En réponse au soutien incompréhensible envers une "détourneuse" d'argent public Européen...
EN DIRECT - Manifestation en soutien à Marine Le Pen : le RN veut montrer ses muscles place Vauban, la gauche riposte place de la République
Le RN réunit ses forces ce dimanche 6 avril à Paris, après la condamnation de Marine Le Pen. En réaction, une partie de la gauche défile place de la République, et le meeting de Renaissance à Saint-Denis devrait être largement consacré à la préservation de «l’Etat de droit».
En résumé :
Une semaine après la condamnation de Marine Le Pen à quatre ans de prison (dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique), une amende de 100 000 euros et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire dans l’affaire des assistants parlementaires européens, le Rassemblement national réunit ses soutiens à partir de 15 heures, place Vauban, derrière les Invalides, à Paris.
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A gauche, les Ecologistes, La France insoumise et Génération·s ont appelé à un rassemblement ce dimanche à 13 heures, place de la République à Paris, «pour défendre l’Etat de droit», et tenter de contrer la mobilisation du RN.
Face à l’offensive de l’extrême droite, qui a multiplié les coups contre les juges cette semaine, le meeting de Renaissance de ce dimanche à Saint-Denis, prévu depuis plusieurs semaines et censé marquer le «nouveau chapitre» ouvert au sein du parti présidentiel depuis sa prise de contrôle par Gabriel Attal, prend une nouvelle coloration. Les macronistes entendent désormais en faire un sommet «pour la démocratie et l’Etat de droit».
12h24
La société civile aussi se mobilise. Plusieurs organisations, dont la CGT, SOS Racisme et la Ligue des droits de l’homme, ont appelé à manifester «partout en France» samedi prochain, le 12 avril pour la «défense de l’Etat de droit à la suite de la remise en cause de ce dernier par l’extrême droite» après la condamnation de Marine le Pen.
11h54
La réunion du «bloc central» change de ton. A Saint-Denis, le meeting de Renaissance tourne aussi à la réponse au Rassemblement national. Samedi 5 avril, dans une interview au Parisien, François Bayrou a jugé «ni sain ni souhaitable» le rassemblement du Rassemblement national en soutien à Marine Le Pen qui doit se tenir ce dimanche 6 avril à Paris après la condamnation lundi de la multi-candidate à la présididentielle. Le Premier ministre et patron du Modem doit participer au meeting, tout comme le président d’Horizons, Edouard Philippe.
11h50
A République, une gauche divisée. Place de la République, à Paris, c’est une moitié de gauche qui sera réunie en riposte au meeting organisé du Rassemblement national. Les Ecologistes, La France insoumise et Génération·s ont appelé à un rassemblement «pour défendre l’Etat de droit», mais le PS et le PCF ont fait le choix, après de multiples échanges, de ne pas participer à la mobilisation initiée par les autres partis de gauche, pour ne pas donner une coloration politique à la décision de justice.
«Je ne vais pas débattre de qui appelle et qui n’appelle pas», a martelé ce samedi 5 avril la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, sur BFMTV, affirmant qu’elle comprendrait «mal que certains passent le week-end à se contorsionner, à couper les cheveux en quatre pour trouver des prétextes pour ne pas être là.» «La République est menacée», a-t-elle encore justifié.
11h48
[Billet] Manifestation du RN : évidemment que c’est un rassemblement contre les juges ! Le parti d’extrême droite affirme que son «meeting de soutien» à Paris est «pour la démocratie». Une fumisterie, comme le démontre la semaine d’outrances écoulée. Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen
11h46
Pour le RN, un pari risqué. Le Rassemblement national organise ce dimanche 6 avril un rassemblement en plein air à Paris pour dénoncer l’inéligibilité de sa championne. Un exercice délicat, qui doit mobiliser sa base sans renvoyer l’image d’une radicalité débridée. Consigne a donc été donnée de ramener le plus de monde à Paris, après les tractages et collages prévus samedi. «Toutes les fédés vont proposer des bus et les députés se remuent», indiquait vendredi un parlementaire à notre journaliste.
Samedi sur BFM TV, le vice-président du RN, Sébastien Chenu, a assuré que la mobilisation de ce dimanche «n’est pas une manifestation contre les juges», mais une manifestation «pour la démocratie» et en «soutien à Marine Le Pen».
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