la confiance. Elle se constitue à partir de la naissance, dans la relation entre le bébé et la personne représentant la mère pour l'enfant. Cette relation se fait dans la manière dont la mère porte son enfant, dans sa manière dont elle va le nourrir, le soigner (toilette, etc.), et si elle respecte bien l'équilibre qu'il doit avoir dans les moments où le bébé est laissé seul (même si il ne veut pas) et ceux où la maman va le porter. Cet
équilibre, ce juste milieu est essentiel pour que bébé constitue son moi, réalise qu'il n'est pas une partie de sa mère mais un être à part entière capable de vivre même si il est détaché de sa mère (ou d'autrui). Et cette création du moi se poursuit dans les premières années de la vie, durant toute l'enfance et adolescence. Si il y a eu un problème dans l'enfance, il risque d'en laisser les traces dans l'adulte qui n'abordera pas avec confiance et comme il se doit le rapport aux autres. A savoir aussi qu'il existe une hérédité génétique du surmoi (les tendances incestueuses, pédophiles, alcooliques, d'anxiété) qui seront l à même si l'enfant est éduqué du mieux possible. Enfin, la faute n'est pas aux parents ni à l'enfant, et il arrive aussi que ce soit le bébé qui ne sache bien reconnaitre les gestes maternels comme il le devrait normalement. Mais une sage-femme, infirmière diplômée, vous en parlera s à »rement bcp mieux que moi.
Mais ceci explique déj à en partie pourquoi certains n'ont jamais été en confiance, cachés dans les jupons parentaux à l'excès, ou trop confiants à suivre le premier venu, ou juste ce qu'il se doit: sur ses gardes mais observant sans se cacher. Après, ce sont les évènements de la vie et comment nous avons su les aborder qui développe en nous confiance ou une anxiété croissante ou non.
Chalut!
