Un tribunal va se pencher sur la question de savoir si un godemichet est un objet érotique ou pornographique.
La question sera sans doute difficile à trancher sachant que pour chaque individu la frontière n'est pas très franche.
Mais ... bref Anastasie a encore frappé.
Une association de catholiques s'en est pris à un honnête commerçant qui vendait ce type d'objets à moins de 200 mètres d'une école, l'histoire ne dit pas s'il les exposait dans sa vitrine ... :roll: :roll: ce que je ne pourrais croire.
Confédération nationale des associations familiales catholiques et l'association CLER Amour et Famille.
Ces dernières estiment que les sex toys constituent des objets pornographiques et que leur vente à moins de 200 mètres d'une école viole la loi française. Le "love shop" en question est situé dans le 4e arrondissement de Paris, au 69 rue Saint-Martin, à 90 mètres de l'école élémentaire et du collège Saint-Merri.
Les magistrats de la 10e chambre doivent donc déterminer si les godemichés et autres vibromasseurs sont des objets érotiques, et autorisés à la vente à cet endroit, ou des objets pornographiques, seuls interdits à proximité des établissements d'enseignement.
Si la deuxième interprétation est retenue, N*****s B***el, 41 ans, qui gère le "love shop", est passible de deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.
Le problème c'est que la loi sur la protection de l'enfance de 1987, ne dit pas ce que peut être un objet à caractère pornographique ...
Une question prioritaire de constitutionnalité pourrait estimer que la loi pour laquelle est jugé cet honnête commerçant est anticonstitutionnelle car contraire à la liberté de commerce.
Peut être?
J'ai arrangé le texte à ma façon, mais à peine ...
En tout cas si ce n'est pas exposé en vitrine, ce n'est pas pire que de vendre du tabac ou des alcools? ou même des gourmandises qui font grossir.
Par ailleurs parmi les péchés capitaux la luxure ne précède pas la gourmandise?
orgueil, envie, gloutonnerie, luxure, colère, cupidité et paresse.