélo-palestinienne. Il refuse tout compromis, au nom de de ce que les laïcs considèrent comme une extravagance messianique. Son idée : annexer 60% de la Judée-Samarie et peut lui chaut les réactions aux alentours et ailleurs.
Et de quatre, Kadima, premier parti du pays voici quatre ans avec ses 29 mandats, sauve l’honneur en franchissant le seuil de l’éligibilité, fixé à 2% des suffrages valides. Tzipi Livni a, elle, décroché 6 mandats, un résultat qui la condamne à un strapontin dans toute configuration politique, à moins qu’elle se réconcilie avec Shaul Mofaz pour former un groupe parlementaire fort de 8 mandats.
Déception aussi au sein du parti travailliste qui a gagné 7 sièges, mais a dû laisser la 2ème place au parti de Yair Lapid. Enfin, l’ultra-orthodoxie ashkénaze a progressé d’un mandat alors que Shass et le Foyer juif terminent sur la même ligne. Une déception pour l’un et l’autre. le Foyer juif était donné comme 3ème parti du pays par les derniers sondages.
Shass, pour sa part, espérait que son triumvirat – Ychai, Dery et Attias – allait galvaniser les foules. Autre ratage puisque ce parti reste scotché à 11 mandats. Mais voilà qui augure d’une rude bataille entre ces deux-là tant sur le plan religieux que politique. A noter la progression des partis arabes qui totalisent 12 mandats.
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"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
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Re: Nétanyahou vainqueur, mais en recul
Parmi les autres partis considérés comme des alliés "naturels" de M. Netanyahu le Foyer juif, la formation nationaliste religieuse représentant des colons dirigée par Naftali Bennett a obtenu 12 élus, les partis ultra-orthodoxes sépharade Shass (11-13) et ashkénaze Judaïsme unifié de la Torah (6).
Source:Libération.
Voilà ce qui me laisse dubitatif,vraiment,un parti d'extreme-droite avec qui on s'allie pour aller parler de paix à l'International.Il y a un truc qui ne tourne pas rond du tout.Ce sont des extrémistes religieux(je vous ai déjà parlé du traitement réservé aux femmes).
Si on rajoute le parti de Libermann qui lui aussi n'est pas un "tendre",allié à Netanyahu,on se dit que le problème est alors bien plus grave.
Source:Libération.
Voilà ce qui me laisse dubitatif,vraiment,un parti d'extreme-droite avec qui on s'allie pour aller parler de paix à l'International.Il y a un truc qui ne tourne pas rond du tout.Ce sont des extrémistes religieux(je vous ai déjà parlé du traitement réservé aux femmes).
Si on rajoute le parti de Libermann qui lui aussi n'est pas un "tendre",allié à Netanyahu,on se dit que le problème est alors bien plus grave.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
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Re: Nétanyahou vainqueur, mais en recul
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Re: Nétanyahou vainqueur, mais en recul
ouaip, donc l'extreme droite a encore de beau jours devant lui en Israel. pas mal le petit yair qui se permet de recuperer plus d'une dizaine de siege
je me demande si patrick poivre d'arvor arriverait au même resultat ici
bienvenu en Israel
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- Patrick_NL
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Re: Nétanyahou vainqueur, mais en recul
A la surprise générale, le nouveau parti centriste Yesh Atid ("Il y a un avenir"), de l'ancien présentateur TV Yaïr Lapid, est devenu la deuxième force politique du pays. Malgré ce bon score des modérés, le quotidien de gauche taz ne voit pas d'espoir pour les négociations de paix avec les Palestiniens : "Lapid, qui ne dispose d'aucun programme de politique étrangère, ni en ce qui concerne les Palestiniens, ni en ce qui concerne l'Iran ou la Syrie,s'estime de centre-droite. Ce n'est pas un hasard s'il a lancé sa campagne électorale à Ariel, une colonie de Cisjordanie. Faire des concessions aux Palestiniens n'est pas une priorité pour lui. Il veut concentrer son pouvoir en tant que puissant partenaire de coalition à la lutte contre les ultra-orthodoxes. … Avec Lapid en deuxième position, la droitisation d'Israël n'est atténuée qu'en apparence. Finalement, les partis de droite qui rejettent ouvertement ou officieusement la solution à deux Etats ont remporté une nette victoire. On ne peut donc espérer la fin de l'occupation et la paix. Il faut plutôt s'attendre à davantage de colons venant en Cisjordanie pour s'installer sur les terres palestiniennes."
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