Suéde: même cause.....même effets..

[Fonck1]

dans le sujet qui nous intéresse , je ne peux te répondre que par l'affirmative.
mais bien sur , si tu peux me démonter que je fais erreur , je te suis toutes ouies.

vous me faites bien rigoler,moi je vois des gens de droite qui sont très content qu'il y ait de l'immigration,pour venir travailler sur les chantiers dans des conditions difficiles.
parce que c'est pas les culs blanc du nord ou du sud qui se bougent le cul.
alors certes,au milieu de tout cela,il y a des contreparties gênantes, mais tout cela a encore un bon point pour nos chers gouvernants,restreindre nos libertés par des lois qui ne changent rien pour les fumistes au final.
tout est dans le contrôle de masse.

je me demande même s'ils attendent pas qu'un type facho débarque pour rouvrir les chambres a gaz,ou autres assimilés.
il va être compliqué de se poser la question de qui va gagner le pompom,mais franchement,j'aimerai pas faire partie de l'histoire comme les allemands l'ont été après 45....c'est a gerber.

quand aux gauchistes,ils n'ont aucune prises sur les décisions qui se prennent.
leurs idées vous plaisent probablement pas,mais dès fois,ils soulèvent des points pas si dénués de sens....le rôle des gauchistes est d'être a l'inverse des nationalistes,dans les deux cas,ils soulèvent des problèmes,mais n'ont pas de solutions.

va falloir s'y faire,le monde de demain sera cosmopolite,de par les déplacements,de part le commerce,l'internet,ce sera ça ou la guerre....et ce coup ci selon moi,il n'y aura pas de points de retour.

[Fonck1]

Moi aussi mais le problème n'est pas là . Il est devant nos yeux..pas dans un pays au delas de la méditerranéenne ...Faut il encore ouvrir les yeux.

qu'importe la couleur,quand il y a de la pauvreté,il y a de l'incivilité,du vol et de la violence,sur ce point,l'histoire nous éclaire d'un éternel recommencement.

[Steph]

Les Français ont globalement peur du changement. L'instinct primaire ce tourne naturellement vers les extremes lors de
bouleversement sociétal comme le mariage Gay.
On aime pas bouger en France. C'est d'ailleurs ce qui va nous perdre.

[LOFOTEN]

Les Français ont globalement peur du changement. L'instinct primaire ce tourne naturellement vers les extremes lors de
bouleversement sociétal comme le mariage Gay.
On aime pas bouger en France. C'est d'ailleurs ce qui va nous perdre.

Voir autre poste de Patrick...

LONDRES - Deux hommes ont tué à l'arme blanche un soldat britannique mercredi dans un quartier du sud-est de Londres et tenu aux témoins de la scène des propos fondamentalistes islamistes avant d'être blessés par la police, et arrêtés.

Vive le changement.....

[Samir]

Voir autre poste de Patrick...
Vive le changement.....

pfff et en quoi est ce représentatif, il y a des pédophiles en occident aussi, est ce la faute de tous les occidentaux ??? NON

[Toto75]

Moi qui y vait régulièrement en Suède et qui suis d'origine suédoise, je ne vous cache pas mon malaise et que je comprends mal les suédois qui sont pourtant un peuple très tolérant...et patient. Ceci étant jusqu'où va durer cette patience car chaque fois que j'y vais, même dans des endroits calmes, j'y constate des incivilités ainsi qu'une absence de volonté de s'intégrer grandissante malgré les efforts des suédois. Ma cousine qui est suédoise, et plutôt conservatrice, me dit que les suédois supportent de moins en moins cette cohabitation tandis que mon cousin, social-démocrate, reconnait qu'il y a des difficultés.
Mais il y a chez les suédois une espèces de peur d'être considérés comme racistes qui les pousse à accueillir davantage de réfugiés et autres immigrés. En effet, depuis que l'extrême-droite a triplé son score dans le sud de la Suède, les différents partis se seraient mis d'accord, en rejet de l'extrême-droite (comme en France dans les années 80), d'accueillir plus de personnes sur leur sol. Sans compter qu'à côté de cela viennent se greffer d'autres problèmes sociaux bien connus (entre autre alcoolisme, toxicomanie, pauvreté). Bref, on est loin des années Palme (et Mitterand, SOS Racisme) où l'on scandait le slogan "Rör inte min kompis" ("Touche pas à mon pote"). On a voit le résultat en France aujourd'hui et maintenant en Suède. Pour terminer, je dirais que parfois ça me donne de moins en moins envie d'aller là-bas non pas à cause des immigrés (dont certains sont bien intégrés) mais à l'idée de constater que les suédois, naifs comme ils sont vis à vis du monde extérieur, puissent accueillir toute la misère du monde.

[LOFOTEN]

Moi qui y vait régulièrement en Suède et qui suis d'origine suédoise, je ne vous cache pas mon malaise et que je comprends mal les suédois qui sont pourtant un peuple très tolérant...et patient. Ceci étant jusqu'où va durer cette patience car chaque fois que j'y vais, même dans des endroits calmes, j'y constate des incivilités ainsi qu'une absence de volonté de s'intégrer grandissante malgré les efforts des suédois. Ma cousine qui est suédoise, et plutôt conservatrice, me dit que les suédois supportent de moins en moins cette cohabitation tandis que mon cousin, social-démocrate, reconnait qu'il y a des difficultés.
Mais il y a chez les suédois une espèces de peur d'être considérés comme racistes qui les pousse à accueillir davantage de réfugiés et autres immigrés. En effet, depuis que l'extrême-droite a triplé son score dans le sud de la Suède, les différents partis se seraient mis d'accord, en rejet de l'extrême-droite (comme en France dans les années 80), d'accueillir plus de personnes sur leur sol. Sans compter qu'à côté de cela viennent se greffer d'autres problèmes sociaux bien connus (entre autre alcoolisme, toxicomanie, pauvreté). Bref, on est loin des années Palme (et Mitterand, SOS Racisme) où l'on scandait le slogan "Rör inte min kompis" ("Touche pas à mon pote"). On a voit le résultat en France aujourd'hui et maintenant en Suède. Pour terminer, je dirais que parfois ça me donne de moins en moins envie d'aller là-bas non pas à cause des immigrés (dont certains sont bien intégrés) mais à l'idée de constater que les suédois, naifs comme ils sont vis à vis du monde extérieur, puissent accueillir toute la misère du monde.

C'est exactement ce que je ressens ...et de plus en plus ...en débarquant a Göteborg ..pour rejoindre la Finlande ou la Norvége.

[sebmbala]

trop bon, trop con!

[Toto75]

C'est exactement ce que je ressens ...et de plus en plus ...en débarquant a Göteborg ..pour rejoindre la Finlande ou la Norvége.

Les suédois ont tellement vanté l'exemple français par le passé au point de chercher à nous ressembler que voilà le résultat. Ils ont néanmoins un avantage par rapport aux français: leur pragmatisme. Et on peut espérer qu'avec ça ils puissent trouver des solutions à ce problème de violence. A condition que les habitants de ces quartiers veulent bien les accepter, ce dont je doute.

[gemmill]

Moi qui y vait régulièrement en Suède et qui suis d'origine suédoise, je ne vous cache pas mon malaise et que je comprends mal les suédois qui sont pourtant un peuple très tolérant...et patient. Ceci étant jusqu'où va durer cette patience car chaque fois que j'y vais, même dans des endroits calmes, j'y constate des incivilités ainsi qu'une absence de volonté de s'intégrer grandissante malgré les efforts des suédois. Ma cousine qui est suédoise, et plutôt conservatrice, me dit que les suédois supportent de moins en moins cette cohabitation tandis que mon cousin, social-démocrate, reconnait qu'il y a des difficultés.
Mais il y a chez les suédois une espèces de peur d'être considérés comme racistes qui les pousse à accueillir davantage de réfugiés et autres immigrés. En effet, depuis que l'extrême-droite a triplé son score dans le sud de la Suède, les différents partis se seraient mis d'accord, en rejet de l'extrême-droite (comme en France dans les années 80), d'accueillir plus de personnes sur leur sol. Sans compter qu'à côté de cela viennent se greffer d'autres problèmes sociaux bien connus (entre autre alcoolisme, toxicomanie, pauvreté). Bref, on est loin des années Palme (et Mitterand, SOS Racisme) où l'on scandait le slogan "Rör inte min kompis" ("Touche pas à mon pote"). On a voit le résultat en France aujourd'hui et maintenant en Suède. Pour terminer, je dirais que parfois ça me donne de moins en moins envie d'aller là-bas non pas à cause des immigrés (dont certains sont bien intégrés) mais à l'idée de constater que les suédois, naifs comme ils sont vis à vis du monde extérieur, puissent accueillir toute la misère du monde.

je crois que la Norvége et le Danemark vivent les mémes effets.

on dit que 90% des viols sont commis par des immigrés.
et le trafic de drogue n'est pas non plus absent.

Nous sommes en guerre , du nord au sud et de l'ouest a l'est.

[Samir]

je crois que la Norvége et le Danemark vivent les mémes effets.

on dit que 90% des viols sont commis par des immigrés.
et le trafic de drogue n'est pas non plus absent.

Nous sommes en guerre , du nord au sud et de l'ouest a l'est.

On dit que...

[Patrick_NL]

Les révoltes qui ont éclaté dans la banlieue de Stockholm montrent que l’intégration des nombreux immigrés qui y habitent ne s’est pas faite. En cause, le manque de volonté du gouvernement d’agir sur le front de l’éducation et de l’emploi.
D’après les chiffres de l’agence suédoise pour l’emploi, 20% des jeunes de Husby n’avaient aucune activité en 2010. Un jeune de 16 à 19 ans sur cinq était sans travail ou non scolarisé. Sur le papier, ils ne faisaient rien.Nul besoin d’avoir fait Polytechnique pour comprendre que nous sommes ici en présence d’un fiasco politique retentissant.

Le problème vient de la ghettoïsation. Des 12 000 habitants de Husby, un peu plus de 60% sont nés à l’étranger. Si l’on y ajoute ceux qui sont nés en Suède mais dont les deux parents sont nés à l’étranger, cette proportion s’élève à 85%.

Le problème vient aussi de l’école. Le 21 mai, le Premier ministre, Fredrik Reinfeldt, a évoqué le déblocage de nouvelles ressources pour l’Education nationale. C’est une bonne nouvelle, mais peut-être cela aurait-il dû être fait il y a belle lurette. Quand un lycéen sur cinq ne va pas à l’école, c’est que l’enseignement local a failli.

Le problème vient également de l’emploi. L’emploi, qui est le premier vecteur d’intégration. C’est là que l’on perfectionne sa maîtrise de la langue, que l’on tisse un réseau, que l’on gagne de l’argent.

Les banlieues accueillant beaucoup d’immigrés exigent tout simplement une attention colossale, que les décideurs politiques ne leur ont pas accordée.

Ce défaut de gestion ne date pas d’aujourd’hui, hélas, et l’on a curieusement fermé les yeux sur le problème. Longtemps, on n’a même pas eu le droit de dire qu’un quartier qui ne dénombrait pas moins de 114 nationalités exigeait plus de ressources et plus d’attention que des quartiers qui en accueillent nettement moins. Au lieu de quoi, les banlieues à forte densité d’immigrés étaient présentées comme des destinations exotiques où l’on pouvait acheter des légumes à bon prix.

Le problème ne se règlera pas du jour au lendemain. Il faudra injecter des ressources considérables dans l’éducation, dès la maternelle.
Lena Mellin ,journaliste suédoise née en 1954. Elle est éditorialiste politique à Aftonbladet.

[Jarod1]

Moi, dès qu'un propos commence par "l'intégration des nombreux immigrés ne s'est pas faite par le manque de volonté du gouvernement", y a un truc qui me gène.

Su je m'en vais vivre à l'étranger, je fais de sorte de savoir ce que je vais y trouver et me rend seul responsable de mon sort.

[Patrick_NL]

Moi, dès qu'un propos commence par "l'intégration des nombreux immigrés ne s'est pas faite par le manque de volonté du gouvernement", y a un truc qui me gène.

Su je m'en vais vivre à l'étranger, je fais de sorte de savoir ce que je vais y trouver et me rend seul responsable de mon sort.

Certes mais qu'un jeune sur 5 ne soit pas scolarise et ne fasse rien est tout de même de la responsabilité des pouvoirs publics.

[Toto75]

Les révoltes qui ont éclaté dans la banlieue de Stockholm montrent que l’intégration des nombreux immigrés qui y habitent ne s’est pas faite. En cause, le manque de volonté du gouvernement d’agir sur le front de l’éducation et de l’emploi.
D’après les chiffres de l’agence suédoise pour l’emploi, 20% des jeunes de Husby n’avaient aucune activité en 2010. Un jeune de 16 à 19 ans sur cinq était sans travail ou non scolarisé. Sur le papier, ils ne faisaient rien.Nul besoin d’avoir fait Polytechnique pour comprendre que nous sommes ici en présence d’un fiasco politique retentissant.

Le problème vient de la ghettoïsation. Des 12 000 habitants de Husby, un peu plus de 60% sont nés à l’étranger. Si l’on y ajoute ceux qui sont nés en Suède mais dont les deux parents sont nés à l’étranger, cette proportion s’élève à 85%.

Le problème vient aussi de l’école. Le 21 mai, le Premier ministre, Fredrik Reinfeldt, a évoqué le déblocage de nouvelles ressources pour l’Education nationale. C’est une bonne nouvelle, mais peut-être cela aurait-il dû être fait il y a belle lurette. Quand un lycéen sur cinq ne va pas à l’école, c’est que l’enseignement local a failli.

Le problème vient également de l’emploi. L’emploi, qui est le premier vecteur d’intégration. C’est là que l’on perfectionne sa maîtrise de la langue, que l’on tisse un réseau, que l’on gagne de l’argent.

Les banlieues accueillant beaucoup d’immigrés exigent tout simplement une attention colossale, que les décideurs politiques ne leur ont pas accordée.

Ce défaut de gestion ne date pas d’aujourd’hui, hélas, et l’on a curieusement fermé les yeux sur le problème. Longtemps, on n’a même pas eu le droit de dire qu’un quartier qui ne dénombrait pas moins de 114 nationalités exigeait plus de ressources et plus d’attention que des quartiers qui en accueillent nettement moins. Au lieu de quoi, les banlieues à forte densité d’immigrés étaient présentées comme des destinations exotiques où l’on pouvait acheter des légumes à bon prix.

Le problème ne se règlera pas du jour au lendemain. Il faudra injecter des ressources considérables dans l’éducation, dès la maternelle.
Lena Mellin ,journaliste suédoise née en 1954. Elle est éditorialiste politique à Aftonbladet.

Je ne crois pas qu'il y ait vraiment un manque de volonté d'agir vis à vis des immigrés car depuis 25 ans, la question est devenue une grande cause nationale et il n'est pas rare que l'on parle des immigrés de façon exagérés dans les médias: invandrare par ci, invandrare par là. C'est devenu comme un sujet à la mode car il y avait comme une volonté d'accueillir toute la misère du monde comme on dit souvent. Et c'est ce qu'ils ont fait depuis des années sans se soucier de savoir si ils avaient la capacité de le faire en pensant que tout se passerait sans problème, qu'il n'y aurait pas de racisme comme ailleurs. Apparemment le résultat est désastreux.

De plus la notion d'Etat-Providence étant ancrée dans tous les esprits et un chomage faible ont fait que beaucoup ont pensé que cela serait un moyen de valoriser encore plus le modèle social et que tout se passerait bien comme dans les années 60 avec le bien-être social.
En effet, on a vu arrivé un flot de nombreux immigrants et réfugiés de plus en plus nombreux chaque jour, très contents d'être aidé à leur arrivée au point de ne pas avoir à chercher un logement ou un travail, ils avaient quasiment tous gratis. Résultat, on voit dans les villes beaucoup de gens, somaliens, syriens ou irakiens, déambuler dans les rues à ne rien faire sous prétexte que les aides leur permet de rester sans travailler d'où une ghettoisation qui peut expliquer pourquoi ces révoltes (chomages, pauvreté) mais ça ne justifie pas tout loin de là. Pour autant ça prouve bien que quelque part il y a un échec dans la politique suédoise en matière d'immigration quoiqu'on en dise.