Élu maire de New York ce mardi, Bill de Blasio veut incarner la rupture avec son prédécesseur Michael Bloomberg. Pour cela, il devra s'élever au dessus des groupes de pression pour ouvrir une nouvelle ère.
Leurs mondes ne peuvent être plus différents. Leurs vies plus éloignées. Michael Bloomberg, maire de New York depuis 2002, par ailleurs propriétaire multimilliardaire du groupe d'information financière Bloomberg L.P, niche dans un hôtel particulier à 30 millions de dollars à l'angle de la cinquième avenue. Son successeur, Bill de Blasio, qui a remporté haut la main comme prévu les élections municipales du 5 novembre contre le républicain Joe Lhota, loge depuis près de vingt ans dans la même maison vieillotte et bohème de Brooklyn, au coeur d'un quartier, Park Slope, longtemps connu comme le fief de Spike Lee et de la middle class noire urbaine. Les contrastes ne manquent pas, entre "Bloomie", haut d'un mètre soixante-huit et engoncé dans ses éternels costumes trois pièces, et Bill, une armoire débonnaire de près de deux mètres. Plus que le hasard des renouvellements politiques américains, ils révèlent d'eux-mêmes le profond désir de changement des New Yorkais.
12 ans, trois mandats de Bloombergisme ont assurement révolutionné la mégapole. Ravagée par les attentats du 11 septembre 2001, déprimée ensuite par l'exode des sièges sociaux d'entreprise, New York n'en a pas moins relevé la tête grâce à la détermination impavide de son maire businessman. La ville n'a jamais été aussi prospère, sure, propre et attractive pour les 52 millions de touristes qui s'y pressent chaque année. Si les New-Yorkais apprécient les nouveaux espaces verts, la floraison des gratte-ciels et le maintien de l'emploi malgré la crise de 2008, ils n'attendent pas moins une véritable alternance, et un nouvel édile décidé à aborder les revers du miracle.
Combattre les inégalités sociales
Bill de Blasio, un démocrate élu en 2009 comme médiateur de la ville, un poste qui l'a érigé en porte-parole officiel des mécontents, a bâti sa campagne sur le combat contre les inégalités sociales criantes de New York. Son mantra électoral, le "conte de deux villes", pastiche du célèbre livre de Dickens, raconte une ville où la croissance mirifique des revenus des veinards de Wall Street s'accompagne d'une stagnation du pouvoir d'achat des ménages de la classe moyenne, et d'une augmentation constante du nombre de familles défavorisées voire sans logis. Le phénomène est certes national, mais le candidat n'a cessé de promettre d'en adoucir les symptômes locaux, en assurant l'accès à de nouveaux logements aux loyers accessibles, en investissant dans les écoles publiques, et en augmentant la fiscalité sur les plus hauts revenus pour financer les maternelles.
Le chantre du grand retour démocrate est aussi à l'avant-garde des protestations contre la politique sécuritaire du maire sortant. Soucieux de dissuader le port ou le recel d'armes, Bloomberg a promu "le stop and frisk", la fouille de suspects par la police sur la voie publique, une opération décriée comme un gigantesque profilage racial.
Le prochain maire ressemble enfin à New York
Mieux que quiconque, Bill de Blasio croit pouvoir incarner les inquiétudes des minorités ethniques new-yorkaises. Ses spots vidéo de campagne, ses affiches électorales présentent en quadrichromie le portrait idéal de la famille post raciale américaine. Bill, fils de Warren Wilhelm, un économiste de lointaine souche allemande, et d'une mère, Maria de Blasio née de parents immigrés d'Italie, a épousé en 1995 la poétesse et militante féministe noire Chirlane McCray. Leur fils Dante, âgé de 15 ans et brillant élève du lycée public "Brooklyn Tech" arbore en couverture de tous les tabloïds de la ville une superbe coupe afro qui lui a valu les compliments amusés de Barack Obama en personne, autre figure du métissage élitaire. Leur fille Chiara, 18 ans et criblée de piercing, étudie dans une fac californienne, d'où elle enregistre régulièrement des plaidoyers en vidéos pour son père, le front ceint d'une jolie couronne de fleur. Toutes ses couleurs, ce monde bigarré, ne pouvaient trancher plus avec la grisaille rationnelle et la froide blancheur de l'univers Bloomberg. En voyant la presse, et même l'influent humoriste Jon Stewart, (star du Daily Show, et principale source d'information des moins de 25 ans) se féliciter que le prochain maire "ressemble enfin à New York", une mégapole dont 46% seulement des habitants sont blancs, l'ancien édile n'a pu retenir sa colère, qualifiant de "raciste" la campagne de son successeur.
Le portrait idéal de la famille post raciale américaine
Si la famille de Blasio reflète la diversité new yorkaise, sa palette ne se limite pas aux races. Chirlane, prochaine première dame de City Hall, n'a jamais caché ses penchants homosexuels. Bill l'a rencontrée en 1989 quand tous deux travaillaient pour l'administration de David Dinkins, premier maire noir de New York. En voyant arriver dans son bureau la jeune rédactrice des services de presse, haute d'un mètre cinquante et affublée ce jour-là d'un anneau dans le nez délirant, Bill n'a pu cacher son coup de foudre. Pour repousser ses avances, Chirlane a cru lui asséner l'argument massue, en lui montrant son article paru dix ans plus tôt dans le magazine noir Essence, où, sous le titre "Je suis lesbienne", la jeune femme abordait de front le sujet tabou des gays noirs. Mais rien n'y a fait.
Mariés en 1995, le couple a fondé, aux dires même de Chirlane, "la famille non conventionnelle la plus conventionnelle qui soit". Leur ménage, singulier mais notoirement harmonieux, tranche certes avec le chaos qu'avait connu le candidat dans son enfance.
Bill se nommerait Wilhelm, s'il n'avait décidé, à l'âge adulte, de prendre le patronyme de sa mère, rompant ainsi son dernier lien avec un père qui avait quitté le foyer quand il n'avait que 7 ans. Warren Wilhelm, atteint d'un cancer terminal, s'est donné la mort en 1979, d'une balle en pleine poitrine, achevant dans sa voiture, sur le parking d'un motel sordide, une existence gâchée par la rancœur, la dépression et l'alcoolisme.
Engagé dans l'infanterie pendant la seconde guerre mondiale, peu après ses études à l'Université Yale, Warren a perdu une jambe durant la terrible bataille d'Okinawa. Le retour à la vie civile n'a pas adouci son traumatisme. Dès 1950, le jeune économiste et son épouse, employée elle aussi par l'administration fédérale, ont subi une enquête de la commission maccarthiste chargée des activités anti américaines. Motif ? Warren avait pris un cour à Yale sur l'Union Soviètique, et sa femme, employée des services d'information de l'armée, semblait manquer de zèle patriotique dans ses communiqués de presse pendant la guerre. Faute de confirmer leur sympathie communiste, la commission s'était contentée de les priver de leurs accréditations permettant l'accès aux documents confidentiels, bloquant pour toujours leurs carrières de fonctionnaires.
Ascension classique chez les démocrates
Leur fils a hérité de leur culture, indéniablement progressiste, au point de se rendre au Nicaragua sandiniste pendant ses années étudiantes, et, non sans provocation, d'aller passer sa lune de miel à Cuba en 1995. Quoi qu'en dise aujourd'hui son adversaire républicain Joe Lhota, un temps acharné à prouver ses tendances gauchistes, le parcours de Bill de Blasio au parti démocrate s'apparente plutôt à la classique ascension d'un homme d'appareil. Bénévole efficace des campagnes démocrates, puis membre de l'équipe du maire David Dinkins ; nommé chef de l'administration fédérale du logement social pour les Etats de New York et du New Jersey en 1997 pendant la présidence Clinton, puis directeur de campagne d'Hillary Clinton lors des élections sénatoriales de 2000, ce professionnel de la politique a ensuite été réélu deux fois au conseil municipal pour un large district de Brooklyn, avant de gagner en 2009 le poste stratégique de médiateur de la ville.
Bill de Blasio doit sa carrière à ses qualités de tribun
Au contraire du maire sortant, un milliardaire capable de payer seul ses campagnes et donc de s'affranchir des groupes de pression de la ville pour diriger la ville à la guise, Bill de Blasio doit sa carrière à ses qualités de tribun, autant qu'à sa connaissance des complexes arcanes électorales de New York. Sa victoire, après 12 ans de pouvoir absolu de Bloomberg, sonne le retour de la politique à l'ancienne dans une cité aux allures d'archipel de communautés ethniques rivales, d'intérêts économiques divers et conflictuels en quête d'attention de City Hall. Saura-t-il s'élever au-dessus de la mêlée pour poursuivre la massive rénovation de New York ? Aura-t-il le cran de mécontenter les puissants syndicats des 300 000 fonctionnaires de la ville ? Aussi roué soit-il, le nouveau maire montre peu d'expérience du leadership face à une mégapole connue pour sa bureaucratie et l'intransigeance de ses lobbys. Joe Lhota, aux abois, peut décrier un rival dont les "galons de chef se limitent à la direction de ses propres campagnes électorales". Promis à la victoire ce 5 novembre, Bill de Blasio, le nouveau visage de New York, peut déjà apprécier ce compliment, en attendant de faire ses preuves à City Hall.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... LdQh0pw.99
Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
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Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
A voir ce qu'il fera mais de manière générale, un victoire des Démocrates sur les Républicains, c'est toujours une bonne nouvelle...
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Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
Vu sa taille, il devrait pas avoir de problèmestisiphoné a écrit :
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
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Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
Honnêtement, qu'est ce qu'on en a à faire du maire de New-York !
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Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
Oulà malheureux, faut pas parler comme ça à Tisi !! La Grosse Pomme, c'est son Edenmordred a écrit : Honnêtement, qu'est ce qu'on en a à faire du maire de New-York !
Mais oui, moi aussi je m'en fous du maire de NY
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Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
Moi, je crois surtout que NY n'en a rien à foutre de son maire. 
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
Le précédent a remis de l'ordre en ville. Celui là me rappelle certains de nos élus de gauche !!!! L'insécurité va revenir à NYC.
"Par delà le combat politique, par delà les divergences d'opinion, il n'y a pour moi qu'une seule France. Ce n'est pas la victoire d'une France contre une autre. Il n'y a qu'une seule victoire, celle de la démocratie" .
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Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
Merci Mme IrmaComtesse Tatère a écrit : Le précédent a remis de l'ordre en ville. Celui là me rappelle certains de nos élus de gauche !!!! L'insécurité va revenir à NYC.
Tu sais, on parle de gauche américaine là... Des gens qui en France seraient estampillés UMP
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Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
Comparer un maire ou un politique démocrate Américain à un gauchiste ou socialiste, relève de l'ignorance de la politique Américaine.Comtesse Tatère a écrit : Le précédent a remis de l'ordre en ville. Celui là me rappelle certains de nos élus de gauche !!!! L'insécurité va revenir à NYC.
On ne vis pas dans le même pays, ni sous les mêmes institution.
D'ailleurs, ton maire Ump élu depuis des années prouve chaque jour son efficacité en matière de sécurité.
"Il n'y a pas de bon et de méchant sur terre, seulement des riches et des pauvres" JP2
Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
Celui qui a remis de l'ordre, c'est pas Bloomberg, c'est GiulianiComtesse Tatère a écrit : Le précédent a remis de l'ordre en ville. Celui là me rappelle certains de nos élus de gauche !!!! L'insécurité va revenir à NYC.
La Gauche n'existe pas aux USA car les campagnes électorales sont financé par des donateurs privés (particuliers, entreprises et lobby) et donc, un candidat qui proposeraient une politique de Gauche ne pourrait pas recevoir de dons d'entreprises ou de particuliers fortunésSteph a écrit : Comparer un maire ou un politique démocrate Américain à un gauchiste ou socialiste, relève de l'ignorance de la politique Américaine.
On ne vis pas dans le même pays, ni sous les mêmes institution.
La différence entre les 2 parti réside essentiellement dans la provenance des dons : Les démocrates sont généralement financé par les financiers alors que les Républicains reçoivent davantage de la part de complexe militaro-industriel, des pétrolier et des groupes religieux. Les démocrates reçoivent également davantage des petits dons de la part de particulier issus des classes moyennes.
Autre bonne nouvelles : La victoire du candidat Démocrate en Virginie, un des fiefs traditionnel des Républicain. Une victoire doublement symbolique puisque le sortant, et candidat à un 2nd mandat, Ken Cuccinelli, fut un des plus ardents opposants à la réforme de système de santé voulue par Obama et un membre du Tea Party, le mouvement à l'origine du shutdown. Depuis ce shutdown, les sondages indiquaient que la cote de confiances des Républicains avait chuté. En voici la preuve par les urnes.
Une bonne nouvelle pour les Républicain : la ré-élection de Chris Christie dans le New Jersey. Mais c'est aussi une bonne nouvelle tout court puisque Christie est un des Républicains les plus modérés et que cette ré-élection fait de lui le favori pour les futures primaires du parti Républicain en vue de la présidentielle de 2016.
Un modérée ré-élu, un jusqu'au-boutiste battu, les électeurs ont envoyé un message clair au Parti Républicain.
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Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
Tu parles de Gaudin ? Je suis OK avec toi. Mais je ne pense pas que Menouche fera mieux. Le mal est si profond !!!!Steph a écrit : Comparer un maire ou un politique démocrate Américain à un gauchiste ou socialiste, relève de l'ignorance de la politique Américaine.
On ne vis pas dans le même pays, ni sous les mêmes institution.
D'ailleurs, ton maire Ump élu depuis des années prouve chaque jour son efficacité en matière de sécurité.
Quant à Bloomberg, c'est une girouette. Démocrate un jour, républicain le lendemain pour se faire élire !!! Giuliani n'est pas démocrate. Tandisque celui là, c'est un vrai de vrai. On verra bien. Mais il ne semble pas faire de tolérance zéro lui. Je ne me souviens plus combien de temps dure son mandat. En espérant qu'il ne fasse pas trop de dégats. Mais en même temps, je n'ai jamais mis les pieds à NY et je n'irai sans doute jamais. Donc je m'en fous. Mais j'ai encore le droit de discuter. C'est le but d'un forum.
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Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
J'y suis allez il y a plus de 20 ans, ça à dut changer depuis.
D'ailleurs, j'aimerai avoir l'avis de Tisi qui connait bien cette ville
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Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
Oui, enfin, les pouvoirs d'un maire en matière de sécurité sont légèrement différents aux USA de chez nous.Steph a écrit : Comparer un maire ou un politique démocrate Américain à un gauchiste ou socialiste, relève de l'ignorance de la politique Américaine.
On ne vis pas dans le même pays, ni sous les mêmes institution.
D'ailleurs, ton maire Ump élu depuis des années prouve chaque jour son efficacité en matière de sécurité.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
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Re: Bill de Blasio, le nouveau maire de New York
C'est une ville de malaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaades !Steph a écrit : J'y suis allez il y a plus de 20 ans, ça à dut changer depuis.
D'ailleurs, j'aimerai avoir l'avis de Tisi qui connait bien cette ville
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
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