doublon a écrit : Outre que comparaison n'est pas raison, que les lieux communs issus d'une idéologie X ou Y m'intéressent pas et que les répéter ne les rend pas plus vrais, et pour finir que tu ne comprends pas que je ne parle pas de mauvais investissement mais de spéculation... La preuve est faite que tu n'as rien compris à mon propos.
laisse moi,en être juge
Je répète : le problème des prix élevés ne réside pas dans la supposée mauvaise volonté généralisée (selon certains) des locataires, mais d'une déformation du marché induit par les proprios eux-même : la spéculation.
répéter,n'en fait pas plus une vérité : la plupart des apparts vides,le sont de petits propriétaires.ils en ont juste marre de louer,se faire arnaquer,et tout refaire dedans au final.
donc...ne louent plus,et je les comprends.
si après on ne parle que d'immeubles de bureau...mais je ne crois pas que ce soit le sujet initial.
Loi du marché : équilibre offre et demande définit les prix.
Spéculation : achat et revente à court terme des biens immobiliers pour gagner une plus-value, logements vacants depuis longtemps dans l'attente d'une montée des prix.
merci,j'ai appris ça en vente,il y a 20 ans.
Cette spéculation explique deux choses :
1 - Les prix excessifs rendent la location des logements difficiles et amène à des impayés (accident professionnel, parcours pro changeant, etc...). Cela remet en cause la solvabilité des locataires : non-solvables, ils y a un accès au logement brusquement limité. Il faut admette qu'un logement étudiant à 480 euros pour 20m² (sans compter l'assurance, l'électricité) rien que dans la région lyonnaise, on peut dire que le prix est loin d'être étudiant. Mais bref.
2 - Comme la solvabilité des locataires faiblit, celle des proprios est mis en péril à son tour, car les impayés se multiplient et il est difficile même de trouver des locataires solvables pour un logement vacant. Du coup, l'endettement, nécessaire pour posséder un bien immobilier (voir plusieurs) devient difficilement remboursable. Pire, si les taux sont variables, la dette à rembourser devient plus lourde.
ça ce n'est pas de la spéculation,c'est la ratio entre ce que ça coute,et ce que ça rapporte.
spéculer,c'est acheter pour revendre,pas louer !
Donc problème : si les proprios n'avaient pas surévalués les prix des logements, souvent discutables questions normes (notamment au niveau électrique, des sanitaires, etc...), il n'y aurait pas un problème de solvabilité et donc d'impayé chez les locataires et il y aura moins de soucis entre les deux parties. Oui, on peut simplifier en partie la législation, mais elle n'effacera pas le problème n°1 qui est un prix trop élevé suite à une spéculation à l'oeuvre depuis des années.
tu crois que les gens payent pas leur loyer a cause des normes?
les gens payent pas leur loyer ou parce qu'ils peuvent plus et vivent au dessus de leurs moyens,ou parce qu'ils ne le veulent pas.(payer)
les normes,ou on dénonce son propriétaire parce que son logement est dangereux,et on le fait plier par huissier éventuellement tribunal,ou on attends l'accident.
c'est SON risque.
tu as déjà entendu parler de logements vides a paris?
ou ailleurs?
1 sur 4 de vide....juste 25 à 30%.....
http://www.terraeco.net/A-Paris-toujour ... 50237.html
CQFD....
Donc outre le fait que oui, il existe parfois des locataires peu respectueux, il existe surtout une surévaluation des prix suite à un déséquilibre volontaire du marché.
je ne pense pas que 20 à 30% des logements vides,soient organisés en vue d'un déséquilibre du marché,surtout volontaire.
Toi comprendre ou toi toujours croire que c'est le meuchant locataire ou l'Etat qui fout en l'air le marché ? Le plus drôle, c'est que c'est exactement toujours le même mécanisme spéculatif mue par l'appât du gain qui provoque toujours des crises sur un secteur, voir une économie entière, et provoque en conséquence une crise sociale (ici, problème d'accès à un logement convenable et respectant les normes). Et le plus drôle, c'est que la solution pour certains, comme toujours, c'est de libéraliser, sachant que cela ne fait que renforcer la vitesse de la spéculation.
tu m'excuses,mais la location aujourd'hui,est loin d'être libérale,tous les droits sont pour les locataires.moi,j'dis ça j'dis rien....mais en attendant,je vois....et je constate que l'emprise administrative et législative,règle rien,pire,bande l'arc toujours plus....faut pas de plaindre après.
d'ailleurs,je suis tellement li=béral,que j'ai bien spécifié que je souhaitais que les familles les plus pauvres,soient prises en charge direct,au lieu de ces enfoirés de la mairie qui louent des logements sociaux,et qu'on déloge jamais....
