Dans l'émission "C à vous" lundi soir, Luchini a flingué à tout-va Ayrault et Hollande sans cacher sa sympathie pour Nicolas Sarkozy. Immense !
Invité hier de l'émission d'Anne-Sophie Lapix C à vous sur France 5, Fabrice Luchini a joué les Alain Duhamel en beaucoup, beaucoup, beaucoup plus décapant. Il s'est laissé aller à analyser la situation politique de la France et à brosser les portraits de nos dirigeants. Attention les yeux et les oreilles...
"Jean-Marc Ayrault, on sent bien que c'est un brave homme. On ne sent pas le pervers. On ne sent pas le touzard. On voit bien que Jean-Marc Ayrault, il ne se fait pas des turlutes avec DSK, avec des cochonnes... Tu vois ce que je veux dire, il n'a pas le caméscope pendant qu'il y a une femme qui lui..." Il ne termine pas sa phrase, mais continue quelques secondes plus tard d'habiller notre Premier ministre pour l'hiver : "Il n'est pas comme ça, Ayrault. On sent qu'il n'a pas niqué le fisc, il ne doit pas gagner beaucoup d'argent donc il ne doit pas tellement le niquer. On sent que ce n'est pas quelqu'un de pervers. On sent que c'est un brave homme, on sent que c'est un honnête homme. Mais il n'a pas écrit Le voyage au bout de la nuit, c'est ça le problème."
"Moi je les aime beaucoup, les hommes politiques"
Vient ensuite le tour de François Hollande. C'est plus bref, moins brutal, mais peu amène. "Moi je les aime beaucoup les hommes politiques. Hollande, je l'aime beaucoup aussi. Il ne tient plus la baraque, j'ai l'impression que la baraque n'est plus tenue du tout."
Le festival Luchini s'était ouvert avec cette remarque originale en faveur de Nicolas Sarkozy qui est aussi un terrible aveu du politiquement correct et de l'omerta qui règnent dans les milieux culturels parisiens : "Vous savez, moi, je ne déteste pas du tout Nicolas Sarkozy. Je le connais pas mal. Non mais, pour les acteurs, quand tu disais ça il y a quelques années, t'étais comme un pote à Goering. Tu vois ce que je veux dire ? Donc là je le dis maintenant ,il n'est plus aux affaires." Quand Fabrice Luchini se lâche, rien ni personne ne lui résiste...
être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
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Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
magnifique retournage de veste, faut dire que mr Luchini se vend au plus offrant (c'est pas le seul). à noter au passage qu'il est beaucoup moins cinglant concernant le FN qu'il y'a quelques années, est ce à dire que dans un an Mr Luchini louera les mérite de marine 2.0 ? mouhahaha tous les mêmes, partis politique comme artistes!
"De toute façon un jour ou l'autre ça pétera, alors en attendant autant péter dans la soie"- 'Le Patron' - Dieudonné.
Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
Il ne m'a jamais fait rire ce clown.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
Un type pathétique et sans talent qui tente tant bien que mal d'exister par de la pseudo-subversion grotesque.
Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
Ça c'est ton point de vue..il n'est pas nécessairement juste .Kelenner a écrit : Un type pathétique et sans talent qui tente tant bien que mal d'exister par de la pseudo-subversion grotesque.
Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
3 minutes à la télé, il peut faire rire.
Après, comme acteur... :roll:
Sur le fond, il a raison, Sarko c'est le Diable.
Après, comme acteur... :roll:
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"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
scorpion3917 a écrit :Il ne m'a jamais fait rire ce clown.
Vous parlez de Sarkozy bien sûr, c'est vrai qu'il était pathétique, psychotique, bourré de tics, microscopique, en somme très aérophagique mais rarement comique...Kelenner a écrit : Un type pathétique et sans talent qui tente tant bien que mal d'exister par de la pseudo-subversion grotesque.
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Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
3 minutes la première fois, mais quand il fait toujours son même numéro de cabotinage ça saouleJarod1 a écrit : 3 minutes à la télé, il peut faire rire.
Après, comme acteur... :roll:
Sur le fond, il a raison, Sarko c'est le Diable.
après si j'ai bien suivi son propos, c'est plus facile pour un artiste de soutenir la gauche, genre la culture est à gauche
Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
Dire que Ayrault "n'as pas écrit "Voyage au Bout de la Nuit" et que Hollande "ne tient plus la barraque", j'appelle pas ça "flinguer à tout-va". Ou alors avec du très très petit calibre. Luchini flingue Hollande et Ayrault mais avec un fusil à bouchon
Je note qu'il utilise l'imparfait, signe que ce ne serai plus le cas aujourd'hui. Encore une fois, il flingue au pistolet à eau...pour les acteurs, quand tu disais ça il y a quelques années, t'étais comme un pote à Goering
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Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
On appellera ça de l'égoisme.
Sarkozy n'est pas le diable,c'est juste le plus mauvais Président de la Vème république,ça c'est certain.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
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Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
Il ne me semble pas qu'il ait jamais dit qu'il etait socialiste????Crapulax a écrit :Il était socialiste et il est devenu Sarkozyste en raison du bouclier fiscal et le fait de se bouffer de plus gros impots lui fait surement regretter ce dernier.
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On appellera ça de l'égoisme.
Sarkozy n'est pas le diable,c'est juste le plus mauvais Président de la Vème république,ça c'est certain.
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Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
il n' a jamais été de gauche.NSC a écrit : Il ne me semble pas qu'il ait jamais dit qu'il etait socialiste????
Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
Donc toutes ces accusation de retournement de veste sont une preuve que quand on pense a l'opinion d' un artiste ont pense en premier lieu qu'il est de gauche.tisiphoné a écrit : il n' a jamais été de gauche.
Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
Le Point : Vous sentez-vous conservateur ?
Fabrice Luchini : Absolument. Je ne lutte pas pour que ce système se détruise. Je n’ai pas la fibre de ces combats. Mais j’aimerais bien… Être de gauche demande de telles vertus et exige une telle excellence, un tel dépassement de son petit égoïsme que j’ai toujours trouvé le projet trop ambitieux. Un tel sens du collectif, ça me décourage avant de commencer. On voudrait m’enfermer dans des prises de position politiques, mais ce qui me passionne, c’est la langue. Est-ce que je lutte contre ce système ou, comme mon père, je reconnais que ce système m’a privilégié, me fait prendre un thé aujourd’hui dans un grand hôtel parisien ? Est-ce que je vais cracher en disant que cette société est abjecte, alors que j’étais avec Daniel Vaillant [ancien ministre de l'Intérieur et maire du 18e arrondissement] à l’école, rue de Clignancourt, et que chacun de nous est parvenu au-delà de ce qu’il pouvait espérer ? Je n’ai pas besoin de m’inventer une existence en banlieue. Je ne m’invente pas, comme pas mal d’artistes, une mère qui m’a négligé ou un père qui m’a frappé ! Mais rassurez-vous, quand je suis à l’île de Ré et que je vois cette droite antipathique, arrogante, certifiée par sa classe – ce qui est pour moi l’abomination -, je la hais autant qu’Alain Badiou l’exècre.
Pistolet à eau ou langue de belle mère, en attendant il s'amuse bien le Luchini!

Fabrice Luchini : Absolument. Je ne lutte pas pour que ce système se détruise. Je n’ai pas la fibre de ces combats. Mais j’aimerais bien… Être de gauche demande de telles vertus et exige une telle excellence, un tel dépassement de son petit égoïsme que j’ai toujours trouvé le projet trop ambitieux. Un tel sens du collectif, ça me décourage avant de commencer. On voudrait m’enfermer dans des prises de position politiques, mais ce qui me passionne, c’est la langue. Est-ce que je lutte contre ce système ou, comme mon père, je reconnais que ce système m’a privilégié, me fait prendre un thé aujourd’hui dans un grand hôtel parisien ? Est-ce que je vais cracher en disant que cette société est abjecte, alors que j’étais avec Daniel Vaillant [ancien ministre de l'Intérieur et maire du 18e arrondissement] à l’école, rue de Clignancourt, et que chacun de nous est parvenu au-delà de ce qu’il pouvait espérer ? Je n’ai pas besoin de m’inventer une existence en banlieue. Je ne m’invente pas, comme pas mal d’artistes, une mère qui m’a négligé ou un père qui m’a frappé ! Mais rassurez-vous, quand je suis à l’île de Ré et que je vois cette droite antipathique, arrogante, certifiée par sa classe – ce qui est pour moi l’abomination -, je la hais autant qu’Alain Badiou l’exècre.
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Re: être pote avec Sarkozy, c'était comme être pote avec Goering
il faut que tu lises ca avec le ton ironique qu íl a lui meme employe a ce moment la (il y a seulement 2 ou 3 semaines).avrilou a écrit : Le Point : Vous sentez-vous conservateur ?
Fabrice Luchini : Absolument. Je ne lutte pas pour que ce système se détruise. Je n’ai pas la fibre de ces combats. Mais j’aimerais bien… Être de gauche demande de telles vertus et exige une telle excellence, un tel dépassement de son petit égoïsme que j’ai toujours trouvé le projet trop ambitieux. Un tel sens du collectif, ça me décourage avant de commencer. On voudrait m’enfermer dans des prises de position politiques, mais ce qui me passionne, c’est la langue. Est-ce que je lutte contre ce système ou, comme mon père, je reconnais que ce système m’a privilégié, me fait prendre un thé aujourd’hui dans un grand hôtel parisien ? Est-ce que je vais cracher en disant que cette société est abjecte, alors que j’étais avec Daniel Vaillant [ancien ministre de l'Intérieur et maire du 18e arrondissement] à l’école, rue de Clignancourt, et que chacun de nous est parvenu au-delà de ce qu’il pouvait espérer ? Je n’ai pas besoin de m’inventer une existence en banlieue. Je ne m’invente pas, comme pas mal d’artistes, une mère qui m’a négligé ou un père qui m’a frappé ! Mais rassurez-vous, quand je suis à l’île de Ré et que je vois cette droite antipathique, arrogante, certifiée par sa classe – ce qui est pour moi l’abomination -, je la hais autant qu’Alain Badiou l’exècre.
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