Pour que la paix soit possible, les palestiniens doivent renoncer à la chimère d'un état qu'il n'ont jamais eu et qu'ils n'auront jamais.
DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
Je ne pense pas qu'il n'y ait que ça. Les questions territoriales sont importantes. Mais que faire devant la politique du fait accompli ? Et, sur ce plan, Israël n'a cessé d'accroître son territoire depuis 1948, au fil de ses guerres remportées contre les pays arabes voisins. Et au mépris de multiples résolutions de l'ONU jamais respectées.
Sinon, je me dis parfois que - mieux que tout- ces deux peuples traumatisés auraient peut-être bien besoin d'une psychanalyse collective.
Autre chose encore qui est inquiétant : l'exportation du conflit dans certains pays du monde pourtant pas directement concernés, mais partout où vivent des communautés d'origines juive ou arabe.
Je lisais tout à l'heure un article dans un Monde Magazine de fin janvier édifiant : il concerne Montréal au Canada. De très anciennes communautés juives ashkénazes et séfarades y vivaient depuis longtemps en toute tranquillité.
Ces dernières années, un certain nombre d'expatriés français de confession juive les ont rejointes parce qu'ils ne sentaient plus en sécurité en France.
Et bien, depuis le 7 octobre, certains d'entre eux se sentent de plus en plus mal à Montréal en raison d'une forte présence d'immigrés du Maghreb et d'Afrique noire qui expriment sans retenue et sans sanctions leur antisémitisme.
Je recopie quelques extraits de cet article de plusieurs pages relatant de nombreux faits.
"Depuis le déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël, deux écoles juives montréalaises ont essuyé des coups de feu sans faire de blessés. Les services de police de la ville ont enregistré 126 crimes et incidents haineux visant la communauté juive et 38 touchant la communauté arabo-musulmane.
Le 28 octobre, au balcon extérieur du théâtre du centre-ville, l'imam Adil Charkaoui, président du Collectif canadien anti-islamophobie, appelait publiquement à l'extermination du peuple juif ! "Allah ! charge-toi de ces agresseurs sionistes et n'épargne aucun d'entre eux !"" lançait-il à la foule.
Le premier ministre Justin Trudeau s'est contenté de condamner symboliquement ces propos inqualifiables mais rien de plus. Cet imam issu d'une branche marocaine d'Al-Quaida continue de s'exprimer sans restrictions sur les réseaux sociaux !"
Dans les universités, une majorité d'étudiants "woke" semblent de plus en plus acquise à la cause palestinienne et exprime son antisémitisme en toute liberté d'expression à "l'anglo-saxonne".
Je ne pensais pas qu'un tel climat de haine pouvait régner dans une ville aussi multiculturelle et multiethnique que Montréal où tout le monde vivait en bons termes. Et bien, non. Les choses changent. Et pas dans le bon sens.
Ce qu'il en ressort toutefois, c'est qu'alors qu'en Israël il y a clairement un fort (Israël avec sa puissance économique et militaire) et un faible (les Palestiniens) , dans plusieurs villes et pays d'occident, ce sont manifestement les communautés juives qui se sentent faibles en raison du poids démographique culturel et religieux de plus en plus important des communautés arabo-musulmanes.
L'article en question se termine par ces deux témoignages de françaises juives expatriées à Montréal :
"On m'a toujours dit que les juifs allemands étaient restés en Allemagne car ils pensaient que la société allemande, à laquelle ils étaient intégrés, les soutiendrait. Aujourd'hui, au Québec, nous sommes à l'heure des choix, il n'y aura pas de retour en arrière possible, soutient Yaël prête à envisager un nouvel "ailleurs".
Rivka, elle aussi, a repris une carte du monde : "J'ai besoin de réfléchir à un plan B, chercher un endroit perdu où ma famille et moi pourrions vivre paisiblement. Mais où m'arrêter ? " s'interroge-t-elle. Convaincue que, en dehors d'une planète qui reste à découvrir, les juifs ne seront nulle part en sécurité."
Sachant qu'il y a 450 millions d'Arabes dans le monde contre seulement 13 millions de Juifs, on peut comprendre pourquoi tant de Juifs se sentent menacés et ce, dans le monde entier.
Reste leur dernier refuge : l'état d' Israël. Mais là encore, ça craint, clairement et le 7 octobre l'a prouvé cruellement.
Modifié en dernier par Once le 02 février 2024 14:06, modifié 2 fois.
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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
C'est faux. Ou alors faudrait-il préciser : "un état des territoires auxquels ils n'ont PLUS droit" après l'exécution de la loi du plus fort." Politique du fait accompli. La Cisjordanie relève de ce cas. La Crimée et le Donbass également, même si ce n'est pas du même ordre.
Si vous pouviez éviter ce genre de propos disqualifiant, suffisant et arrogant que je ne me permettrais pas à votre égard ? Même avec un petit smiley pour faire passer la pilule ? Merci d'avance.Est-ce que tu as pris la peine d'étudier le droit dans ta jeunesse avant de te risquer à en parler à l'age mûr ?![]()
On sait comme ce genre de petite provocation commence, on ne sait pas où il peut s'arrêter. Ou plutôt si : par de possibles bannissements qui ne vous sont pas très étrangers, il me semble.
Modifié en dernier par Once le 02 février 2024 14:04, modifié 2 fois.
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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
Effectivement, les musulmans qui vivent en Europe ont importé leur antisémitisme congénital et ne se sont pas intégrés.Once a écrit : ↑02 février 2024 13:34
Ce qu'il en ressort toutefois, c'est qu'alors qu'en Israël il y a clairement un fort (Israël avec sa puissance économique et militaire) et un faible (les Palestiniens) , dans plusieurs villes et pays d'occident, ce sont manifestement les communautés juives qui se sentent faibles en raison du poids démographique culturel et religieux de plus en plus important des communautés arabo-musulmanes.
C'est le même islamisme et c'est le même terrorisme islamique qui frappent en Israël et en France, ceux qui soutiennent les terroristes du hamas sont les mêmes qui soutiennent l'immigration sans entrave, le monde est petit.
L'islam est une religion impérialiste et ne s'en cache pas.

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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
.............................Les États-Unis prennent des sanctions face aux violences de colons israéliens.
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/ ... sraeliens/
Source:Le Figaro.Les États-Unis ont annoncé de rares sanctions visant des colons israéliens extrémistes accusés de violences à l'encontre de Palestiniens en Cisjordanie occupée.
...«Le président Biden et le secrétaire d'Etat Blinken ont clairement indiqué que les niveaux de violence observés en Cisjordanie au cours des derniers mois étaient inacceptables»,a déclaré le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, lors d'un point presse à Washington.
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/ ... sraeliens/
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
Tant que les colons de Cisjordanie bénéficieront du soutien inconditionnel de leur Premier ministre qui, non seulement, couvre leurs exactions de tous ordres, mais les encourage en plus, ils ne se gêneront pas pour continuer.Crapulax a écrit : ↑02 février 2024 14:12 .............................Les États-Unis prennent des sanctions face aux violences de colons israéliens.
Source:Le Figaro.Les États-Unis ont annoncé de rares sanctions visant des colons israéliens extrémistes accusés de violences à l'encontre de Palestiniens en Cisjordanie occupée.
...«Le président Biden et le secrétaire d'Etat Blinken ont clairement indiqué que les niveaux de violence observés en Cisjordanie au cours des derniers mois étaient inacceptables»,a déclaré le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, lors d'un point presse à Washington.
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/ ... sraeliens/
Quant à Biden, Netanyaou s'en moque éperdument avec une fatuité et une arrogance qui dépassent l'entendement. Et ce, pour une simple raison : Netanyaou sait pertinemment que les Etats-Unis -qu'ils soient dirigés par les démocrates comme en ce moment ou, probablement bientôt par les républicains- sont condamnés à demeurer les alliés inconditionnels d'Israël dans un environnement hostile qui les concerne aussi.
Netanyaou sait aussi que Biden sera probablement battu par Trump en novembre prochain et que les mois au pouvoir lui sont comptés : avec Trump, Netanyaou retrouvera un véritable complice qui le soutiendra à 400 %.
Voilà pourquoi les propos de Biden dénonçant la violence des colons en Cisjordanie ne sont que des propos diplomatiques qui, à mon avis, ne visent qu'à tenter de retrouver un peu de son jeune électorat démocrate acquis à la cause palestinienne depuis le 7 octobre et dont il craint de perdre les voix en novembre prochain.
Modifié en dernier par Once le 02 février 2024 16:34, modifié 2 fois.
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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
Toujours au sujet de ces exactions d’Israël en Cisjordanie, sur LCI tout récemment, un des interlocuteurs en présence (Pierre Servent pour ne pas le nommer et qu’on ne peut soupçonner d’accointance avec le Hamas ni même avec la cause palestinienne), Pierre Servent donc rapportait ce qu’un de ses amis journalistes avait vu sur le terrain il y a quelques jours : des soldats israéliens obliger des policiers palestiniens se dénuder pour les contrôler !
Or, en Cisjordanie, la police palestinienne bosse au coude à coude avec Israël (au point que beaucoup de jeunes cisjordaniens la traite de « collabo ») c’est elle qui est chargée de surveiller ses jeunes et d’assurer le maintien de l’ordre aux côtés d’Israël : il y a de sérieux accords entre l'Autorité palestinienne et Israël qui allègent pas mal la tâche d’Israël dans ce territoire occupé. Et ça a plutôt bien marché, que l'on sache.
Cette scène – rapportait Pierre Servent- a beaucoup choqué son ami journaliste qui s’est senti consterné par cette scène d’humiliation.
Mais ce genre d’humiliation n’est qu’un seul exemple de ce que vivent les Palestiniens depuis des décennies et pas que depuis le 7 Octobre, loin de là !
Parce que, ce soit à Gaza ou en Cisjordanie, depuis des décennies, aucun palestinien ne bénéficie d’un des droits fondamentaux basiques pour tout être humain : la liberté d’aller et venir, la liberté de se déplacer tout simplement dans son propre espace de vie.
Nous avons connu cet empêchement durant le Covid et ça n’a déjà pas été très drôle mais compréhensible et très temporaire, nos aînés l’ont connu beaucoup plus durablement en France sous l’occupation allemande, les Palestiniens doivent vivre avec depuis des décennies.
Or, en Cisjordanie, la police palestinienne bosse au coude à coude avec Israël (au point que beaucoup de jeunes cisjordaniens la traite de « collabo ») c’est elle qui est chargée de surveiller ses jeunes et d’assurer le maintien de l’ordre aux côtés d’Israël : il y a de sérieux accords entre l'Autorité palestinienne et Israël qui allègent pas mal la tâche d’Israël dans ce territoire occupé. Et ça a plutôt bien marché, que l'on sache.
Cette scène – rapportait Pierre Servent- a beaucoup choqué son ami journaliste qui s’est senti consterné par cette scène d’humiliation.
Mais ce genre d’humiliation n’est qu’un seul exemple de ce que vivent les Palestiniens depuis des décennies et pas que depuis le 7 Octobre, loin de là !
Parce que, ce soit à Gaza ou en Cisjordanie, depuis des décennies, aucun palestinien ne bénéficie d’un des droits fondamentaux basiques pour tout être humain : la liberté d’aller et venir, la liberté de se déplacer tout simplement dans son propre espace de vie.
Nous avons connu cet empêchement durant le Covid et ça n’a déjà pas été très drôle mais compréhensible et très temporaire, nos aînés l’ont connu beaucoup plus durablement en France sous l’occupation allemande, les Palestiniens doivent vivre avec depuis des décennies.
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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
Des soldats israéliens obliger des policiers palestiniens se dénuder pour les contrôlerOnce a écrit : ↑02 février 2024 16:17 Toujours au sujet de ces exactions d’Israël en Cisjordanie, sur LCI tout récemment, un des interlocuteurs en présence (Pierre Servent pour ne pas le nommer et qu’on ne peut soupçonner d’accointance avec le Hamas ni même avec la cause palestinienne), Pierre Servent donc rapportait ce qu’un de ses amis journalistes avait vu sur le terrain il y a quelques jours : des soldats israéliens obliger des policiers palestiniens se dénuder pour les contrôler !
Or, en Cisjordanie, la police palestinienne bosse au coude à coude avec Israël (au point que beaucoup de jeunes cisjordaniens la traite de « collabo ») c’est elle qui est chargée de surveiller ses jeunes et d’assurer le maintien de l’ordre aux côtés d’Israël : il y a de sérieux accords entre l'Autorité palestinienne et Israël qui allègent pas mal la tâche d’Israël dans ce territoire occupé. Et ça a plutôt bien marché, que l'on sache.
Cette scène – rapportait Pierre Servent- a beaucoup choqué son ami journaliste qui s’est senti consterné par cette scène d’humiliation.
Mais ce genre d’humiliation n’est qu’un seul exemple de ce que vivent les Palestiniens depuis des décennies et pas que depuis le 7 Octobre, loin de là !
Parce que, ce soit à Gaza ou en Cisjordanie, depuis des décennies, aucun palestinien ne bénéficie d’un des droits fondamentaux basiques pour tout être humain : la liberté d’aller et venir, la liberté de se déplacer tout simplement dans son propre espace de vie.
Nous avons connu cet empêchement durant le Covid et ça n’a déjà pas été très drôle mais compréhensible et très temporaire, nos aînés l’ont connu beaucoup plus durablement en France sous l’occupation allemande, les Palestiniens doivent vivre avec depuis des décennies.
Où est l'anomalie lorsque l'on sait qu'un terroriste peut etre porteur d'une ceinture d'explosif
Policier l'habit ne fiat pas le moine "vous l'ignorez "
Rappelez vous en Afghanistan où des militaires afghans à plusieurs reprises ont tué des soldats de l'OTAN car en réalité des talibans infiltrés
Ne doit pas prendre le maximum de sécurité alors que l'on a vu que même des employés de l'ONU ont participé au massacre du 7 octobre
Ce serait humiliation si après contrôle ils continuaient à les empêcher de se revêtir
Après dénuder c'est surement être en sous-vêtements
Certains n'ont pas connu cela mais lors de la conscription au dispensaire (après cela se faisait dans des centres militaires d'incorporation) on se mettait bien nus devant tous les autres conscrits
personne ne se sentait humilier
Il faut arrêter ce type d'argument à la con
Les miliaires israélien ne le font pas par sadisme mais pour leur propre sécurité car en Israël il y a eu des terroristes qui ont déclenché une ceinture d'explosifs que l'on ne voyait pas
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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
Les palestiniens ont le tort de convoiter une terre qui ne leur appartient pas, ils n'ont aucun droit à faire valoir sur la terre des juifs.
Aller et venir n'est pas un droit quand on n'est pas chez soi, les arabes palestiniens ont un état qui s'appelle la Jordanie où ils doivent faire valoir leurs droits.

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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
Relax, cette carte d'ISRAEL me plait !
ISRAEL doit profiter de ce conflit contre HAMAS pour vider GAZA et la Cisjordanie et évacuer les palestiniens qui sont avant tout des Bédouins, en Bédouinie !
ISRAEL de la mer au Jourdain !
![Dan.San :]](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/8.gif)
ISRAEL de la mer au Jourdain !
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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
C'est la carte d'Israël selon le droit international.danielle49 a écrit : ↑02 février 2024 20:06 Relax, cette carte d'ISRAEL me plait !ISRAEL doit profiter de ce conflit contre HAMAS pour vider GAZA et la Cisjordanie et évacuer les palestiniens qui sont avant tout des Bédouins, en Bédouinie !
ISRAEL de la mer au Jourdain !
Les territoires d'Israël et de Jordanie constituent la Palestine mandataire mentionnée dans le traité de Sèvres à l'article 95.
https://mjp.univ-perp.fr/traites/1920sevres.htm
Dans le cadre de la déclaration de San Remo en 1922, cette Palestine mandataire a été partagée en un état juif Israël qui a été proclamé en 1948 et un état arabe la Jordanie proclamée en 1946.
C'est ce que décrit cette carte que tu aimes bien.

La Jordanie c'est l'état des arabes palestiniens, c'est sa vocation.
Les palestiniens ont déjà un état qui s'appelle la Jordanie, on ne leur en fera pas un deuxième !

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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
Tout à fait d'accord !
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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
Beaucoup d'extrémistes israéliens actuellement au pouvoir ne rêvent que d'une chose : pousser à l'exil tous les Palestiniens du pays, en commençant par ceux de Gaza pour en finir avec ceux de Cisjordanie.
Pour des tas de raisons, ce rêve ne se produira pas. En tout cas pas dans les proportions espérées par ces extrémistes.
En attendant, une chose est claire : ce pays est toujours en insécurité dans un environnement interne et externe suffisamment hostile pour justifier qu'il est en guerre, qu'il a toujours été en guerre et qu'il sera encore probablement en guerre durant de longues années.
Ce qui peut amener à se poser légitimement plusieurs questions.
Est-ce que la situation cauchemardesque que traverse actuellement ce pays depuis le 7 Octobre donnerait envie d'y aller faire du tourisme pour un français lambda ? Difficile à imaginer. Et cela risque d'être une autre conséquence du 7 Octobre.
Est-ce que ce pays en guerre comme il l'est en ce moment, en interne et en externe, dans un conflit qui risque de durer, peut continuer de demeurer aussi attractif qu'il a pu l'être dans le passé pour des expatriés y cherchant un avenir professionnel ? On peut se le demander.
Mais plus grave encore : est-ce que certains israéliens (notamment les bi-nationaux) ne commenceraient pas eux-mêmes à penser émigrer en raison de l'insécurité qui règne plus que jamais dans le pays ?
Voici deux articles qui sembleraient le confirmer même si c'est un sujet tabou en Israël (et on peut le comprendre).
1) Au moins 370 000 Israéliens ont quitté le pays depuis le début de la guerre
- Aucune information n'a été confirmée sur leur éventuel retour en Israël
Quds
AA/ Jérusalem / Abdelraouf Arnaout
"Un journal hébreu a révélé qu'environ 370 000 Israéliens ont quitté le pays depuis le début de la guerre avec le Hamas le 7 octobre, sans que l'on sache clairement s'ils reviendront ou pas.
Le journal Zaman Israël a rapporté, citant l'Autorité israélienne de la population et de l'immigration (gouvernementale), que depuis le début de la guerre, environ 370 000 Israéliens ont quitté le pays, dont 230 309 entre le début de la guerre et la fin octobre, et 139 839 autres au cours du mois de novembre dernier.
La même source a ajouté qu’environ 302 000 Israéliens sont arrivés dans le pays en octobre et 194 000 en novembre, soit environ un demi-million au total.
"Apparemment, le nombre d'arrivées était bien supérieur au nombre de départs, mais en réalité, la plupart des arrivées étaient des voyageurs israéliens revenant au pays après des vacances. Si vous ajoutez le nombre d'Israéliens qui ont voyagé à l'étranger pendant les vacances et y sont restés jusqu'au 7 octobre (environ 600 000) au nombre d'Israéliens qui ont quitté le pays pendant la guerre (environ 370 000), le nombre de voyageurs est alors d'environ 970 000.
Si l’on soustrait le nombre d’Israéliens qui sont entrés en Israël pendant la guerre (environ un demi-million), il s’avère que le nombre d’Israéliens qui sont partis et ne sont pas revenus était d’environ 470 000 supérieur au nombre de ceux qui sont revenus", lit-on dans le journal.
" Par conséquent, il y a actuellement une migration négative d'environ un demi-million de personnes, et cela n'inclut pas les milliers de travailleurs étrangers, de réfugiés et de diplomates qui ont quitté le pays", ajoute la même source.
Baisse de l'immigration en Israël
D’un autre côté, le journal rapporte que « la guerre n’a pas stoppé l’immigration vers Israël, mais elle l’a réduite de manière significative ».
Selon les données du ministère de l’Intégration, du 7 octobre au 29 novembre, environ 2 000 personnes ont immigré en Israël.
"Cela représente environ un millier de migrants par mois, contre environ 4 500 par mois en moyenne depuis le début de 2023 jusqu'au déclenchement de la guerre, ce qui représente une diminution de plus de 70% dans le cadre des migrations", précise le journal.
Selon les données du ministère de l’Intégration, 6 100 immigrants sont arrivés en Israël chaque mois en 2022.
Selon le journal hébreu "cette augmentation a diminué cette année, avec la stabilisation de la situation en Éthiopie et en Ukraine, et la détérioration de la situation économique, sociale et sécuritaire en Israël en raison de la politique gouvernementale. Le nombre de migrants est passé d'environ 20 000 au premier trimestre 2023 à environ 11 000 au troisième trimestre. Au cours des premières semaines de la guerre, l'immigration s'est presque arrêtée. En octobre, seuls 1 096 immigrés sont arrivés en Israël, dont près de la moitié avant même le déclenchement de la guerre le 7 octobre".
Le journal rapporte également qu'"en novembre, le nombre d'immigrés s'est élevé à environ 1 500, soit beaucoup moins qu'avant la guerre, mais trois fois plus qu'en octobre, peut-être en raison de la montée de l'antisémitisme dans le monde sous l'influence de la guerre. Ces dernières semaines, diverses estimations ont été publiées indiquant qu'une grande vague d'immigration est attendue prochainement (vers Israël), mais le nombre d'immigrants en Israël pendant la guerre est inférieur à 1 % du nombre de ceux qui ont quitté le pays."
Et de poursuivre : « Le fait qu'environ 300 000 Israéliens soient retournés dans le pays depuis le début de la guerre jusqu'à la fin du mois d'octobre a été interprété à tort et publié dans divers médias comme une vague dramatique d'immigration et de retour en Israël. »
« Il s'agit d'une fausse information, car les données qui circulent ignorent le fait que la plupart de ceux qui entrent dans le pays viennent de rentrer de vacances, en plus de la présence de centaines de milliers d'Israéliens qui ne sont pas revenus de vacances et qui ont quitté le pays pendant la guerre,» a conclu la même source.
https://www.aa.com.tr/fr/monde/au-moins ... re/3075890
2) Pourquoi de plus en plus d’Israéliens quittent leur pays ?
Face aux guerres et à la radicalisation, le rêve d’un peuple de trouver un refuge, de fuir l’antisémitisme de par le monde, peut devenir un véritable crève-cœur.
Il y a des témoignages, nombreux, rapportés par les journalistes. Ces Israéliens qui fuient Israël pour leur sécurité. Mais difficile, voire impossible, d’obtenir d’une quelconque autorité des données précises. Le sujet est tabou pour Israël, pays qui se veut être un refuge pour les Juifs.
En juillet dernier, un sondage réalisé en Israël montrait que « près d’un tiers des Israéliens envisageaient de quitter le pays ». La faute à un gouvernement et une société qui se radicalise toujours plus à l’extrême droite et contre la démocratie. La faute aussi à la guerre, qui inquiète toujours la population – gageons que si l’on refaisait ce sondage depuis le 7 octobre, les chiffres seraient bien différents. Mais au-delà des intentions, le départ d’Israël est une réalité pour de nombreux binationaux.
Dans Marianne, ce 8 novembre, ce sont des binationaux, Israéliens et Russes/Italiens/Britanniques/Brésiliens, qui témoignent. Ils quittent Israël par peur qu’une guerre éclate. Encore. Et ce n’est pas de gaîté de cœur qu’ils retrouvent des pays de départ où ils subissaient l’antisémitisme. Combien sont-ils, comme eux, à avoir pris cette décision de fuir Israël après le 7 octobre ? Seul Israël le sait.
« Le nombre d’Israéliens qui quittent le pays a, ces dernières années, dépassé celui des immigrants. »
Le phénomène est antérieur aux événements récents. On retrouve même un article du quotidien suisse Le Temps daté de 2007 qui évoque la problématique. En septembre dernier, le Courrier international, citant le quotidien israélien Haaretz, écrivait ceci : « De plus en plus d’Israéliens, mécontents des conditions politiques et économiques dans leur pays, trouvent refuge à l’étranger. […] Ils sont pour la plupart des opposants à la politique de Benyamin Nétanyahou, participent à des manifestations de protestation et sont accablés par l’état de la démocratie en Israël, pays auquel ils sont tous pourtant très attachés ».
En mars 2023, un long reportage du Times of Israël évoque également ce désir de quitter le pays. La réforme judiciaire, très décriée et qui avait fait l’objet d’une forte contestation, est régulièrement citée comme la goutte d’eau qui a fait déborder le vase – une nouvelle fois, l’éclatement de la guerre entre Israël et le Hamas n’a pas dû arranger la tendance. Là encore, les témoignages affluent. Mais point de chiffres ni de statistiques. Voici ce que l’on peut lire sur le site Equal Times : « Selon les professionnels du secteur, toutefois, ces demandes auraient connu un pic au lendemain des élections [qui ont reconduit Benyamin Netanyahou au pouvoir fin 2022, ndlr], avec les États-Unis et les pays de l’Union européenne en tête des destinations […] Les passeports allemands et autrichiens seraient parmi les plus convoités ».
Et soudain, des chiffres, toujours sur Equal Times : « Selon le Bureau central des statistiques, le nombre d’Israéliens qui quittent le pays a, ces dernières années, dépassé celui des immigrants. Cette tendance s’accentue depuis 2009, année où une guerre de trois semaines a éclaté entre Gaza et Israël. En 2020, le nombre de départs s’élevait à un peu moins de 21 000, contre environ 10 000 rapatriements. »
Par ailleurs, sur le site Middle East Eye, on trouve cette donnée : « Entre 1948 et 2015, selon le gouvernement israélien, 720 000 Israéliens ont émigré et ne sont jamais revenus. »
La fin du rêve israélien ?
Dans les divers témoignages, il y a plusieurs profils qui se détachent parmi les émigrants : les Israéliens laïques, jeunes, diplômés, de gauche, des classes plutôt aisées. Sachant que les Israéliens ne peuvent pas voter depuis l’étranger… Cela veut-il dire que seuls les plus radicaux, les plus extrémistes et/ou les plus pauvres vont rester ?
Selon les dernières données disponibles, la part des Israéliens laïques est encore majoritaire : 44%, contre 35% de traditionalistes, 11% d’orthodoxes et 10% d’ultra-orthodoxes – ces deux derniers groupes ayant la croissance démographique la plus forte. Parallèlement, c’est l’écart entre les Juifs et les Arabes qui se réduit en Israël : de 87,8% de Juifs et 8,5% de musulmans dans les années 1950, on est passé à 74% de Juifs et 18% de musulmans dans les années 2020.
Car derrière ces déplacements de population, c’est bien la question démographique qui est au centre. Avec cette problématique majeure pour Israël, comme un paradoxe : à force de coloniser la Cisjordanie, le pays « accueille » de plus en plus de personnes non-juives. Lors des premières élections législatives, en 1949, la gauche était majoritaire et il n’y avait que deux députés arabes. Aux dernières législatives, la gauche a quasiment disparu de la Knesset et les partis arabes comptent dix députés.
Face à cette réalité des courbes de tendance démographique et politique, l’avenir d’Israël est difficile à anticiper. Va-t-on vers un pays qui se proclame « État Juif », à majorité arabe ? Et quelle cohabitation avec une population juive de plus en plus ultra-orthodoxe ?
https://regards.fr/pourquoi-de-plus-en- ... leur-pays/
Edit : c'était jeudi soir, je crois : un éditorialiste que je trouve assez équilibré et mesuré sur le conflit -Pierre Haski- sur le plateau de C à Vous sur France 5 a cité un sondage tout récent (et dont je n'ai pas la source) révélant que 51% des Israéliens se déclaraient quand même prêts à vivre aux côtés des Palestiniens après le 7 Octobre. Etonnant certes, mais rassurant, en même temps.
Pour des tas de raisons, ce rêve ne se produira pas. En tout cas pas dans les proportions espérées par ces extrémistes.
En attendant, une chose est claire : ce pays est toujours en insécurité dans un environnement interne et externe suffisamment hostile pour justifier qu'il est en guerre, qu'il a toujours été en guerre et qu'il sera encore probablement en guerre durant de longues années.
Ce qui peut amener à se poser légitimement plusieurs questions.
Est-ce que la situation cauchemardesque que traverse actuellement ce pays depuis le 7 Octobre donnerait envie d'y aller faire du tourisme pour un français lambda ? Difficile à imaginer. Et cela risque d'être une autre conséquence du 7 Octobre.
Est-ce que ce pays en guerre comme il l'est en ce moment, en interne et en externe, dans un conflit qui risque de durer, peut continuer de demeurer aussi attractif qu'il a pu l'être dans le passé pour des expatriés y cherchant un avenir professionnel ? On peut se le demander.
Mais plus grave encore : est-ce que certains israéliens (notamment les bi-nationaux) ne commenceraient pas eux-mêmes à penser émigrer en raison de l'insécurité qui règne plus que jamais dans le pays ?
Voici deux articles qui sembleraient le confirmer même si c'est un sujet tabou en Israël (et on peut le comprendre).
1) Au moins 370 000 Israéliens ont quitté le pays depuis le début de la guerre
- Aucune information n'a été confirmée sur leur éventuel retour en Israël
Quds
AA/ Jérusalem / Abdelraouf Arnaout
"Un journal hébreu a révélé qu'environ 370 000 Israéliens ont quitté le pays depuis le début de la guerre avec le Hamas le 7 octobre, sans que l'on sache clairement s'ils reviendront ou pas.
Le journal Zaman Israël a rapporté, citant l'Autorité israélienne de la population et de l'immigration (gouvernementale), que depuis le début de la guerre, environ 370 000 Israéliens ont quitté le pays, dont 230 309 entre le début de la guerre et la fin octobre, et 139 839 autres au cours du mois de novembre dernier.
La même source a ajouté qu’environ 302 000 Israéliens sont arrivés dans le pays en octobre et 194 000 en novembre, soit environ un demi-million au total.
"Apparemment, le nombre d'arrivées était bien supérieur au nombre de départs, mais en réalité, la plupart des arrivées étaient des voyageurs israéliens revenant au pays après des vacances. Si vous ajoutez le nombre d'Israéliens qui ont voyagé à l'étranger pendant les vacances et y sont restés jusqu'au 7 octobre (environ 600 000) au nombre d'Israéliens qui ont quitté le pays pendant la guerre (environ 370 000), le nombre de voyageurs est alors d'environ 970 000.
Si l’on soustrait le nombre d’Israéliens qui sont entrés en Israël pendant la guerre (environ un demi-million), il s’avère que le nombre d’Israéliens qui sont partis et ne sont pas revenus était d’environ 470 000 supérieur au nombre de ceux qui sont revenus", lit-on dans le journal.
" Par conséquent, il y a actuellement une migration négative d'environ un demi-million de personnes, et cela n'inclut pas les milliers de travailleurs étrangers, de réfugiés et de diplomates qui ont quitté le pays", ajoute la même source.
Baisse de l'immigration en Israël
D’un autre côté, le journal rapporte que « la guerre n’a pas stoppé l’immigration vers Israël, mais elle l’a réduite de manière significative ».
Selon les données du ministère de l’Intégration, du 7 octobre au 29 novembre, environ 2 000 personnes ont immigré en Israël.
"Cela représente environ un millier de migrants par mois, contre environ 4 500 par mois en moyenne depuis le début de 2023 jusqu'au déclenchement de la guerre, ce qui représente une diminution de plus de 70% dans le cadre des migrations", précise le journal.
Selon les données du ministère de l’Intégration, 6 100 immigrants sont arrivés en Israël chaque mois en 2022.
Selon le journal hébreu "cette augmentation a diminué cette année, avec la stabilisation de la situation en Éthiopie et en Ukraine, et la détérioration de la situation économique, sociale et sécuritaire en Israël en raison de la politique gouvernementale. Le nombre de migrants est passé d'environ 20 000 au premier trimestre 2023 à environ 11 000 au troisième trimestre. Au cours des premières semaines de la guerre, l'immigration s'est presque arrêtée. En octobre, seuls 1 096 immigrés sont arrivés en Israël, dont près de la moitié avant même le déclenchement de la guerre le 7 octobre".
Le journal rapporte également qu'"en novembre, le nombre d'immigrés s'est élevé à environ 1 500, soit beaucoup moins qu'avant la guerre, mais trois fois plus qu'en octobre, peut-être en raison de la montée de l'antisémitisme dans le monde sous l'influence de la guerre. Ces dernières semaines, diverses estimations ont été publiées indiquant qu'une grande vague d'immigration est attendue prochainement (vers Israël), mais le nombre d'immigrants en Israël pendant la guerre est inférieur à 1 % du nombre de ceux qui ont quitté le pays."
Et de poursuivre : « Le fait qu'environ 300 000 Israéliens soient retournés dans le pays depuis le début de la guerre jusqu'à la fin du mois d'octobre a été interprété à tort et publié dans divers médias comme une vague dramatique d'immigration et de retour en Israël. »
« Il s'agit d'une fausse information, car les données qui circulent ignorent le fait que la plupart de ceux qui entrent dans le pays viennent de rentrer de vacances, en plus de la présence de centaines de milliers d'Israéliens qui ne sont pas revenus de vacances et qui ont quitté le pays pendant la guerre,» a conclu la même source.
https://www.aa.com.tr/fr/monde/au-moins ... re/3075890
2) Pourquoi de plus en plus d’Israéliens quittent leur pays ?
Face aux guerres et à la radicalisation, le rêve d’un peuple de trouver un refuge, de fuir l’antisémitisme de par le monde, peut devenir un véritable crève-cœur.
Il y a des témoignages, nombreux, rapportés par les journalistes. Ces Israéliens qui fuient Israël pour leur sécurité. Mais difficile, voire impossible, d’obtenir d’une quelconque autorité des données précises. Le sujet est tabou pour Israël, pays qui se veut être un refuge pour les Juifs.
En juillet dernier, un sondage réalisé en Israël montrait que « près d’un tiers des Israéliens envisageaient de quitter le pays ». La faute à un gouvernement et une société qui se radicalise toujours plus à l’extrême droite et contre la démocratie. La faute aussi à la guerre, qui inquiète toujours la population – gageons que si l’on refaisait ce sondage depuis le 7 octobre, les chiffres seraient bien différents. Mais au-delà des intentions, le départ d’Israël est une réalité pour de nombreux binationaux.
Dans Marianne, ce 8 novembre, ce sont des binationaux, Israéliens et Russes/Italiens/Britanniques/Brésiliens, qui témoignent. Ils quittent Israël par peur qu’une guerre éclate. Encore. Et ce n’est pas de gaîté de cœur qu’ils retrouvent des pays de départ où ils subissaient l’antisémitisme. Combien sont-ils, comme eux, à avoir pris cette décision de fuir Israël après le 7 octobre ? Seul Israël le sait.
« Le nombre d’Israéliens qui quittent le pays a, ces dernières années, dépassé celui des immigrants. »
Le phénomène est antérieur aux événements récents. On retrouve même un article du quotidien suisse Le Temps daté de 2007 qui évoque la problématique. En septembre dernier, le Courrier international, citant le quotidien israélien Haaretz, écrivait ceci : « De plus en plus d’Israéliens, mécontents des conditions politiques et économiques dans leur pays, trouvent refuge à l’étranger. […] Ils sont pour la plupart des opposants à la politique de Benyamin Nétanyahou, participent à des manifestations de protestation et sont accablés par l’état de la démocratie en Israël, pays auquel ils sont tous pourtant très attachés ».
En mars 2023, un long reportage du Times of Israël évoque également ce désir de quitter le pays. La réforme judiciaire, très décriée et qui avait fait l’objet d’une forte contestation, est régulièrement citée comme la goutte d’eau qui a fait déborder le vase – une nouvelle fois, l’éclatement de la guerre entre Israël et le Hamas n’a pas dû arranger la tendance. Là encore, les témoignages affluent. Mais point de chiffres ni de statistiques. Voici ce que l’on peut lire sur le site Equal Times : « Selon les professionnels du secteur, toutefois, ces demandes auraient connu un pic au lendemain des élections [qui ont reconduit Benyamin Netanyahou au pouvoir fin 2022, ndlr], avec les États-Unis et les pays de l’Union européenne en tête des destinations […] Les passeports allemands et autrichiens seraient parmi les plus convoités ».
Et soudain, des chiffres, toujours sur Equal Times : « Selon le Bureau central des statistiques, le nombre d’Israéliens qui quittent le pays a, ces dernières années, dépassé celui des immigrants. Cette tendance s’accentue depuis 2009, année où une guerre de trois semaines a éclaté entre Gaza et Israël. En 2020, le nombre de départs s’élevait à un peu moins de 21 000, contre environ 10 000 rapatriements. »
Par ailleurs, sur le site Middle East Eye, on trouve cette donnée : « Entre 1948 et 2015, selon le gouvernement israélien, 720 000 Israéliens ont émigré et ne sont jamais revenus. »
La fin du rêve israélien ?
Dans les divers témoignages, il y a plusieurs profils qui se détachent parmi les émigrants : les Israéliens laïques, jeunes, diplômés, de gauche, des classes plutôt aisées. Sachant que les Israéliens ne peuvent pas voter depuis l’étranger… Cela veut-il dire que seuls les plus radicaux, les plus extrémistes et/ou les plus pauvres vont rester ?
Selon les dernières données disponibles, la part des Israéliens laïques est encore majoritaire : 44%, contre 35% de traditionalistes, 11% d’orthodoxes et 10% d’ultra-orthodoxes – ces deux derniers groupes ayant la croissance démographique la plus forte. Parallèlement, c’est l’écart entre les Juifs et les Arabes qui se réduit en Israël : de 87,8% de Juifs et 8,5% de musulmans dans les années 1950, on est passé à 74% de Juifs et 18% de musulmans dans les années 2020.
Car derrière ces déplacements de population, c’est bien la question démographique qui est au centre. Avec cette problématique majeure pour Israël, comme un paradoxe : à force de coloniser la Cisjordanie, le pays « accueille » de plus en plus de personnes non-juives. Lors des premières élections législatives, en 1949, la gauche était majoritaire et il n’y avait que deux députés arabes. Aux dernières législatives, la gauche a quasiment disparu de la Knesset et les partis arabes comptent dix députés.
Face à cette réalité des courbes de tendance démographique et politique, l’avenir d’Israël est difficile à anticiper. Va-t-on vers un pays qui se proclame « État Juif », à majorité arabe ? Et quelle cohabitation avec une population juive de plus en plus ultra-orthodoxe ?
https://regards.fr/pourquoi-de-plus-en- ... leur-pays/
Edit : c'était jeudi soir, je crois : un éditorialiste que je trouve assez équilibré et mesuré sur le conflit -Pierre Haski- sur le plateau de C à Vous sur France 5 a cité un sondage tout récent (et dont je n'ai pas la source) révélant que 51% des Israéliens se déclaraient quand même prêts à vivre aux côtés des Palestiniens après le 7 Octobre. Etonnant certes, mais rassurant, en même temps.
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Re: DOSSIER : l'attaque surprise du Hamas contre Israel en Cisjordanie
Si les arabes sont dégagés et si les israéliens partent, il va rester qui ?Once a écrit : ↑03 février 2024 13:05 Beaucoup d'extrémistes israéliens actuellement au pouvoir ne rêvent que d'une chose : pousser à l'exil tous les Palestiniens du pays, en commençant par ceux de Gaza pour en finir avec ceux de Cisjordanie.
https://regards.fr/pourquoi-de-plus-en- ... leur-pays/



D'après un sondage sourcé, 76% des israéliens souhaiteraient que les gazaouis aillent se faire voir ailleurs, c'est beaucoup plus crédible que les 51% de ton sondage venu d'on se sait où !
Edit : c'était jeudi soir, je crois : un éditorialiste que je trouve assez équilibré et mesuré sur le conflit -Pierre Haski- sur le plateau de C à Vous sur France 5 a cité un sondage tout récent (et dont je n'ai pas la source) révélant que 51% des Israéliens se déclaraient quand même prêts à vivre aux côtés des Palestiniens après le 7 Octobre. Etonnant certes, mais rassurant, en même temps.
https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/s ... un-sondage
La politique israélienne conduit plus vers un processus de séparation que vers un processus de cohabitation, ceux qui croient à une cohabitation possible n'ont rien compris à ce conflit.
Au Moyen Orient les juifs et les arabes ne vivent pas cote à cote, ils s'affrontent depuis des décennies.
Le conflit on le connait :
- les arabes veulent piquer aux juifs leur terre d'Israël,
- les juifs sont plus forts, plus intelligents et plus patriotes que les arabes et gagnent toutes les guerres,
- les arabes pleurnichent au génocide, à l’apartheid et à la colonisation pour ne pas reconnaitre qu'ils sont les cocus de l'histoire.
Lorsque les palestiniens auront compris qu'ils n'auront jamais d'état, la paix sera possible.