Cépajuste a écrit : ↑06 septembre 2025 13:07Si vous supprimez les aides aux entreprises, certaines couleront, d'autres perdront de la compétitivité et s'affaibliront, car ces aides ont été créées pour aider les entreprises à garder la tête hors de l'eau.papibilou a écrit : ↑06 septembre 2025 12:48
Pas si sûr.
Les aides aux entreprises sont évaluées à 211 milliards, enlevez leur 20% et elles survivront.
Les retraites sont de 340 milliards réduisez les de 5% et vous avez trouvé 17 milliards (ou au moins une dizaine si vous ne touchez que les "bonnes retraites").
La fonction publique territoriale c'est une augmentation d'effectifs de 46% en 26 ans ( + 588 000). Alors que nous devrions les diminuer à l'ère de l'informatique. Coût 16 milliards.
Certes sans ces embauches on aurait 500 000 chômeurs supplémentaires, mais l'état n'a pas vocation à créer des postes pour faire baisser le chômage.
Certes, tout est couteux pour certains, mais que feriez vous si vous dépensiez trop par rapport à vos revenus ? Réponse un gros effort sur vos dépenses. Et c'est faisable mais pas lorsque les partis politiques refusent de jouer le jeu de la France et préfèrent jouer le jeu des élections.
Quant aux « bonnes retraites », elles sont trop peu nombreuses pour que ça rapporte grand-chose. Si l'on veut faire des économies, il faut un effet de masse et toucher les retraites moyennes, mais le coût politique est dévastateur.
Si vous réduisez les postes dans la fonction publique territoriale, vous allez faire monter les chiffres du chômage.
Toutes ces mesures ont des conséquences qu'il ne faut pas ignorer, et un plan de rigueur n'est possible que s'il est juste, équilibré, et négocié avec les électeurs, les partis qui les représentent, et les corps intermédiaires. Tout cela peut se faire dans une campagne présidentielle, mais certainement pas par un Premier ministre sans majorité et sans légitimité.
Puisqu'il est illégitime .
Il faut être étiqueté pour faire de la politique ?
Un exemple ...ce MONSIEUR était étiqueté ..
t 1948 à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique français.
Il est membre du Rassemblement pour la République (RPR), dont il est un des fondateurs, puis de l'Union pour la majorité présidentielle qui devient peu après l'Union pour un mouvement populaire (UMP), et enfin du parti Les Républicains (LR). Il exerce, de 1983 à 1995, puis de 2001 à 2020, soit pendant trente et un ans, la fonction de maire de Levallois-Perret. Entre 1988 et 2017, il est plusieurs fois élu député de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine (recouvrant Clichy et Levallois-Perret). Entre 1982 et 1988, il est conseiller général des Hauts-de-Seine.
Impliqué dans plusieurs affaires politico-financières, il est condamné en 1997 à deux ans d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts. À partir de 2013, il est poursuivi, avec son épouse et première adjointe, Isabelle, pour une affaire de déclarations mensongères de patrimoine et de blanchiment de fraudes fiscales. En 2019, il est condamné à trois ans de prison ferme pour fraude fiscale, et il est emprisonné à la prison de la Santé, puis placé sous surveillance par un bracelet électronique cinq mois plus tard pour raisons de santé ; le jugement est confirmé en appel en 2020. Également condamné à dix ans d’inéligibilité, il est démis de son mandat de maire. Il est de nouveau incarcéré en février 2022 pour ne pas avoir respecté les contraintes de sa détention à domicile. Il est libéré en août 2022 après un second aménagement de peine.
Origines et famille
Patrick Balkany naît le 16 août 1948. Il est le fils de Gyula Balkány[note 1] (1912-1995)[1] et de Gisèle Frucht[2] (1921-2000). Son père est un immigré juif hongrois[2] qui a fui la Hongrie en 1937 pour la Belgique où, dès l'occupation de son pays, il entre en résistance étant spécialisé dans les faux-papiers[3]. Gyula Balkány est arrêté en 1941 à Paris, interné à Drancy[3], puis déporté, en 1942, dans plusieurs camps, dont Auschwitz[4]. Il en sort vivant et revient en France après la guerre. Il récupère et revend du matériel américain trop lourd à rapatrier[5] et investit ses gains dans une ligne de vêtements féminins et une chaîne de magasins de prêt-à-porter de luxe, les magasins Réty[6], dont la boutique principale est située 54, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Sa mère est la fille d'une famille de tailleurs juifs lettons et ukrainiens[3].
En 1976, Patrick Balkany épouse Isabelle Smadja. Ils ont deux enfants, Alexandre (en 1980) et Vanessa (en 1976), tous deux gérants de diverses sociétés[7],[8].
À plusieurs reprises, Patrick Balkany fait l'objet d'accusations pour agression et harcèlement sexuels. En 1996, sa nouvelle compagne dépose plainte[9] pour « viol et menace avec armes »[10], et en 2011, Marie-Claire Restoux, ancienne championne de judo et ex-suppléante de Balkany à l'Assemblée nationale, l'accuse publiquement de harcèlement sexuel[11].
Son fils Alexandre Balkany est mis en examen en 2017 pour blanchiment de fraude fiscale[12].
En juin 2017, celui-ci est également placé en garde à vue à la suite de violences conjugales[13], dont l'affaire est classée sans suite[14].
Le 5 septembre 2019, une altercation a lieu entre deux militants de la Ligue de défense noire africaine (LDNA) et Patrick Balkany[15]. Le 25 novembre, les deux militants sont condamnés pour « acte d'intimidation envers un élu public » à six mois de prison ; ils annoncent faire appel de cette décision[16],[17].
Parcours professionnel
Formation et débuts
Non-bachelier[18], après des études dans une école internationale suisse, Patrick Balkany reprend l'entreprise familiale de prêt-à-porter Réty, créée et gérée par son père jusqu'en 1975[4]. Il est le trésorier d'une association de cinéastes amateurs, l'Équipe de cinéma indépendant, fondée par Jean-François Davy[19]. Il s'essaie au métier d'acteur entre 1965 et 1967, tenant plusieurs rôles secondaires au cinéma et à la télévision. On le voit ainsi dans Soleil noir de Denys de la Patellière[3] et J'ai tué Raspoutine de Robert Hossein[4]. Entre 2001 et 2010, il joue son propre rôle dans des séries télévisées, faisant notamment une apparition dans Commissaire Moulin[20].
En 1970, il a 22 ans et effectue son service militaire au palais de l'Élysée (juste à côté de la boutique familiale[21]) au cabinet de Georges Pompidou, où il se lie avec le secrétaire général Michel Jobert, qui sera son témoin de mariage[4].
Proche de Michel Jobert, Patrick Balkany est membre fondateur du comité central du RPR en décembre 1976[22]. Lors des élections législatives de 1978, il brigue un siège de député dans la première circonscription de l'Yonne, où il avait été envoyé par Jacques Chirac, et obtient 10 % des voix, contraignant le secrétaire général de l’UDF, Jean-Pierre Soisson, à un ballotage.
Implantation à Levallois-Perret et gestion municipale
À la suite de son échec à Auxerre, Patrick Balkany s'implante à Levallois-Perret, où il ouvre une permanence[18]. En 1981, après la dissolution de l'Assemblée nationale par François Mitterrand, il se présente aux élections législatives où il est battu en obtenant 46 % des voix contre le député-maire communiste de Levallois-Perret, Parfait Jans[22]. Un an plus tard, en 1982, lors des élections cantonales, il emporte le siège de conseiller général du canton de Levallois-Perret-Sud et devient vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine. En 1983, sa liste emporte la majorité dès le premier tour aux élections municipales à Levallois-Perret avec 51,1 % des voix.
Durant ses deux premiers mandats, il contribue à la profonde mutation de Levallois-Perret, en transformant les zones industrielles déliquescentes ou en friche (occupant près d'un quart de la superficie de la ville) en quartiers résidentiels et de bureaux. Ces changements, qui vaudront à Patrick Balkany le surnom de maire-bâtisseur, affectent l'urbanisme de la ville en développant l'immobilier privé et les équipements publics de proximité, et en remodelant la sociologie de ses habitants[23]. Selon certaines évaluations, sa gestion finit cependant par faire de la ville une des plus endettées de France[24],[25].
Lors de la campagne présidentielle de 1995, il soutient la candidature d'Édouard Balladur, qui est battu par Jacques Chirac. Lors des élections municipales qui suivent, il perd contre le chiraquien Olivier de Chazeaux.
Période d’inéligibilité
Après sa condamnation en 1997 à deux ans d’inéligibilité pour prise illégale d'intérêts, Patrick Balkany s'installe à Saint-Martin pour diriger la radio RCI 2 et Régie Caraïbe Production, gérant la publicité de la radio. Selon ses propos, il cherche « la paix » et à se « faire oublier »[26],[27].
Retour en politique
Patrick Balkany effectue son retour sur la scène politique de Levallois-Perret à l'occasion des élections municipales de 2001. Sans étiquette, il remporte le scrutin face au maire sortant soutenu par le RPR et l'UDF, la liste de la gauche plurielle, ainsi qu'une liste divers droite. Le préfet des Hauts-de-Seine saisit alors le tribunal administratif de Paris pour contester son élection au conseil municipal de Levallois-Perret, ce dernier étant selon lui inéligible[note 2].
En juin 2002, lors des élections législatives, il retrouve son siège de député de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine, en s'imposant de justesse dans une triangulaire, face au candidat socialiste et au sortant Olivier de Chazeaux[28]. Il siège dès lors au groupe UMP, qui succède au RPR.
À la suite du recours préfectoral, le 29 juillet 2002, le Conseil d'État confirmant un jugement du tribunal administratif de Paris du 17 octobre 2001, considère que Patrick Balkany était inéligible au moment du scrutin et annule son élection à la mairie de Levallois-Perret. Le 22 septembre 2002, de nouveau éligible lors de l'élection municipale partielle qui suit, il est réélu maire de Levallois-Perret au premier tour avec 53,78 % des voix, améliorant ainsi son score de 2001[29].
Patrick Balkany en 2007.
Lors du premier tour des élections législatives de juin 2007, Patrick Balkany arrive en tête en réunissant 42,11 % dans sa circonscription. Il est élu au second avec 55,25 % des voix face à son adversaire socialiste Gilles Catoire[30], en obtenant plus de 66 % à Levallois-Perret. L'année suivante, il est réélu maire de sa ville, la liste qu'il conduisait l'ayant emporté au premier tour des municipales[31].
Un article du journal Le Monde, daté du 29 juin 2009, se fait l'écho d'un rapport de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France du 6 avril 2009 dressant un bilan sévère de la gestion de Levallois-Perret. Le document évoque une hausse de la dette, une explosion des dépenses festives et des « anomalies » dans le contrôle des frais et dans la gestion du parc de voitures de fonction[32]. En réaction, Isabelle Balkany conteste le bien-fondé de ces accusations, et s'étonne que seul le dernier mandat de son mari ait fait l'objet d'investigations de la part des magistrats financiers[33].
Patrick Balkany, le 29 septembre 2010 à Levallois-Perret.
D'octobre 2010 à juin 2011, Patrick Balkany n’a assisté à aucune des 33 réunions du mercredi de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale[34], et écope d'une sanction financière (retenue sur les indemnités)[35].
À l'occasion des élections législatives de 2012, il est réélu député au second tour, avec 51,4 % des suffrages exprimés, avec comme suppléant Rémi Muzeau.
Lors de la XIVe législature, il est un des députés qui sifflent, avec Lucien Degauchy, la ministre du Logement Cécile Duflot le 17 juillet 2012 à l'Assemblée nationale parce qu'elle porte une robe à fleurs[36]. Cet incident sera décrit comme emblématique du sexisme dans le milieu politique français[37],[38].
En 2012, il est le maire de la commune la plus endettée de France avec une dette de 11 484 € par habitant, ce qui constitue une augmentation de 306 % par rapport à l’année 2000[39].
À l'issue des élections municipales de 2014, il est réélu maire de Levallois-Perret pour un cinquième mandat, la liste qu'il conduisait l’ayant emporté au premier tour, avec 51,6 % des suffrages exprimés[40].
Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[41].
Affaires judiciaires et départ de l’Assemblée nationale
En mars 2016, Patrick Balkany est condamné pour avoir diffamé son adversaire politique Arnaud de Courson[42].
En juin 2016, en dépit de ses multiples mises en examen le concernant, il est proposé[43] à l'investiture (de manière automatique, comme tous les députés sortants) par la commission nationale d’investiture des Républicains pour les élections législatives de 2017[44], ce qui provoque quelques remous dans son camp[45],[43]. Après plusieurs jours de polémique, il renonce finalement à l'investiture, invoquant la mise en conformité avec la loi sur le cumul des mandats en 2017 et son souhait de rester maire de Levallois-Perret[46]. Cependant, la personne qu'il désigne pour lui succéder à la députation, Agnès Pottier-Dumas, conseillère municipale de Levallois-Perret, serait inéligible car membre de cabinet d’une présidence de région[47], ce qu'elle confirme quelques jours plus tard, renonçant à l'investiture[48]. Patrick Balkany soutient alors la candidature de son adjoint François-Xavier Bieuville, mais c'est Arnaud de Courson qui est finalement désigné en février 2017 par la commission d'investiture du parti[49]. En réaction, il fait retirer les affiches de François Fillon de la commune[49].
Lors des élections législatives de 2017, après avoir soutenu François-Xavier Bieuville, qui est éliminé au premier tour, Patrick Balkany soutient Céline Calvez, la candidate du parti En marche contre Arnaud de Courson, investi par son parti Les Républicains dans sa circonscription. À ce sujet, il indique sur l'antenne de BFM Paris : « J'étais ravi de lui dire que je préfère la voir elle à l'Assemblée que voir mon opposant depuis 25 ans, qui s'oppose à tout ce qu'on fait à Levallois, élu. Monsieur de Courson, je crois que politiquement, il est mort depuis longtemps »[50]. Céline Calvez est élue au second tour. En septembre 2018, il fait voter par son conseil municipal de Levallois-Perret une hausse de 56 % de son indemnité de maire, qui passe à 4 257 euros mensuels, ce qui reste dans les plafonds autorisés concernant sa commune, mais à son niveau le plus haut[51].
Prison, inéligibilité et fin du mandat de maire
Le 15 septembre 2019, à la suite de sa condamnation à de la prison ferme, c'est son épouse, Isabelle, qui assure l'intérim comme maire de Levallois-Perret[52]. Alors que Patrick Balkany entend toujours briguer un septième mandat aux élections municipales de 2020, le député LR Éric Woerth l'appelle à renoncer, tandis que le couple reçoit le soutien d'une partie de ses administrés lors d'un rassemblement[53],[54]. Il est hospitalisé à partir du 12 décembre à l'hôpital Cochin[55].
Malgré son incarcération et la division de son équipe municipale, un sondage réalisé en novembre 2019 place Patrick Balkany nettement en tête du premier tour ; sa femme est également donnée première si elle venait à se présenter à sa place[56]. Le couple renonce finalement à briguer un nouveau mandat municipal et apporte son soutien à la liste conduite par Agnès Pottier-Dumas et David-Xavier Weiss[57],[58]. Le 6 mars 2020, après sa condamnation en appel à dix ans d'inéligibilité et à quelques jours des élections, le couple est démis d’office de ses mandats municipaux par un arrêté du préfet des Hauts-de-Seine[59].
Il retire en avril son soutien à la liste de Agnès Pottier-Dumas, son ancienne directrice de cabinet. Selon Le Canard enchaîné, cette décision fait suite au refus de celle-ci de le recruter, ainsi que son épouse, dans une société d'économie mixte de la ville[60].
Le 7 février 2022, il est de nouveau incarcéré, cette fois à la prison de Fleury-Merogis pour ne pas avoir respecté les contraintes de sa détention à domicile, notamment pour ne pas avoir remboursé ses dettes et avoir eu une attitude outrageante envers la Justice[61]. Le 30 mai, le tribunal d’application des peines d’Evry accorde une nouvelle libération conditionnelle sans bracelet électronique mais le parquet, estimant qu’il « n’accepte pas le principe de sa condamnation », fait appel de cette décision et Patrick Balkany est maintenu en détention[62]. Ce dernier comparaît à nouveau le 30 juin devant le tribunal d’application des peines, qui annonce qu’il statuera de l’aménagement de sa peine le 4 août suivant[63].
La cour d'appel de Paris accède à sa demande d'aménagement de peine. Le 5 août, Patrick Balkany sort de prison[64].
Afin de se venger de la nouvelle équipe municipale de Levallois, Patrick Balkany et son épouse ont envoyé à plusieurs élus et à l’actuelle maire des photomontages pornographiques mettant en scène le premier adjoint de la ville. Un procès pour « atteinte à la vie privée » est prévu en avril 2023[65].
Il décide de monter une liste concurrente pour les élections municipales de 2026. Il ne pourra cependant figurer sur la liste en raison de sa condamnation en 2020 à dix ans d’inéligibilité[66].
Activités en Afrique
Dans les années 1990, Patrick Balkany effectue plusieurs voyages en Afrique dans le « sillage de Charles Pasqua »[67]. En 1992, il se rend ainsi à plusieurs reprises à Sao Tomé-et-Principe afin de promouvoir la réalisation d'une zone franche avec casinos, à laquelle la Banque mondiale met son veto[68]. À l'occasion de plusieurs déplacements sur le continent, il noue des liens avec les présidents centrafricain Ange-Félix Patassé et tchadien Idriss Déby[69],[70].
Durant la campagne présidentielle française de 1995, Patrick Balkany, qui soutient alors Édouard Balladur, effectue une tournée au Gabon, au Cameroun, au Tchad et au Zaïre au cours de laquelle il rencontre Omar Bongo, Paul Biya, Idriss Déby et Mobutu. Face à lui, l'avocat Robert Bourgi effectue une tournée comparable afin de recueillir le soutien de plusieurs capitales africaines à la candidature de Jacques Chirac[68],[70].
Après l'élection présidentielle de 2007 et jusqu'au 7 septembre 2012, Patrick Balkany est titulaire d'un passeport diplomatique (que lui a délivré le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner)[71], alors qu'il n'a pas de fonctions officielles dans ce domaine[72].
À partir de 2007, la ville de Levallois-Perret reçoit fréquemment des membres des réseaux de la « Françafrique », dont certains obtiennent même une HLM. Le conseiller de Patrick Balkany Renaud Guillot-Corail déclare rencontrer « tous les jours des Africains qui viennent passer des messages car ils savent que le maire a l'oreille de Nicolas Sarkozy »[73].
Patrick Balkany aurait été partie prenante dans le dossier d'UraMin. En 2007, la société Areva rachète pour 1,8 milliard d'euros des mines d'uranium. L'homme d'affaires George Forrest et Patrick Balkany auraient joué les médiateurs dans un différend entre Areva et le président centrafricain François Bozizé[74].
Patrick Balkany affiche en 2009 depuis Conakry son soutien au capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte militaire à l'origine du coup d'État de 2008 et qui s'est autoproclamé président de la République de Guinée. Il critique la position de la diplomatie française à son égard, jugeant que le « quai d'Orsay est à côté de la plaque ». Une semaine après ces déclarations, la répression le 28 septembre d'une manifestation pacifique par les autorités, ayant entraîné la mort de 157 civils et plusieurs milliers de blessés, entraîne une forte désapprobation du ministère des Affaires étrangères[68],[75],[76].
En août 2008, la commune de Levallois signe avec la République du Tchad un contrat de 5,7 millions d’euros pour héberger dans des locaux communaux les membres de l'ambassade du Tchad, le temps de réhabiliter les locaux de celle-ci[77].
En 2009, Patrick Balkany rencontre le général Mohamed Ould Abdel Aziz, auteur en 2008 d'un coup d'État en Mauritanie qui renverse le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et le Premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghef. Quelques jours après cette rencontre, Ould Abdel Aziz s'autoproclame président du Haut Conseil d'État[77].
Il est fait commandeur dans l'ordre du Mérite centrafricain par le président François Bozizé en 2010[73].
Affaires judiciaires
Synthèse
Selon plusieurs journalistes, il est un symbole du clientélisme régnant dans les Hauts-de-Seine, ce qui explique que, malgré les nombreuses affaires judiciaires qui le touchent, il soit réélu à la mairie de Levallois-Perret.
