Patrick_NL a écrit :
Lutter contre des idées soit mais aussi contre des actes et ces derniers sont bien commis par des gens.Les gens d'Aube Dorée ne se contentent pas de propagande, ils passent a l'acte.
Ils passent à l'acte sans problème!
« Aube dorée a infiltré la police »
Les liens étroits entre Aube dorée et certains commissariats sont connus depuis longtemps. Lors des dernières élections, près de la moitié des policiers ont voté pour les néonazis. L’ancien ministre de la Protection du Citoyen (ministre de l’Intérieur), Michalis Chrysochoidis a déclaré lors d’un interview pour le magazine Unfollow : « Je ne sais pas si c’est 50 % ou 60 %, mais ils sont nombreux. Même si c’est 40 %, c’est trop. » Et quand on lui a demandé comment c’était possible, il a répondu que les policiers sont « induits en erreur », qu’ils recherchent une « protection politique ».
Récemment, le quotidien britannique The Guardian a recueilli le témoignage d’un officier supérieur. Il déclare que les gouvernements successifs en Grèce ont permis à Aube Dorée d’infiltrer la police à plusieurs niveaux. Par ses services de sécurité, l’État est bien informé des activités d’Aube dorée, explique-t-il. Les chefs de la police avaient la possibilité d’isoler et de liquider ces « poches de fascisme », mais ont décidé de ne pas le faire. « L’État fait cela délibérément utiliser les fascistes à ses propres fins ».
« Les néonazis peuvent ainsi être utilisés contre la gauche » qui mène des actions de protestation contre l’austérité. Ils peuvent aussi agir comme agents provocateurs pendant les manifestations, témoigne l’officier.
Les autorités continuent de nier ces liens. Pourtant, un policier vient récemment d’être suspendu pour avoir participé à une attaque d’Aube dorée contre des immigrés sur un marché le 8 septembre (5).
Le 30 septembre 2012, un groupe de motards antifascistes ont manifesté contre Aube dorée, qui faisait la chasse aux immigrés. La police, arrivée en force, a arrêté 23 antifascistes et deux membres d’Aube dorée. Ces derniers ont été libérés après quelques heures, mais les antifascistes ont été transférés à l’état-major de la police. Ils déclarent avoir été torturés durant la nuit par la police, ce qui a été confirmé par des constats médicaux ultérieurs.