C'est vrai que j'aurais dû préciser : on ne les utilisera pas autrement qu'actuellement, c'est à dire en opex. On n'attaquera pas de gros pays voisin, et aucun gros pays voisin ne nous attaquera. Ce que nous apprend la guerre en Ukraine, c'est que la Russie est un pays militairement faible, or c'était notre principale menace, voire seule menace directe.Victor a écrit : ↑23 janvier 2023 11:30 On les utilise déjà au Sahel ou ailleurs dans le monde.
Et la guerre en Ukraine nous montre que la probabilité d'une guerre en Europe impliquant un pays de l'OTAN a sérieusement augmenté.
La Pologne peut très bien se retrouver impliquer dans le conflit en Ukraine ou dans un conflit avec la Biélorussie.
Même si la probabilité reste faible parce que cela aura des conséquences énormes, on ne peut plus la considérer comme négligeable.
Les gens comme vous sont dangereux, parce qu'ils négligent toujours les probabilités d'une guerre même quand tous les voyants passent au rouge.
Au pire on pourrait avoir un conflit armé avec la Chine, s'ils veulent prendre Taiwan. Mais ça reste de l'opex, même si de grande envergure.
Ce qui est dangereux, c'est de mal analyser la situation et de croire que, parce qu'un conflit a éclaté chez des voisins à cause d'une très très mauvaise estimation de la probabilité de victoire rapide de la part de l'agresseur, alors il y aura des guerres partout en Europe dans le futur. Encore une fois : le seul truc à retenir de la guerre en Ukraine, ça n'est pas que la guerre peut frapper chez nous, mais qu'au contraire la Russie n'est plus une menace militaire.
Et je n'ai pas dit qu'il ne fallait perfectionner notre armement. Il est en partie obsolète. Juste qu'il ne faut pas tomber dans le panneau de la peur de la guerre chez nous pour occulter qu'on a affaire à une manoeuvre largement politique, pas militaire.