Fusillés de 14-18, le chemin de la réhabilitation.
- Sov Strochnis
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Re: Fusillés de 14-18, le chemin de la réhabilitation.
Ben on a eu de la chance que cette fois-ci on défendait l'intérêt national dans le bon sens. On se défendait d'Hitler. Mais en supposant qu'un jour la France engage une guerre pour des raisons bien moins humanistes, irait-on volontiers défendre sa patrie ? N'irait-on pas au contraire préférer déserter pour de plus belles idées ?
Tout ça pour dire qu'aller crever "pour la patrie" ce n'est jamais une très bonne raison d'aller crever. On remerciera ceux qui se sont battus en France pour éviter le pire, mais on ne crachera pas sur ceux qui ont voulu déserter. On ne les traitera pas de traitres.
Tout ça pour dire qu'aller crever "pour la patrie" ce n'est jamais une très bonne raison d'aller crever. On remerciera ceux qui se sont battus en France pour éviter le pire, mais on ne crachera pas sur ceux qui ont voulu déserter. On ne les traitera pas de traitres.

Re: Fusillés de 14-18, le chemin de la réhabilitation.
Si un gouvernement Francais venait a etre anti democratique ou moralement condamnable je ne desserterai pas les combat, jý participerai sans doute mais pas du cote de línjustice mais dans celui de la resistance contre l'oppression.Sov Strochnis a écrit : Ben on a eu de la chance que cette fois-ci on défendait l'intérêt national dans le bon sens. On se défendait d'Hitler. Mais en supposant qu'un jour la France engage une guerre pour des raisons bien moins humanistes, irait-on volontiers défendre sa patrie ? N'irait-on pas au contraire préférer déserter pour de plus belles idées ?
Tout ça pour dire qu'aller crever "pour la patrie" ce n'est jamais une très bonne raison d'aller crever. On remerciera ceux qui se sont battus en France pour éviter le pire, mais on ne crachera pas sur ceux qui ont voulu déserter. On ne les traitera pas de traitres.
La desertion est pour moi synonyme de desengagement total, du "debrouillez vous mois je me casse" de la lachete pour dire plus simplement, en cas de conflit je choisi mon camp.
Re: Fusillés de 14-18, le chemin de la réhabilitation.
choisir son camp c'est être lâche, intéressant ...
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
Re: Fusillés de 14-18, le chemin de la réhabilitation.
Parle pour toi !Sov Strochnis a écrit :On ne les traitera pas de traitres.
Les mecs qui ont désertés avant 1015, j'ai aucun scrupule à les considérer comme traitres à la Nation. Et je le revendique !
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meulan
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Re: Fusillés de 14-18, le chemin de la réhabilitation.
Prise de position intempestive et erronée.Kelenner a écrit :Personne ici n'a eu à connaître l'horreur de la guerre
Bien sur que je n'ai pas connu 14/18 (sauf par mon grand-père qui y a participé... plus l'Histoire)
Bien sur que je n'ai pas vécu la guerre 39/45... quoique j'ai assisté au délire des parisiens accueillant Pétain en Mai 1944 puis assisté au triomphe du Général de Gaulle en Août 1944... mais cette année là je n'avais que sept ans.
Je n'ai donc pas eu à connaître les grandes batailles des 1ere et 2eme guerres mondiales et leurs affrontements massifs... quoique, réfugié en 1940, de Meulan-en Yvelines à Dinard, je n'ai aucun souvenir personnel de cette migration de 1940.
Mes souvenirs de cette guerre ne commence vraiment que l'année 1943 avec les bombardements alliés sur l'usine d'aviation des Mureaux en Seine-et-Oise de l'époque soit les Yvelines (78) de maintenant.
Par contre j'ai quelques souvenirs de ma participation à la guerre d'Algérie... laquelle n'avait évidemment pas de manière permanente l'intensité des bombardements d'artillerie fronts à fronts ou des lâchages de bombes... mais n'en était pas moins stressante en permanence... comme dans toute guerre asymétrique.
Ah oui ! Je suis né le 21 Mai 1937 après avoir été conçu aux alentours du 20 Août 1936... enfant des premiers congés payés de mes deux géniteurs... d'où mon goût pour les loisirs sans doute.
Je vais ajouter que je crains beaucoup les jugements péremptoires de celles et ceux qui prétendent savoir ce qu'ils/qu'elles auraient fait dans des conditions d'affrontements guerriers ou d'occupation de leur pays... tout comme je suis sceptique quant à l'attitude et le comportement de ceux qui auraient eu à faire face à la torture... que ce soit en tant que torturé ou préposé à la torture des "Autres"...
Permettez-moi de penser, avec le recul et la connaissance, qu'il y a peu d'êtres humains ayant la capacité de dire "NON" à un régime militaire et encore moins à deux régimes militaires se succédant tout en ayant les mêmes pratiques.
Modifié en dernier par meulan le 11 novembre 2013 23:42, modifié 1 fois.
"Dès que l'on fouille le passé, le mal n'est pas toujours où l'on dit, le bien n'est pas toujours où l'on croit"
(Jean Sévillia)
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Re: Fusillés de 14-18, le chemin de la réhabilitation.
Peut-être que Stévenot Gilbert aussi aurait un avis, vu toutes les médailles qu'il a sur son uniforme.

Re: Fusillés de 14-18, le chemin de la réhabilitation.
C'est précisément ce que j'essaye de dire. Toi tu as vécu la guerre pour de bon, alors tu es légitime pour en parler. Ce que je trouve insupportable, ce sont les donneurs de leçons qui se permettent de qualifier leurs aînés de "traîtres" ou de "lâches" alors qu'ils n'ont jamais eu à vivre une telle situation. Jouer les grands patriotes et les héros derrière son ordi, c'est très facile, dans la vraie vie, c'est sûrement une autre affaire surtout quand une quantité importante de facteurs entrent en jeu.meulan a écrit : Prise de position intempestive et erronée.
Bien sur que je n'ai pas connu 14/18 (sauf par mon grand-père qui y a participé... plus l'Histoire)
Bien sur que je n'ai pas vécu la guerre 39/45... quoique j'ai assisté au délire des parisiens accueillant Pétain en Mai 1944 puis assisté au triomphe du Général de Gaulle en Août 1944... mais cette année là je n'avais que sept ans.
Je n'ai donc pas eu à connaître les grandes batailles des 1ere et 2eme guerres mondiales et leurs affrontements massifs... quoique, réfugié en 1940, de Meulan-en Yvelines à Dinard, je n'ai aucun souvenir personnel de cette migration de 1940.
Mes souvenirs de cette guerre ne commence vraiment que l'année 1943 avec les bombardements alliés sur l'usine d'aviation des Mureaux en Seine-et-Oise de l'époque soit les Yvelines (78) de maintenant.
Par contre j'ai quelques souvenirs de ma participation à la guerre d'Algérie... laquelle n'avait évidemment pas de manière permanente l'intensité des bombardements d'artillerie fronts à fronts ou des lâchages de bombes... mais n'en était pas moins stressante en permanence... comme dans toute guerre asymétrique.
Ah oui ! Je suis né le 21 Mai 1937 après avoir été conçu aux alentours du 20 Août 1936... enfant des premiers congés payés de mes deux géniteurs... d'où mon goût pour les loisirs sans doute.
Je vais ajouter que je crains beaucoup les jugements péremptoires de celles et ceux qui prétendent savoir ce qu'ils/qu'elles auraient fait dans des conditions d'affrontements guerriers ou d'occupation de leur pays... tout comme je suis sceptique quant à l'attitude et le comportement de ceux qui auraient eu à faire face à la torture... que ce soit en tant que torturé ou préposé à la torture des "Autres"...
Permettez-moi de penser, avec le recul et la connaissance, qu'il y a peu d'êtres humains ayant la capacité de dire "NON" à un régime militaire et encore moins à deux régimes militaires se succédant tout en ayant les mêmes pratiques.
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Re: Fusillés de 14-18, le chemin de la réhabilitation.

Quand j'vous disait que NSC était un ancien poilu..
Lion a écrit :