les repas des cantines scolaires ne sont pas équilibrés

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Les repas fournis par les cantines scolaires sont-ils équilibrés? Pas vraiment, constate UFC-Que choisir dans une enquête rendue publique mardi 19 mars. L'association de défense des consommateurs a passé au crible 606 restaurants de communes et d'établissements scolaires. Si la situation s'est globalement améliorée depuis sa dernière étude, menée en 2005, de gros efforts sont encore nécessaires.

Parmi les bons élèves de l'équilibre nutritionnel, les écoles élémentaires publiques arrivent en tête, avec une moyenne de 15,2 sur 20. "Plus d'un quart des communes ont une note supérieure à 17 sur 20", évalue très scolairement l'étude. La première place revient à la commune de Saint-Denis, qui décroche la note de 20 sur 20. Une amélioration favorisée, selon l'UFC-Que choisir, par le décret de septembre 2011 rendant obligatoire l'équilibre nutritionnel dans les cantines et réfectoires scolaires.

Mais du côté du secondaire, de nombreux efforts restent à faire. La moyenne des collèges se situe à 13,1, tandis que celle des lycées atteint péniblement 12,2. Pour expliquer ces résultats mitigés, l'UFC pointe du doigt les menus à choix multiples. Car lorsque l'adolescent doit trancher entre un cordon bleu-frites et un plat de poisson accompagné de très verts brocolis, l'estomac gargouille davantage à la vue du plus gras.

Le bonnet d'âne revient aux collèges et lycées privés. Première raison, "la composition des menus, qui fait la part belle aux viandes hachées bon marché", relève l'enquête. Mais c'est surtout "l'absence de maîtrise de l'équilibre nutritionnel dans les menus avec choix" qui plombe ces établissements. On y propose douze fois moins de crudités que les normes l'exigent et sept fois moins de fruits crus. "Les écoles privées, par rapport aux publiques, semblent négliger la qualité nutritionnelle au profit d'une offre qui flatte le goût des élèves pour des produits gras et sucrés."

Résultat, dans les collèges et lycées français, la diététique n'est franchement pas encouragée. "Dans 36% des établissements secondaires publics, il est possible de ne manger aucune viande rouge pendant un mois complet, affirme Olivier Andrault, chargé de mission nutrition et alimentation à l'UFC-Que Choisir. Pire, dans la moitié des collèges et lycées privés, il est possible de ne manger ni viande rouge, ni crudités, ni poisson pendant un mois." Une situation d'autant plus préoccupante que deux collégiens et lycéens sur trois déjeunent dans les cantines scolaires.

CHOIX DIRIGÉ

Pour promouvoir l'équilibre nutritionnel, l'association préconise un choix dirigé dans les menus. "Lorsqu'une pomme se retrouve en concurrence avec une crème dessert, l'enfant optera davantage pour la crème. Nous recommandons, certains midis, d'imposer un dessert à base de fruits avec un large choix de raisins, poires ou oranges, et d'adopter la même diversité lorsque viendra le jour des pâtisseries", explique M. Andrault.

L'étude recommande donc de suivre les principes définis par le Programme national nutrition santé (PNNS), établis sur vingt jours. Pour une assiette équilibrée, le PNNS préconise de ne pas manger plus de trois fois de la viande hachée et plus de deux fois des plats panés. En revanche, le PNNS recommande qu'au moins quatre plats de poisson et vingt produits laitiers soient consommés sur cette période.

Ces directives entendent lutter contre la constante augmentation du surpoids et de l'obésité depuis 1990. Une situation qui affecte 18 % des enfants en France.

[Ogmios]

Mais du côté du secondaire, de nombreux efforts restent à faire. La moyenne des collèges se situe à 13,1, tandis que celle des lycées atteint péniblement 12,2. Pour expliquer ces résultats mitigés, l'UFC pointe du doigt les menus à choix multiples. Car lorsque l'adolescent doit trancher entre un cordon bleu-frites et un plat de poisson accompagné de très verts brocolis, l'estomac gargouille davantage à la vue du plus gras.

Il serait amusant d'effectuer les mêmes tests pour les restaurants universitaires ; avec des pizzas et des hamburger-frittes dispo tout les jours y'a moyen de taper dans la note négative.

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Il serait amusant d'effectuer les mêmes tests pour les restaurants universitaires ; avec des pizzas et des hamburger-frittes dispo tout les jours y'a moyen de taper dans la note négative.

dans les restau' U, on peut imaginer que les jeunes sont aptes à gérer leur menu et ne pas abuser des aliments trop riches et gras
je plaisante