L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
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L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
74 ans après le massacre d'Oradour-sur-Glane, Werner C., 88 ans, revient sur cette journée du 10 juin 1944 où 642 personnes furent tuées. "Presque chaque soir, en allant au lit, je me suis endormi en pensant à Oradour", dit-il à BFMTV dans un entretien exclusif.
Après 74 ans de silence, Werner C., 88 ans, a accordé à BFMTV un entretien exclusif dans lequel il réfute sa participation au massacre d'Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944, où 642 hommes femmes et enfants ont été tués par la division Das Reich.
Un massacre pour lequel il a pourtant été inculpé par la justice allemande début janvier. C'est la première fois qu'il prend la parole publiquement. Il s'est confié à BFMTV, assurant n'avoir "jamais tiré une seule fois".
Quand on a entendu ces cris... je m'y revois encore..."
Werner avait 19 ans à l'époque. "Il y a eu une détonation dans l’église, je l’ai entendue de là où j’étais, près des camions, explique-t-il. On pouvait voir un peu de l’église, les tours et un peu des fenêtres, le reste était caché par des arbres. Nous, on était en bas près des véhicules. Ça a explosé, et c’est alors qu’on a entendu les cris des femmes et des enfants. J’étais effondré, je n’avais jamais assisté à une chose pareille.
"Quand on a entendu ces cris… je m’y revois encore… C’est tellement effroyable, vous ne pouvez pas imaginer. Nos supérieurs étaient tellement stupides… Et on ne pouvait rien faire contre. Les soldats étaient tous obligés de tirer… Moi, Dieu merci, je n’ai pas eu à tirer une seule fois, parce que j’étais à distance, juste avant j’avais empêché un jeune garçon, d’entrer dans le village. Mes supérieurs voulaient me punir pour ça.
"J’étais tout simplement saisi d’effroi. Je leur ai dit: mais laissez donc seulement la vie sauve à ces femmes et à ces enfants. Mais il n’y avait plus rien à faire.
"Pour certains, nous n’avions que 17 ou 18 ans. Ce n’étaient que des gamins, ils les ont mis là, et leur ont demandé de tirer sur les gens. C’était terrible, à un point que vous ne pouvez même pas imaginer.
"Pauvres gens! Nous, dans le camion, quand on est repartis. on n’osait plus se regarder.. Personne n’a dit le moindre mot."
Comment avez-vous vécu 70 ans avec ce souvenir?
"De toute ma vie, je ne l’ai jamais cessé d’y penser… Cet Oradour… Ça m’a torturé pendant toutes ces années, pendant soixante-ans ans. Et je ne vais jamais oublier. Les cris des femmes qui sortaient…. ça n’a pas cessé de me transpercer. C’est terrible.
"Presque chaque soir, en allant au lit, je me suis endormi en pensant à Oradour. Et le jour suivant, ça n’allait pas mieux. Je n’ai jamais pu oublier que les Allemands ont pu faire une telle chose, j’ai eu honte pour l’Allemagne.
"Je n’ai longtemps jamais osé venir en France, j’avais trop honte. Je pensais: 'tu ne peux pas rendre visite aux Français alors que tu as, que tu étais là-bas quand ces gens ont été tués.' Et… Une fois, je suis venu à Paris, mais c’était l’enfer, chaque nuit je pensais: tu es en France, et, et tu ne devrais pas infliger ça aux Français."
En cas de condamnation, vous accepteriez ou trouveriez ça injuste?
"J’accepterais. Je ne ferais pas appel, ou quoi que ce soit d’autre. Je suis à la disposition de la justice, et si une peine devait être prononcée, je l’accepterais. Et si je suis innocenté, je considérerai que cela blanchit aussi mes camarades entraînés là-dedans. J’accepterai tout, j’en ai assez.
"Je ne comprends pas la justice allemande, dans ce sens que pendant des années ils n’ont rien fait, et maintenant ils ont réussi à attraper le dernier idiot qui reste, qui n’aurait, concrètement, que pu exécuter des ordres, maintenant ils s’en prennent à lui… à eux de se justifier avec ça, moi peu m’importe. En réalité, je suis maintenant heureux qu’on en arrive aux faits, comme ça je pourrais enfin tirer un trait sur Oradour. De toute façon les cris, je le entendrai toujours en me réveillant la nuit, et je me dirai encore 'oh mon Dieu, tu dois encore entendre cette horreur'."
Après 74 ans de silence, Werner C., 88 ans, a accordé à BFMTV un entretien exclusif dans lequel il réfute sa participation au massacre d'Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944, où 642 hommes femmes et enfants ont été tués par la division Das Reich.
Un massacre pour lequel il a pourtant été inculpé par la justice allemande début janvier. C'est la première fois qu'il prend la parole publiquement. Il s'est confié à BFMTV, assurant n'avoir "jamais tiré une seule fois".
Quand on a entendu ces cris... je m'y revois encore..."
Werner avait 19 ans à l'époque. "Il y a eu une détonation dans l’église, je l’ai entendue de là où j’étais, près des camions, explique-t-il. On pouvait voir un peu de l’église, les tours et un peu des fenêtres, le reste était caché par des arbres. Nous, on était en bas près des véhicules. Ça a explosé, et c’est alors qu’on a entendu les cris des femmes et des enfants. J’étais effondré, je n’avais jamais assisté à une chose pareille.
"Quand on a entendu ces cris… je m’y revois encore… C’est tellement effroyable, vous ne pouvez pas imaginer. Nos supérieurs étaient tellement stupides… Et on ne pouvait rien faire contre. Les soldats étaient tous obligés de tirer… Moi, Dieu merci, je n’ai pas eu à tirer une seule fois, parce que j’étais à distance, juste avant j’avais empêché un jeune garçon, d’entrer dans le village. Mes supérieurs voulaient me punir pour ça.
"J’étais tout simplement saisi d’effroi. Je leur ai dit: mais laissez donc seulement la vie sauve à ces femmes et à ces enfants. Mais il n’y avait plus rien à faire.
"Pour certains, nous n’avions que 17 ou 18 ans. Ce n’étaient que des gamins, ils les ont mis là, et leur ont demandé de tirer sur les gens. C’était terrible, à un point que vous ne pouvez même pas imaginer.
"Pauvres gens! Nous, dans le camion, quand on est repartis. on n’osait plus se regarder.. Personne n’a dit le moindre mot."
Comment avez-vous vécu 70 ans avec ce souvenir?
"De toute ma vie, je ne l’ai jamais cessé d’y penser… Cet Oradour… Ça m’a torturé pendant toutes ces années, pendant soixante-ans ans. Et je ne vais jamais oublier. Les cris des femmes qui sortaient…. ça n’a pas cessé de me transpercer. C’est terrible.
"Presque chaque soir, en allant au lit, je me suis endormi en pensant à Oradour. Et le jour suivant, ça n’allait pas mieux. Je n’ai jamais pu oublier que les Allemands ont pu faire une telle chose, j’ai eu honte pour l’Allemagne.
"Je n’ai longtemps jamais osé venir en France, j’avais trop honte. Je pensais: 'tu ne peux pas rendre visite aux Français alors que tu as, que tu étais là-bas quand ces gens ont été tués.' Et… Une fois, je suis venu à Paris, mais c’était l’enfer, chaque nuit je pensais: tu es en France, et, et tu ne devrais pas infliger ça aux Français."
En cas de condamnation, vous accepteriez ou trouveriez ça injuste?
"J’accepterais. Je ne ferais pas appel, ou quoi que ce soit d’autre. Je suis à la disposition de la justice, et si une peine devait être prononcée, je l’accepterais. Et si je suis innocenté, je considérerai que cela blanchit aussi mes camarades entraînés là-dedans. J’accepterai tout, j’en ai assez.
"Je ne comprends pas la justice allemande, dans ce sens que pendant des années ils n’ont rien fait, et maintenant ils ont réussi à attraper le dernier idiot qui reste, qui n’aurait, concrètement, que pu exécuter des ordres, maintenant ils s’en prennent à lui… à eux de se justifier avec ça, moi peu m’importe. En réalité, je suis maintenant heureux qu’on en arrive aux faits, comme ça je pourrais enfin tirer un trait sur Oradour. De toute façon les cris, je le entendrai toujours en me réveillant la nuit, et je me dirai encore 'oh mon Dieu, tu dois encore entendre cette horreur'."
Lion a écrit :
Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
Au bénéfice du doute.
Lors du procès des chefs nazis à Nuremberg (1945-1946), il n'y a que Franck, le Grand Chef de la Pologne occupée, qui en a eu pour avouer ses crimes, et ceux des autres. Ces autres qui ont rejeté tout sur le suicidé de Berlin.
Lors du procès des chefs nazis à Nuremberg (1945-1946), il n'y a que Franck, le Grand Chef de la Pologne occupée, qui en a eu pour avouer ses crimes, et ceux des autres. Ces autres qui ont rejeté tout sur le suicidé de Berlin.
"Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent".
Talleyrand.
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Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
Je ne sais pas quoi penser de ce témoignage. Qu'aurions nous fait à sa place, à leur place ? Je me garderai bien de porter un jugement. Je n'y étais pas, je ne sais pas et c'est bien ainsi.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
Sûr que ça doit être impossible à oublier...
Impossible à oublier!
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Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
J'ai vu la vidéo, et je pense qu'il est sincère.. Mais bon, il peut tout aussi bluffer par crainte de la prison, il ne faut pas l'écarter non plus...En tout cas, espérons au moins qu'il serve un peu de leçon à ceux qui éprouvent encore de la nostalgie au nazisme..scorpion3917 a écrit : Je ne sais pas quoi penser de ce témoignage. Qu'aurions nous fait à sa place, à leur place ? Je me garderai bien de porter un jugement. Je n'y étais pas, je ne sais pas et c'est bien ainsi.
Lion a écrit :
Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
le prie c'est qu'il est tout a fait possible que ça se réitère.
en matière d'horreur,l'homme ça pas vraiment évolué,la bête qui sommeille en lui n'est jamais loin.
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Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
si ça lui pesait tant il aurait pu se présenter devant la justice, il a vécu tranquille durant toute sa vie, c'est facile maintenant de dire qu'il respectera la décision du tribunal, il a 88 ans :roll:"J’accepterais. Je ne ferais pas appel, ou quoi que ce soit d’autre. Je suis à la disposition de la justice, et si une peine devait être prononcée, je l’accepterais. Et si je suis innocenté, je considérerai que cela blanchit aussi mes camarades entraînés là-dedans. J’accepterai tout, j’en ai assez.
"Je ne comprends pas la justice allemande, dans ce sens que pendant des années ils n’ont rien fait, et maintenant ils ont réussi à attraper le dernier idiot qui reste, qui n’aurait, concrètement, que pu exécuter des ordres, maintenant ils s’en prennent à lui… à eux de se justifier avec ça, moi peu m’importe. En réalité, je suis maintenant heureux qu’on en arrive aux faits, comme ça je pourrais enfin tirer un trait sur Oradour. De toute façon les cris, je le entendrai toujours en me réveillant la nuit, et je me dirai encore 'oh mon Dieu, tu dois encore entendre cette horreur'."
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Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
C'est très pertinent ce que tu dis là, tisi...tisiphoné a écrit : si ça lui pesait tant il aurait pu se présenter devant la justice, il a vécu tranquille durant toute sa vie, c'est facile maintenant de dire qu'il respectera la décision du tribunal, il a 88 ans :roll:
Lion a écrit :
Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
En fait je crains que ça soit plus l'homme de 88 ans que l'on juge plutôt que l'adolescent de 18 ans. En même temps, pourquoi ne pas se poser la question sur les alsaciens de cette même division et qui ont aussi tiré sur ces civils. On ne les a pas condamné sous prétexte qu'ils étaient enrôlé de force par la Wermarcht. Et pourtant ils sont restés jusqu'au bout chez Das Reich et ont participé au massacre. En même temps, le sort des déserteurs (aussi bien allemands qu'alsaciens) étaient peu enviables. Pour ma part, je ne suis pas favorable à un procès mais plutôt à un examen de conscience des individus impliqués et encore vivants.Lion blanc a écrit : J'ai vu la vidéo, et je pense qu'il est sincère.. Mais bon, il peut tout aussi bluffer par crainte de la prison, il ne faut pas l'écarter non plus...En tout cas, espérons au moins qu'il serve un peu de leçon à ceux qui éprouvent encore de la nostalgie au nazisme..
Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
Je souhaite que ce type soit jugé, condamné mais que la condamnation ne soit pas appliquée : Un homme de 88 ans n'a pas sa place en prison.
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Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
Au passage,un Waffen SS n'était pas un soldat de la Wehrmacht
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
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Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
Tous les mêmes.
L'émotion, insoutenable, vint avec les dépositions des rares rescapés, auxquels le président ne lâche pas la bride, prêt à saisir un fait dans leur bouche pour démasquer un accusé. Attablés derrière un micro, ils dévident le lamento. M. Broussaudier, qui descendait ce samedi-là chez le coiffeur sur son beau vélo neuf, un miraculé de la grange Laudy : « Ils étaient tous là, le cou entouré de rubans de chargeurs. Ils examinaient leurs armes et ils rigolaient. » M. Darthoux, à la voix triste et sans haine, lui qui fut raflé par une patrouille, mené au champ de foire, sauvé dans la même grange Laudy par le cadavre qui s'écroula sur lui : « Ils faisaient cela calmement, froidement, en discutant entre eux. Je les ai vus, tous tant qu'ils étaient, aussi hargneux. Aucune différence entre les Alsaciens et les Allemands. Ce jour-là ils étaient tous les mêmes. Ils faisaient tous leur travail. C'est tout.
Pour ceux que ça intéresse:
Le procès d'Oradour
http://www.histoire.presse.fr/actualite ... 2013-60033
L'émotion, insoutenable, vint avec les dépositions des rares rescapés, auxquels le président ne lâche pas la bride, prêt à saisir un fait dans leur bouche pour démasquer un accusé. Attablés derrière un micro, ils dévident le lamento. M. Broussaudier, qui descendait ce samedi-là chez le coiffeur sur son beau vélo neuf, un miraculé de la grange Laudy : « Ils étaient tous là, le cou entouré de rubans de chargeurs. Ils examinaient leurs armes et ils rigolaient. » M. Darthoux, à la voix triste et sans haine, lui qui fut raflé par une patrouille, mené au champ de foire, sauvé dans la même grange Laudy par le cadavre qui s'écroula sur lui : « Ils faisaient cela calmement, froidement, en discutant entre eux. Je les ai vus, tous tant qu'ils étaient, aussi hargneux. Aucune différence entre les Alsaciens et les Allemands. Ce jour-là ils étaient tous les mêmes. Ils faisaient tous leur travail. C'est tout.
Pour ceux que ça intéresse:
Le procès d'Oradour
http://www.histoire.presse.fr/actualite ... 2013-60033
Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
Nous pourrions aussi parler des soldats français en Algérie (1954-1962) ! Les ordres !
Ce SS avait 7 ans quand le Grand Délirant est arrivé à la Chancellerie de Berlin. Il n'a entendu que des mots de haine.
De toute façon, nous n'aurons qu'un son de cloche : le sien.
Ce SS avait 7 ans quand le Grand Délirant est arrivé à la Chancellerie de Berlin. Il n'a entendu que des mots de haine.
De toute façon, nous n'aurons qu'un son de cloche : le sien.
"Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent".
Talleyrand.
Talleyrand.
Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
Faut il juger la guerre 70 ans après ? Y a t-il des guerres propres, plus humaines que d'autres ? Ces crimes auraient ils pu être évités ? C'est tellement facile de juger en temps de paix ! J'ai vu des gens s'empoigner pour moins que ça en temps de paix, lors du rationnement de l'essence en France, il y a quelques années. Des fauves, des bêtes sauvages. (Dixit un ami policier). Je ne pardonne pas mais je ne juge pas.
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Re: L'ancien SS de la division Das Reich demande pardon..
On notera au passage que ce sont les Allemands eux-même, qui on assigné cette homme en justice.. Il existe aussi des lois internationales pour rendre imprescriptible, touts crimes de guerre notamment considérés comme crime contre l'humanité, par leurs ampleurs et circonstances..scorpion3917 a écrit : Faut il juger la guerre 70 ans après ? Y a t-il des guerres propres, plus humaines que d'autres ? Ces crimes auraient ils pu être évités ? C'est tellement facile de juger en temps de paix ! J'ai vu des gens s'empoigner pour moins que ça en temps de paix, lors du rationnement de l'essence en France, il y a quelques années. Des fauves, des bêtes sauvages. (Dixit un ami policier). Je ne pardonne pas mais je ne juge pas.
Lion a écrit :
