L'enfer ou les lectures interdites ...

[tisiphoné]

ne change surtout rien , elle doit être au 7 ième ciel :oops:

[Barbapoutre]

Un drôle donc caressait madame Anne;
Ils en étaient sur un point, sur un point ...
C'est dire assez de ne le dire point.
Lorsque l'époux revient tout hors d'haleine
Du cabaret, justement, justement ...
C'est dire encor ceci bien clairement.

Jean de la Fontaine

Au demeurant, je n'ai pas entrepris
De raconter tout ce qu'il obtint d'elle;
Menu détail: baisers donnés et pris;
La petite oie ; enfin ce qu'on appelle
En bon français les préludes d'amour;
Car l'un et l'autre y savaient plus d'un tour ...
... les doux propos recommencent ensuite
Puis les baisers, et puis la noix confite.
On se coucha.

Jean de La Fontaine

En argot des ruelles, la petite oie désignait les caresses de la main d'une femme sur le bas ventre d'un homme -là où se trouvait l'ajustement de rubans, dit "petite oie-, et la noix confite le baiser où les langues en se confondant gonflent un peu les joues de l'un ou l'autre des partenaires.

(Histoire de la littérature érotique Alexandrian)

[tisiphoné]

En argot des ruelles, la petite oie désignait les caresses de la main d'une femme sur le bas ventre d'un homme -là où se trouvait l'ajustement de rubans, dit "petite oie-, et la noix confite le baiser où les langues en se confondant gonflent un peu les joues de l'un ou l'autre des partenaires.

j'adore commencer la journée de cette façon :oops: .............. je veux dire en m' instruisant

encore Barbapoutre :content115

[Barbapoutre]

Quelques extraits de «Thérèse et Isabelle» auteur Violette Leduc 7/04/1907-28/05/1972
Thérèse et Isabelle est un roman de Violette Leduc rédigé en 1954, paru sous forme censurée en 1966 puis en version intégrale en 2000. Je l'ai lu en 1969 mais il me semble que c'était la version intégrale, peut être parue sous le manteau en tout cas le livre était très difficile à trouver. Ce livre m'avait été prêté, autant dire qu'intéressé par les scènes les plus chaudes, j'ai négligé les passages les plus romantiques de la liaison de ces deux filles.
J'ai retrouvé ces extraits sur le net, et je pense que le livre a été réimprimé récemment.

«Les lèvres se promenaient sur mes lèvres: des pétales m'époussetaient. Mon cœur battait trop haut et je voulais écouter ce scellé de douceur, ce frôlement neuf. Isabelle m'embrasse, me disais-je. Elle traçait un cercle autour de ma bouche, elle encerclait le trouble, elle mettait un baiser frais dans chaque coin, elle déposait deux notes piquées, elle revenait, elle hivernait. Mes yeux étaient gros d'étonnement sous mes paupières, la rumeur des coquillages trop vaste.»
....

«Je cherchai sa main, je la mis sur mon dos, je la fis descendre plus bas que les reins, je la laissai sur le bord de l'anus.
- Oui, dit Isabelle.
Je patientai, je me recueillis.
- C'est nouveau, dit Isabelle.
Le timide entra, Isabelle parla:
- Mon doigt a chaud, mon doigt est heureux.»

....
«Je me détachais de mon squelette, je flottais sur ma poussière. Le plaisir fut d'abord rigide, difficile à soutenir. La visite commença dans un pied, elle se poursuivit dans la chair redevenue candide. Nous avons oublié notre doigt dans l'ancien monde, nous avons été béantes de lumière, nous avons eu une irruption de félicité. Nos jambes broyées de délices, nos entrailles illuminées...
- Cela monte, cela monte...
- Toujours, toujours...»

[Jarod1]

Tout ça pour un pauvre petit doigt dans le derrière !

Je plaisante. :content115

[tisiphoné]

mais ce sont des demoiselles , on dit que ça vous excite messieurs

[Barbapoutre]

Tu ne peux pas savoir!

[Barbapoutre]

Tout ça pour un pauvre petit doigt dans le derrière !

Je plaisante. :content115

On fait ça que qu'on peut avec sa queue qu'on a!

[tisiphoné]

Tu ne peux pas savoir!

ça rejoint le vieux fantasmes du triolisme de certains

ah ces hommes !!!

[tisiphoné]

On fait ça que qu'on peut avec sa queue qu'on a!

:oops:

en tout cas , je sais ce que je préférerais

[Barbapoutre]

Pour la peine un autre morceau, dommage que je n'ai pas le book sous la main.

" Isabelle allongée sur la nuit enrubannait mes pieds, déroulait la bandelette du trouble. Les mains à plat sur le matelas, je faisais le même travail de charme qu’elle. Elle embrassait ce qu’elle avait caressé puis, de sa main légère, elle ébouriffait et époussetait avec le plumeau de la perversité. La pieuvre dans mes entrailles frémissait, Isabelle buvait au sein droit, au sein gauche. Je buvais avec elle, je m’allaitais de ténèbres quand sa bouche s’éloignait. Les doigts revenaient, encerclaient, soupesaient la tiédeur du sein, les doigts finissaient dans mon ventre en épaves hypocrites. Un monde d’esclaves qui avaient même visage que celui d’Isabelle, éventaient mon front, mes mains. "

[tisiphoné]

c'est de mémoire ?

[Barbapoutre]

c'est de mémoire ?

Non, j'ai retrouvé ces passages sur le net, je n'ai jamais possédé le livre, on me l'avait prêté, un collègue de travail qui était spécialiste de cette littérature. Je me souviens, je l'avais planqué dans le tiroir de mon bureau et de temps en temps j'ouvrais le tiroir pour lire un passage, j'ai failli me faire choper par le chef plusieurs fois.

Il n'est d'ailleurs pas sûr que ce soient les meilleurs morceaux que j'ai cité plus haut il me semble que c'était plus hot, mais très bien écrit.

[Jarod1]

c'est de mémoire ?

[Barbapoutre]

Le lundi je baise en levrette,
le mardi je baise en canard,
le mercredi je fais minette,
le jeudi je me fais pomper le dard,
le vendredi feuille de rose
le samedi soixante neuf,
le dimanche je me repose
pour me refaire du foutre neuf.

Ça se chante bien sûr!

Ça rime.