-C- a écrit :Je pense à Léon Walras (fondateur de la pensée néoclassique) ou encore à Oskar Lange. Et puis relis ce que je dis. J'ai dit "en cas de défaillance". Si y en a pas, je suis comme la plupart des économistes néo-classiques : pas d'intervention de l’État dans l'économie
Leurs théories, basées sur des principes mathématiques et sur l'hypothèse que les agents économiques soient totalement rationnels pourrait être pertinente si l'économie était une science et que nous serions des robots. Étant donné que ce n'est pas le cas, toute leur oeuvre a une légitimité bancale.
Exemples :
- Tu conviendras qu'en économie, 1+1 ≠ 2 ; 1 + 1 peut = 3 ; = 4 ... Tout dépend du cycle économique, du contexte etc...
- Les individus ne sont pas rationnels, du moins, certains le sont moins que d'autres. Et quand l'émotion est sous-jacente à une action, cette dernière reste plus ou moins imprévisible (mais là on entre dans les domaines de la psychologie, psychanalyse etc...)
-C- a écrit :
Ah bon? Tu peux développer stp? Si tu penses au MEDEF je ne vois pas pourquoi les patrons n'auraient pas le droit à se regrouper.
C'est exactement pour ça que le libéralisme poussé à l'extrême est faillible.
Tu connais les 5 hypothèses de la concurrence pure et parfaite ?
Ici, c'est l'hypothèse d'atomicité qui est compromise.
Si on laisse les entreprises (et non les patrons, je ne fais pas l'amalgame), fusionner sans limite, la finalité revient à un monopôle, voir, dans une moindre mesure à une oligopôle.
Or, s'il n'y a pas de concurrence, qui est une vertue principale du libéralisme, je ne vois pas en quoi celui-ci serait légitime.
Au final, socialisme et libéralisme (non encadré), sur ce point sont comparables, car aboutissant à des monopôles (pour le premier, monopôle d'État, pour le second, monopôle privé).
-C- a écrit :
Encore une fois on peut tourner à l'envers ce que tu viens de dire. Ce n'est pas mathématiques du tout.
Hausse de l'épargne ==> Les banques ont plus d'argent ==> Les banques peuvent prêter plus facilement aux entreprises et aux ménages ==> Hausse de l'investissement et hausse de la consommation.
Ton interprétation s'éloigne de ma démonstration, mais bon soit, ce que tu dis reste vrai.
Cependant, tu ne peux pas nier qu'une partie de l'épargne est mise en réserve et ne profite en rien à l'économie.
De plus, si on veut favoriser une économie de développement et non d'endettement, c'est la consommation qu'il faut soutenir et non l'épargne, afin que les entreprises puissent générer un plus grand revenu et dépendre moins des financements (en s'auto-finançant).