j'ai pas vu de traces d'hélium,en tous cas,pour les normes américaines:avrilou a écrit : C'est l’hélium, gaz rare et par là inerte, qui serait utilisé dans la section horizontale du procédé d'extraction. D’après le site Consoglobe, cette technique a été imaginée pour les forages dans les régions arctiques où l’eau utilisée pour la fracturation hydraulique gèle et se fige. En n’utilisant pas d’eau, cette technique pourrait permettre d'extraire le gaz contenu dans la roche-mère sans polluer le sol et les nappes phréatiques.
L'hélium est en voie d'épuisement...
Pourquoi a-t-on besoin d'additifs chimiques ?
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Les fluides de fracturation doivent présenter plusieurs propriétés parfois contradictoires : forte viscosité pour la formation de la fracture et le transport des particules solides dans la fracture ainsi créée, faible viscosité pour être facilement injectable dans les tubings, faible filtration dans la formation, facilité à être éliminés lors du dégorgement en préservant en particulier la perméabilité de la face de fracture et du lit de proppants déposés, ce à quoi il faut ajouter la stabilité des produits dans les conditions de température et de pression du réservoir et la résistance au cisaillement. Les performances des fluides de fracturation sont ainsi devenues un sujet de recherche très actif, surtout à partir des années 80 et 90.
Plusieurs grandes catégories d'additifs chimiques sont donc utilisées :
en premier lieu, les “contrôleurs de viscosité”, visent à minimiser les pertes de charge tout en assurant au fluide de fracturation une viscosité suffisante pour permettre au sable de rester en suspension dans le fluide et de bien pénétrer dans les fractures. Pour y parvenir, on utilise la gomme de guar réticulée, un polysaccharide issu d'un haricot — le Guar — utilisé dans l'agro-alimentaire comme gélifiant. En incorporant un agent de réticulation à action différée (un retardateur), il est possible d'obtenir au départ une solution relativement peu visqueuse permettant un pompage aisé, qui, une fois en place, deviendra un fluide visqueux capable de maintenir en suspension les particules solides.
Mais il faut aussi que ce fluide redevienne peu visqueux le plus rapidement possible afin de pouvoir mettre le puits en production. On utilise alors généralement des enzymes et des oxydants qui détruisent le gel une fois la fracturation effectuée.
Les gommes de guar étant biodégradables, des bactéricides ont pour objectif leur préservation, une dégradation bactérienne pouvant provoquer une perte des propriétés du fluide.
Des additifs anti-friction permettent de diminuer notablement les pertes de charge lors de la fracturation hydraulique.
Des réducteurs de filtrat permettent de contrôler les pertes de fluides, notamment dans un milieu fissuré.
Enfin, des additifs permettent de contrôler le pH et la teneur en oxygène du mélange afin d'optimiser les qualités du fluide de fracturation.
Depuis 2009, la législation américaine impose aux compagnies réalisant les opérations de publier la liste de leurs additifs chimiques. Les produits utilisés sont très dilués et sont utilisés dans la vie de tous les jours. Cependant, devant la diversité des produits chimiques employés, la toxicité de ces produits devra faire l'objet d'une étude spécifique dans les conditions opérationnelles.
un article ici aussi,parle de ces techniques améliorées:
http://www.universcience.fr/fr/science- ... enet-nbsp/
tout cela est a prendre en considération,avant de dire non à tout.





